L'Union africaine (UA) a condamné hier, "les violations massives des droits de l'Homme" au Kenya où des violences postélectorales ont encore coûté la vie à six personnes à quelques heures de l'arrivée à Nairobi de Kofi Annan, chargé d'une nouvelle médiation. L'Union africaine a "instamment demandé aux parties de s'engager en faveur d'une solution pacifique à la crise actuelle, à travers le dialogue". Le Kenya traverse une crise politique majeure depuis la présidentielle du 27 décembre, entachée de fraudes selon l'opposition et de graves irrégularités selon des observateurs internationaux. Cette crise est née de la contestation par l'opposition de la réélection du président kényan Mwai Kibaki. Le candidat malheureux à la présidentielle, et leader de l'opposition, Raila Odinga, accuse M. Kibaki d'avoir fraudé pour lui voler la victoire à la présidentielle. L'ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, était attendu hier, soir au Kenya pour tenter une nouvelle médiation dans la crise, sous l'égide de l'UA. Il doit prendre le relais du président en exercice de l'UA, le Ghanéen John Kufuor, qui s'était rendu trois jours au Kenya début janvier pour tenter une médiation entre les deux parties, mais sans succès. Au total, plus de 700 personnes ont été tuées et plus de 250.000 déplacées dans les violences postélectorales au Kenya, notamment entre partisans de l'opposition et supporters de M. Kibaki, mais aussi entre la police et des manifestants pro-opposition. La police paramilitaire kényane (GSU) a durement réprimé ces manifestations à travers le pays, tirant notamment à balles réelles contre des partisans de l'opposition. L'Union africaine (UA) a condamné hier, "les violations massives des droits de l'Homme" au Kenya où des violences postélectorales ont encore coûté la vie à six personnes à quelques heures de l'arrivée à Nairobi de Kofi Annan, chargé d'une nouvelle médiation. L'Union africaine a "instamment demandé aux parties de s'engager en faveur d'une solution pacifique à la crise actuelle, à travers le dialogue". Le Kenya traverse une crise politique majeure depuis la présidentielle du 27 décembre, entachée de fraudes selon l'opposition et de graves irrégularités selon des observateurs internationaux. Cette crise est née de la contestation par l'opposition de la réélection du président kényan Mwai Kibaki. Le candidat malheureux à la présidentielle, et leader de l'opposition, Raila Odinga, accuse M. Kibaki d'avoir fraudé pour lui voler la victoire à la présidentielle. L'ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, était attendu hier, soir au Kenya pour tenter une nouvelle médiation dans la crise, sous l'égide de l'UA. Il doit prendre le relais du président en exercice de l'UA, le Ghanéen John Kufuor, qui s'était rendu trois jours au Kenya début janvier pour tenter une médiation entre les deux parties, mais sans succès. Au total, plus de 700 personnes ont été tuées et plus de 250.000 déplacées dans les violences postélectorales au Kenya, notamment entre partisans de l'opposition et supporters de M. Kibaki, mais aussi entre la police et des manifestants pro-opposition. La police paramilitaire kényane (GSU) a durement réprimé ces manifestations à travers le pays, tirant notamment à balles réelles contre des partisans de l'opposition.