«En cas de besoin, la Russie est prête à faire usage à titre préventif de la force militaire y compris l'arme nucléaire pour défendre sa souveraineté et celle de ses alliés» devait prévenir le général Iouri Balouïevski, chef d'état-major des forces armées russes, lors d'une conférence sur la «sécurité nationale de Russie». Cette menace a été proférée en réaction à la nouvelle campagne des Etats-Unis, visant à accélérer le déploiement de leur bouclier antimissile (ABM) en Europe de l'Est. Les relations entre la Russie et les Etats-Unis avec leurs alliés de l'Otan, notamment les pays de l'ex-Union soviétique, aujourd'hui membres de cette organisation, n'ont cessé de se dégrader depuis l'annonce, au printemps 2007, par l'administration américaine de son projet de déploiement, dans le cadre du bouclier antimissile ABM, de dix missiles intercepteurs en Pologne et d'une station radar en République tchèque pour parer à une éventuelle attaque iranienne ou nord-coréenne. La Russie, qui considère un tel déploiement comme une menace pour sa sécurité, en dépit des assurances américaines, a proposé à Washington l'utilisation conjointe de radars en Azerbaïdjan, mais cette proposition a été rejetée. La tentative d'accélérer ce déploiement en Tchéquie avait buté sur une réaction «tempérée» de la part des autorités en dépit de l'accord bilatéral qui devait être conclu fin 2007. Lequel accord a été reporté à février puis avril 2008. Un report qui a suscité les inquiétudes de Washington qui redoute que cette attitude ne soit inspirée de celle de Varsovie qui, depuis l'avènement du nouveau gouvernement du libéral Donald Tusk, pose de nouvelles conditions avant la conclusion d'un accord sur l'ABM. Il sied de rappeler que Washington a consacré pas moins de 100 milliards de dollars pour la concrétisation du dit projet. Moscou garde les yeux rivés sur le cours des événements et considère que ce projet porterait atteinte à l'équilibre stratégique des forces dans toute la région et menacerait directement sa sécurité et celle de ses alliés. Les arguments américains «ne sont pas convaincants et sont irrecevables pour la partie russe», a-t-il déclaré lors de la conférence, ajoutant néanmoins que les négociations entre Moscou et Washington se poursuivaient à ce sujet. «En cas de besoin, la Russie est prête à faire usage à titre préventif de la force militaire y compris l'arme nucléaire pour défendre sa souveraineté et celle de ses alliés» devait prévenir le général Iouri Balouïevski, chef d'état-major des forces armées russes, lors d'une conférence sur la «sécurité nationale de Russie». Cette menace a été proférée en réaction à la nouvelle campagne des Etats-Unis, visant à accélérer le déploiement de leur bouclier antimissile (ABM) en Europe de l'Est. Les relations entre la Russie et les Etats-Unis avec leurs alliés de l'Otan, notamment les pays de l'ex-Union soviétique, aujourd'hui membres de cette organisation, n'ont cessé de se dégrader depuis l'annonce, au printemps 2007, par l'administration américaine de son projet de déploiement, dans le cadre du bouclier antimissile ABM, de dix missiles intercepteurs en Pologne et d'une station radar en République tchèque pour parer à une éventuelle attaque iranienne ou nord-coréenne. La Russie, qui considère un tel déploiement comme une menace pour sa sécurité, en dépit des assurances américaines, a proposé à Washington l'utilisation conjointe de radars en Azerbaïdjan, mais cette proposition a été rejetée. La tentative d'accélérer ce déploiement en Tchéquie avait buté sur une réaction «tempérée» de la part des autorités en dépit de l'accord bilatéral qui devait être conclu fin 2007. Lequel accord a été reporté à février puis avril 2008. Un report qui a suscité les inquiétudes de Washington qui redoute que cette attitude ne soit inspirée de celle de Varsovie qui, depuis l'avènement du nouveau gouvernement du libéral Donald Tusk, pose de nouvelles conditions avant la conclusion d'un accord sur l'ABM. Il sied de rappeler que Washington a consacré pas moins de 100 milliards de dollars pour la concrétisation du dit projet. Moscou garde les yeux rivés sur le cours des événements et considère que ce projet porterait atteinte à l'équilibre stratégique des forces dans toute la région et menacerait directement sa sécurité et celle de ses alliés. Les arguments américains «ne sont pas convaincants et sont irrecevables pour la partie russe», a-t-il déclaré lors de la conférence, ajoutant néanmoins que les négociations entre Moscou et Washington se poursuivaient à ce sujet.