Les points d'achoppement ont trait aux propositions des deux parties. Les Marocains tiennent à leur plan d'autonomie alors que les Sahraouis veulent l'organisation d'un référendum d'autodétermination, sous l'égide de l'ONU. Les points d'achoppement ont trait aux propositions des deux parties. Les Marocains tiennent à leur plan d'autonomie alors que les Sahraouis veulent l'organisation d'un référendum d'autodétermination, sous l'égide de l'ONU. Le Maroc et le Polisario ont convenu d'engager un quatrième round de négociations sur le Sahara du 11 au 13 mars prochain à Manhasset, près de New York. «Les deux parties ont continué d'exprimer de fortes divergences de vue sur les questions fondamentales en jeu», a notamment déclaré l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Peter Van Walsum, au terme du troisième round de pourparlers sur le Sahara mercredi soir à Manhasset. Le facilitateur onusien devrait effecteur une tournée dans les pays de la région pour préparer ce quatrième cycle. «Les parties ont réaffirmé leur engagement à faire montre de volonté politique et à négocier de bonne foi, comme le demandait le Conseil de sécurité, et ont convenu qu'il était nécessaire de faire entrer le processus dans une phase de négociation plus intense et davantage axée sur le fond», a-t-il dit. Selon Van Walsum, le Maroc et le Polisario «ont discuté mais ne se sont pas mis d'accord sur les mesures de confiance». Ils ont également eu des discussions préliminaires sur «des sujets thématiques tels que l'administration, les compétences et les organes». Les points d'achoppement ont trait aux propositions des deux parties. Les Marocains tiennent à leur plan d'autonomie alors que les Sahraouis veulent l'organisation d'un référendum d'autodétermination, sous l'égide de l'ONU, pour choisir entre trois options : rester sous la souveraineté marocaine, indépendance ou autonomie. Le Maroc a estimé cette proposition était «inapplicable» du fait «des difficultés d'ordre logistique, surtout au niveau de l'identification de la population de ce territoire de quelque 250.000 km2». Le chef de la délégation du Polisario, Mahfoud Ali Beiba, a réitéré l'attachement du Front à «un référendum d'autodétermination libre et juste offrant au peuple sahraoui à la fois l'option de l'indépendance défendue par le Polisario et celle de l'autonomie proposée par le Maroc». Il s'est réjoui de la programmation d'un quatrième cycle de pourparlers mais a appelé le Maroc à «abandonner sa politique du fait accompli et renoncer à vouloir imposer une solution unilatérale». A l'occasion de son 12e congrès en décembre dernier, le Polisario a brandi la menace d'une reprise de la guerre contre le Maroc si les négociations n'aboutissaient pas. Outre le Maroc et le Polisario, les délégations algérienne et mauritanienne ont également pris part à ces pourparlers tenus sous l'égide des Nations unies pour trouver une issue au conflit du Sahara, vieux de 32 ans. Deux précédents rounds de négociations se sont tenus en juin et août derniers, toujours sur le sol américain. Le Maroc et le Polisario ont convenu d'engager un quatrième round de négociations sur le Sahara du 11 au 13 mars prochain à Manhasset, près de New York. «Les deux parties ont continué d'exprimer de fortes divergences de vue sur les questions fondamentales en jeu», a notamment déclaré l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Peter Van Walsum, au terme du troisième round de pourparlers sur le Sahara mercredi soir à Manhasset. Le facilitateur onusien devrait effecteur une tournée dans les pays de la région pour préparer ce quatrième cycle. «Les parties ont réaffirmé leur engagement à faire montre de volonté politique et à négocier de bonne foi, comme le demandait le Conseil de sécurité, et ont convenu qu'il était nécessaire de faire entrer le processus dans une phase de négociation plus intense et davantage axée sur le fond», a-t-il dit. Selon Van Walsum, le Maroc et le Polisario «ont discuté mais ne se sont pas mis d'accord sur les mesures de confiance». Ils ont également eu des discussions préliminaires sur «des sujets thématiques tels que l'administration, les compétences et les organes». Les points d'achoppement ont trait aux propositions des deux parties. Les Marocains tiennent à leur plan d'autonomie alors que les Sahraouis veulent l'organisation d'un référendum d'autodétermination, sous l'égide de l'ONU, pour choisir entre trois options : rester sous la souveraineté marocaine, indépendance ou autonomie. Le Maroc a estimé cette proposition était «inapplicable» du fait «des difficultés d'ordre logistique, surtout au niveau de l'identification de la population de ce territoire de quelque 250.000 km2». Le chef de la délégation du Polisario, Mahfoud Ali Beiba, a réitéré l'attachement du Front à «un référendum d'autodétermination libre et juste offrant au peuple sahraoui à la fois l'option de l'indépendance défendue par le Polisario et celle de l'autonomie proposée par le Maroc». Il s'est réjoui de la programmation d'un quatrième cycle de pourparlers mais a appelé le Maroc à «abandonner sa politique du fait accompli et renoncer à vouloir imposer une solution unilatérale». A l'occasion de son 12e congrès en décembre dernier, le Polisario a brandi la menace d'une reprise de la guerre contre le Maroc si les négociations n'aboutissaient pas. Outre le Maroc et le Polisario, les délégations algérienne et mauritanienne ont également pris part à ces pourparlers tenus sous l'égide des Nations unies pour trouver une issue au conflit du Sahara, vieux de 32 ans. Deux précédents rounds de négociations se sont tenus en juin et août derniers, toujours sur le sol américain.