Dans tous les états-majors des 12 syndicats autonomes de la Fonction publique, qui activent sous le couvert d‘une coordination intersyndicale, à l‘origine de l‘appel à la grève d‘hier qui a touché de nombreux secteurs de la Fonction publique, les mines sont ravies et enthousiastes. Et pour cause, le mouvement de grève a connu, selon les initiateurs, un franc succès. Meziane Meriane, porte-parole de la coordination et néanmoins coordinateur national du Snapest (syndicat national des professeurs de l‘enseignement secondaire et technique) exprime bien cet Stat d‘esprit. Contacté hier, il a déclaré : «On est satisfait car le taux de suivi dans tous les secteurs de la Fonction publique a été très important.» A en croire notre interlocuteur, les fonctionnaires de la santé publique, l‘éducation nationale, de l‘enseignement supérieur et de l‘administration publique ont répondu favorablement au mot d‘ordre de grève d‘une journée. «Cette première journée de grève a été très réussie», a ajouté Meriane avant de préciser que dans l‘enseignement secondaire qui concerne le champ d‘action du syndicat qu‘il préside, «le taux de suivi est très appréciable, puisque il a atteint 70 et 85%». Au niveau du secteur de la santé publique, Lyes Merabet, le secrétaire général du SNPSP (syndicat des praticiens de la santé publique), nous a déclaré que le taux de suivi était hier de 87%, atteignant les 100% dans quelques établissements hospitaliers. Merabet a dénoncé l‘attitude du ministère de la Santé qui voulait «casser la grève» et ce en adressant, par le biais du directeur des ressources humaines, une note aux directions wilayales de la santé et aux directeurs des hôpitaux selon laquelle «la grève est illégale». «Comment peut-il se substituer à la justice ?», s‘est interrogé le syndicaliste. C‘est le même ton triomphaliste qui est relevé aussi chez le CNES (Conseil national des enseignants du supérieur), un des 12 syndicats de cette coordination de la Fonction publique. «C‘est très positif car le taux de suivi de cette grève dans les universités se situe entre 60 et 70 %», note Abdelmalek Rahmani, le coordinateur national de ce syndicat que les observateurs considèrent comme le fer de lance de la coordination. «Cette réussite à l‘université dénote de la grande mobilisation des enseignants pour faire aboutir leurs revendications vieilles de plus de 15 ans», nous a-t-il déclaré hier. Rejoignant ses pairs des deux autres syndicats, notre interlocuteur a ajouté : «Cette situation doit pousser les pouvoirs publics à réfléchir et à ouvrir un véritable dialogue avec les représentants des fonctionnaires.» Appelant le gouvernement et ses représentants à bandonner la politique du mépris et du silence face aux revendications légitimes des syndicats, M.Rahmani rappelle que «cette action va en appeler d‘autres à l‘avenir». On en saura sûrement un peu plus sur les actions futures de la coordination, aujourd‘hui, lors de la conférence de presse que vont animer les concernés. Dans tous les états-majors des 12 syndicats autonomes de la Fonction publique, qui activent sous le couvert d‘une coordination intersyndicale, à l‘origine de l‘appel à la grève d‘hier qui a touché de nombreux secteurs de la Fonction publique, les mines sont ravies et enthousiastes. Et pour cause, le mouvement de grève a connu, selon les initiateurs, un franc succès. Meziane Meriane, porte-parole de la coordination et néanmoins coordinateur national du Snapest (syndicat national des professeurs de l‘enseignement secondaire et technique) exprime bien cet Stat d‘esprit. Contacté hier, il a déclaré : «On est satisfait car le taux de suivi dans tous les secteurs de la Fonction publique a été très important.» A en croire notre interlocuteur, les fonctionnaires de la santé publique, l‘éducation nationale, de l‘enseignement supérieur et de l‘administration publique ont répondu favorablement au mot d‘ordre de grève d‘une journée. «Cette première journée de grève a été très réussie», a ajouté Meriane avant de préciser que dans l‘enseignement secondaire qui concerne le champ d‘action du syndicat qu‘il préside, «le taux de suivi est très appréciable, puisque il a atteint 70 et 85%». Au niveau du secteur de la santé publique, Lyes Merabet, le secrétaire général du SNPSP (syndicat des praticiens de la santé publique), nous a déclaré que le taux de suivi était hier de 87%, atteignant les 100% dans quelques établissements hospitaliers. Merabet a dénoncé l‘attitude du ministère de la Santé qui voulait «casser la grève» et ce en adressant, par le biais du directeur des ressources humaines, une note aux directions wilayales de la santé et aux directeurs des hôpitaux selon laquelle «la grève est illégale». «Comment peut-il se substituer à la justice ?», s‘est interrogé le syndicaliste. C‘est le même ton triomphaliste qui est relevé aussi chez le CNES (Conseil national des enseignants du supérieur), un des 12 syndicats de cette coordination de la Fonction publique. «C‘est très positif car le taux de suivi de cette grève dans les universités se situe entre 60 et 70 %», note Abdelmalek Rahmani, le coordinateur national de ce syndicat que les observateurs considèrent comme le fer de lance de la coordination. «Cette réussite à l‘université dénote de la grande mobilisation des enseignants pour faire aboutir leurs revendications vieilles de plus de 15 ans», nous a-t-il déclaré hier. Rejoignant ses pairs des deux autres syndicats, notre interlocuteur a ajouté : «Cette situation doit pousser les pouvoirs publics à réfléchir et à ouvrir un véritable dialogue avec les représentants des fonctionnaires.» Appelant le gouvernement et ses représentants à bandonner la politique du mépris et du silence face aux revendications légitimes des syndicats, M.Rahmani rappelle que «cette action va en appeler d‘autres à l‘avenir». On en saura sûrement un peu plus sur les actions futures de la coordination, aujourd‘hui, lors de la conférence de presse que vont animer les concernés.