L'envoyé spécial de l'Union africaine (UA) pour le Darfour, Salem Ahmed Salem a pressé les Soudanais à faire davantage d'efforts en faveur de la paix au Darfour, théâtre de près de cinq ans de conflit armé, en relançant rapidement le dialogue. "Nous souhaitons que les négociations commencent au plus tôt", a dit M. Salim à son arrivée dimanche passé à Khartoum, en faisant part de la disposition de l'UA et de l'ONU à contribuer au processus de paix au Darfour, dans l'Ouest du Soudan. L'envoyé spécial de l'UA et celui des Nations unies, Jan Eliasson, ont entamé une mission d'une semaine au Soudan, dans le cadre des efforts de paix dans la province de Darfour. "Les parties impliquées dans le conflit doivent pourtant décider quand elles entameront les négociations de paix et verront le succès des pourparlers pour l'intérêt du peuple au Darfour, au Soudan et dans la région", a déclaré M. Salim, exprimant son souhait que 2008 soit une année de paix au Darfour. L'émissaire de l'UA a, par ailleurs, fait état de la dégradation de la situation au Darfour, soulignant que la situation sécuritaire au Soudan, en particulier au Darfour, a un effet négatif sur la région ainsi que toute l'Afrique. Le gouvernement soudanais et des mouvements rebelles avaient relancé, le 27 octobre dernier, les pourparlers de paix dans la ville libyenne de Syrte, sous les auspices de l'UA et de l'ONU. Mais jusqu'ici, aucun progrès substantiel n'a été enregistré, en raison du boycott de certains mouvements rebelles principaux, comme le Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM) et le Mouvement de libération du Soudan (SLM) d'Abdel Wahed Mohammed Nour. Le conflit du Darfour aurait fait près 200.000 morts et 2,5 millions de déplacés depuis son déclenchement en février 2003, selon les chiffres de l'ONU, que Khartoum conteste en avançant un bilan de 9.000 tués. L'envoyé spécial de l'Union africaine (UA) pour le Darfour, Salem Ahmed Salem a pressé les Soudanais à faire davantage d'efforts en faveur de la paix au Darfour, théâtre de près de cinq ans de conflit armé, en relançant rapidement le dialogue. "Nous souhaitons que les négociations commencent au plus tôt", a dit M. Salim à son arrivée dimanche passé à Khartoum, en faisant part de la disposition de l'UA et de l'ONU à contribuer au processus de paix au Darfour, dans l'Ouest du Soudan. L'envoyé spécial de l'UA et celui des Nations unies, Jan Eliasson, ont entamé une mission d'une semaine au Soudan, dans le cadre des efforts de paix dans la province de Darfour. "Les parties impliquées dans le conflit doivent pourtant décider quand elles entameront les négociations de paix et verront le succès des pourparlers pour l'intérêt du peuple au Darfour, au Soudan et dans la région", a déclaré M. Salim, exprimant son souhait que 2008 soit une année de paix au Darfour. L'émissaire de l'UA a, par ailleurs, fait état de la dégradation de la situation au Darfour, soulignant que la situation sécuritaire au Soudan, en particulier au Darfour, a un effet négatif sur la région ainsi que toute l'Afrique. Le gouvernement soudanais et des mouvements rebelles avaient relancé, le 27 octobre dernier, les pourparlers de paix dans la ville libyenne de Syrte, sous les auspices de l'UA et de l'ONU. Mais jusqu'ici, aucun progrès substantiel n'a été enregistré, en raison du boycott de certains mouvements rebelles principaux, comme le Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM) et le Mouvement de libération du Soudan (SLM) d'Abdel Wahed Mohammed Nour. Le conflit du Darfour aurait fait près 200.000 morts et 2,5 millions de déplacés depuis son déclenchement en février 2003, selon les chiffres de l'ONU, que Khartoum conteste en avançant un bilan de 9.000 tués.