Au moins 40 personnes ont été tuées lors de nouvelles violences politico-ethniques au Kenya où policiers et émeutiers s'affrontaient hier, dans l'ouest du pays, sans que la médiation de Kofi Annan ne parvienne à briser la spirale meurtrière née de la contestation électorale. Au total, au moins 144 personnes ont été tuées depuis jeudi soir au Kenya. Dimanche, 23 personnes ont été tuées à Naivasha, dont 14 brûlées vives dans leur maison. Cent-cinquante-cinq personnes accusées de meurtres et d'incendies volontaires ont été arrêtées dimanche soir à Nakuru et Naivasha, a annoncé lundi le chef de la police kényane, Mohamed Hussein Ali. En un mois, plus de 900 personnes ont été tuées dans les violences postélectorales et environ 250.000 personnes ont été déplacées. La persistance des violences depuis un mois a amené le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Alpha Oumar Konaré, a faire état dimanche de son inquiétude sur l'avenir du pays. M. Annan, arrivé au Kenya mardi passé, a réussi à organiser jeudi une première rencontre publique entre MM. Kibaki et Odinga, sans parvenir jusqu'à présent à obtenir un arrêt des affrontements. Au moins 40 personnes ont été tuées lors de nouvelles violences politico-ethniques au Kenya où policiers et émeutiers s'affrontaient hier, dans l'ouest du pays, sans que la médiation de Kofi Annan ne parvienne à briser la spirale meurtrière née de la contestation électorale. Au total, au moins 144 personnes ont été tuées depuis jeudi soir au Kenya. Dimanche, 23 personnes ont été tuées à Naivasha, dont 14 brûlées vives dans leur maison. Cent-cinquante-cinq personnes accusées de meurtres et d'incendies volontaires ont été arrêtées dimanche soir à Nakuru et Naivasha, a annoncé lundi le chef de la police kényane, Mohamed Hussein Ali. En un mois, plus de 900 personnes ont été tuées dans les violences postélectorales et environ 250.000 personnes ont été déplacées. La persistance des violences depuis un mois a amené le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Alpha Oumar Konaré, a faire état dimanche de son inquiétude sur l'avenir du pays. M. Annan, arrivé au Kenya mardi passé, a réussi à organiser jeudi une première rencontre publique entre MM. Kibaki et Odinga, sans parvenir jusqu'à présent à obtenir un arrêt des affrontements.