Entamant sa deuxième semaine, la protesta s'est propagée dans nombre de wilayas du pays. Hier encore, les élèves de terminale de plusieurs lycées de la capitale et de sa périphérie ont investi une nouvelle fois les rues pour crier leur colère contre les déclarations de M. Benbouzid. «Il ne cesse de parler de manipulation politique. C'est une façon de discréditer notre cause. Toutes ces rumeurs faisant état d'une quelconque conspiration sont infondées. Notre avenir est notre seule préoccupation. Et puis au lieu de nous provoquer, le ministre devrait plutôt s'atteler à trouver une solution à cette crise dont il est le premier responsable», affirme un délégué de classe au lycée Delacroix. «Nos délégués ont rencontré le secrétaire général du ministère de l'Education. Et ils étaient vraiment déçus. Face à nos revendications légitimes, les responsables du ministère n'ont pas cessé de mettre en avant cette histoire de manipulation politique. C'est dire qu'ils veulent à tout prix étouffer notre mouvement», nous confie une autre déléguée. Et pour cela, hier encore, la mobilisation était importante à Alger. Marches, sit-in et rassemblements continuent de rythmer le quotidien des lycéens qui semblent être plus que jamais déterminés dans leur combat. Ainsi, des centaines de lycéens ont séché les cours et sont descendus dans la rue notamment pour manifester devant le siège de l'annexe du ministère de l'Education nationale, à Ruisseau. En effet, une foule considérable s'est amassée en face du bâtiment officiel tout en scandant des slogans hostiles à Benbouzid et à son département. «Ils veulent faire la sourde oreille, alors nous serons chaque jour ici pour crier notre désaccord. On ne les laissera pas jouer avec notre avenir. Ils savent très bien que leurs nouveaux programmes regorgent d'erreurs et nous mènent directement vers la catastrophe. Qu'ils aillent chercher d'autres cobayes ! », s'écrie Meriem, élève au lycée Hamia à Kouba. Par ailleurs, d'autres lycéens nous ont appris que des heurts ont eu lieu avec les agents de sécurité au niveau du quartier Les Sources. «C'était une véritable panique. Nous étions très nombreux et la police ne voulait pas nous laisser passer. Des affrontements ont vite éclaté et les policiers ont commencé à tabasser des élèves et à arrêter quelques-uns. Dès lors, nous nous sommes rapidement dispersés et chacun s'est débrouillé pour rejoindre comme il peut Ruisseau», explique Mourad, délégué de classe au lycée Hamia de Kouba. Entamant sa deuxième semaine, la protesta s'est propagée dans nombre de wilayas du pays. Hier encore, les élèves de terminale de plusieurs lycées de la capitale et de sa périphérie ont investi une nouvelle fois les rues pour crier leur colère contre les déclarations de M. Benbouzid. «Il ne cesse de parler de manipulation politique. C'est une façon de discréditer notre cause. Toutes ces rumeurs faisant état d'une quelconque conspiration sont infondées. Notre avenir est notre seule préoccupation. Et puis au lieu de nous provoquer, le ministre devrait plutôt s'atteler à trouver une solution à cette crise dont il est le premier responsable», affirme un délégué de classe au lycée Delacroix. «Nos délégués ont rencontré le secrétaire général du ministère de l'Education. Et ils étaient vraiment déçus. Face à nos revendications légitimes, les responsables du ministère n'ont pas cessé de mettre en avant cette histoire de manipulation politique. C'est dire qu'ils veulent à tout prix étouffer notre mouvement», nous confie une autre déléguée. Et pour cela, hier encore, la mobilisation était importante à Alger. Marches, sit-in et rassemblements continuent de rythmer le quotidien des lycéens qui semblent être plus que jamais déterminés dans leur combat. Ainsi, des centaines de lycéens ont séché les cours et sont descendus dans la rue notamment pour manifester devant le siège de l'annexe du ministère de l'Education nationale, à Ruisseau. En effet, une foule considérable s'est amassée en face du bâtiment officiel tout en scandant des slogans hostiles à Benbouzid et à son département. «Ils veulent faire la sourde oreille, alors nous serons chaque jour ici pour crier notre désaccord. On ne les laissera pas jouer avec notre avenir. Ils savent très bien que leurs nouveaux programmes regorgent d'erreurs et nous mènent directement vers la catastrophe. Qu'ils aillent chercher d'autres cobayes ! », s'écrie Meriem, élève au lycée Hamia à Kouba. Par ailleurs, d'autres lycéens nous ont appris que des heurts ont eu lieu avec les agents de sécurité au niveau du quartier Les Sources. «C'était une véritable panique. Nous étions très nombreux et la police ne voulait pas nous laisser passer. Des affrontements ont vite éclaté et les policiers ont commencé à tabasser des élèves et à arrêter quelques-uns. Dès lors, nous nous sommes rapidement dispersés et chacun s'est débrouillé pour rejoindre comme il peut Ruisseau», explique Mourad, délégué de classe au lycée Hamia de Kouba.