Cécilia représente la fin d'une hypocrisie exercée par l'entourage du Kaiser Sarkozy, notent Michaël Darmon et Yves Derai, les auteurs de «Ruptures», dans une conférence de presse tenue à Paris lundi dernier en revenant sur les conflits internes qui ont eu lieu lors de la campagne de Nicolas Sarkozy. Cécilia représente la fin d'une hypocrisie exercée par l'entourage du Kaiser Sarkozy, notent Michaël Darmon et Yves Derai, les auteurs de «Ruptures», dans une conférence de presse tenue à Paris lundi dernier en revenant sur les conflits internes qui ont eu lieu lors de la campagne de Nicolas Sarkozy. «On a décidé de raconter l'histoire de ce binôme politique hors du commun. Cécilia Sarkozy avait une influence, une certaine domination, mais on n'en parlait pas en public». Pour démontrer l'influence de Cécilia, les auteurs remontent à la période de la campagne électorale où deux équipes, le clan de Cécilia et les compagnons de route de Sarkozy, se sont beaucoup affrontés pour arracher la légitimité. Illustrant ces propos par la nomination de l'amie de Cécilia, Rachida Dati, qui s'est vue propulsée au poste de porte-parole de campagne sur une audacieuse décision de Cécilia, les auteurs démontrent ce rôle de forte influence de la Dame qui a osé claquer la porte du palais de l'Elysée. «Son absence sera très lourde à gérer car elle était sans doute la seule personne qui pouvait dire des choses dures à Sarkozy. Cette absence est certainement très conséquente pour lui». Une période d'acclimatation et de réadaptation serait nécessaire pour lui, selon les auteurs. Concernant l'éventuelle influence de l'actuelle compagne du Président Sarkozy, Carla Bruni, diront-ils, les choses sont différentes. Cette influence sera très difficile à exercer, car Sarkozy ne doit sa réussite qu'à Cécilia. Politiquement, elle n'appartient pas au même clan même si, elle aussi, renferme une forte personnalité. Elle va prendre une certaine responsabilité, mais sans plus. «Carla Bruni a certainement des idées sur la société et parfois, en contradiction avec le Président», concluent-ils. Un grand chapitre est réservé dans ce livre à la libération des infirmières bulgares détenues en Libye. On raconte deux voyages, l'un réservé à une prise de contact avec le leader de la Jamahiriya et un deuxième pour finaliser le projet et donner lieu à la naissance d'une certaine sympathie entre elle et Kadhafi au point où ce dernier «aurait souhaité que ses propres filles ressemblent à Cécilia». Pour cette affaire, Cécilia ira jusqu'à fixer un ultimatum au guide libyen, en pleine nuit, pour décoller avec les infirmières vers 6h du matin. Chose frappante, Cécilia a refusé de revoir Kadhafi lors de sa visite en France. Revenant sur Sarkozy, les auteurs parlent de ce qui parait être déterminant dans la personnalité politique du Président, à savoir la nature de la communication politique qui a changé, avec lui, la relation qui lie un politique à la société. Une manière qui intègre en amont la prise de décision pour donner, ce que les auteurs appellent la république d'opinion. Le revers de la médaille reste que cette façon de faire rend l'homme prisonnier de son charisme, d'autant plus qu'aujourd'hui, cette opinion lui échappe et il perd de jour en jour, sondages à l'appui, de sa popularité. Une autre chose frappante dans cette stratégie réside dans le fait de mettre toute la France en chantier pour donner l'illusion que tout redémarre. «Il a cette qualité de penser, faut-il lui reconnaître, que la société ne peut se transformer dans la brutalité». La muse de ce livre est le mot rupture, très cher à Sarkozy. Un terme qui surprend dès sa prononciation par Sarkozy, dira l'un des auteurs a fortiori que le président de la République n'aime pas les ruptures. A noter que le mot rupture est loin du sens que lui a donné Sarkozy, alors candidat à la magistrature. Enfin, il s'agit dans ce livre de mettre en exergue la «peoplcratie» mise en évidence par les spins doctors de l'Elysée et la manière dont procède vraiment le nouveau locataire de l'Elysée pour faire de la politique. Parfois, dans ce bouquin, les auteurs critiquent le mode de rupture qui peut même aller à l'encontre de la vraie rupture en occultant les sujets d'actualité qui ont fait que les Français l'élisent à la magistrature suprême. La dynamique du changement dans tous les sens élaborée par le Président français, dès son élection, est selon les auteurs une diversion pour donner l'impression qu'il est sur tous les fronts et que quelque chose se passe en France. Ce qui constitue une grande désillusion pour les Français qui ont été déçus par un pouvoir d'achat toujours malade. «On a décidé de raconter l'histoire de ce binôme politique hors du commun. Cécilia Sarkozy avait une influence, une certaine domination, mais on n'en parlait pas en public». Pour démontrer l'influence de Cécilia, les auteurs remontent à la période de la campagne électorale où deux équipes, le clan de Cécilia et les compagnons de route de Sarkozy, se sont beaucoup affrontés pour arracher la légitimité. Illustrant ces propos par la nomination de l'amie de Cécilia, Rachida Dati, qui s'est vue propulsée au poste de porte-parole de campagne sur une audacieuse décision de Cécilia, les auteurs démontrent ce rôle de forte influence de la Dame qui a osé claquer la porte du palais de l'Elysée. «Son absence sera très lourde à gérer car elle était sans doute la seule personne qui pouvait dire des choses dures à Sarkozy. Cette absence est certainement très conséquente pour lui». Une période d'acclimatation et de réadaptation serait nécessaire pour lui, selon les auteurs. Concernant l'éventuelle influence de l'actuelle compagne du Président Sarkozy, Carla Bruni, diront-ils, les choses sont différentes. Cette influence sera très difficile à exercer, car Sarkozy ne doit sa réussite qu'à Cécilia. Politiquement, elle n'appartient pas au même clan même si, elle aussi, renferme une forte personnalité. Elle va prendre une certaine responsabilité, mais sans plus. «Carla Bruni a certainement des idées sur la société et parfois, en contradiction avec le Président», concluent-ils. Un grand chapitre est réservé dans ce livre à la libération des infirmières bulgares détenues en Libye. On raconte deux voyages, l'un réservé à une prise de contact avec le leader de la Jamahiriya et un deuxième pour finaliser le projet et donner lieu à la naissance d'une certaine sympathie entre elle et Kadhafi au point où ce dernier «aurait souhaité que ses propres filles ressemblent à Cécilia». Pour cette affaire, Cécilia ira jusqu'à fixer un ultimatum au guide libyen, en pleine nuit, pour décoller avec les infirmières vers 6h du matin. Chose frappante, Cécilia a refusé de revoir Kadhafi lors de sa visite en France. Revenant sur Sarkozy, les auteurs parlent de ce qui parait être déterminant dans la personnalité politique du Président, à savoir la nature de la communication politique qui a changé, avec lui, la relation qui lie un politique à la société. Une manière qui intègre en amont la prise de décision pour donner, ce que les auteurs appellent la république d'opinion. Le revers de la médaille reste que cette façon de faire rend l'homme prisonnier de son charisme, d'autant plus qu'aujourd'hui, cette opinion lui échappe et il perd de jour en jour, sondages à l'appui, de sa popularité. Une autre chose frappante dans cette stratégie réside dans le fait de mettre toute la France en chantier pour donner l'illusion que tout redémarre. «Il a cette qualité de penser, faut-il lui reconnaître, que la société ne peut se transformer dans la brutalité». La muse de ce livre est le mot rupture, très cher à Sarkozy. Un terme qui surprend dès sa prononciation par Sarkozy, dira l'un des auteurs a fortiori que le président de la République n'aime pas les ruptures. A noter que le mot rupture est loin du sens que lui a donné Sarkozy, alors candidat à la magistrature. Enfin, il s'agit dans ce livre de mettre en exergue la «peoplcratie» mise en évidence par les spins doctors de l'Elysée et la manière dont procède vraiment le nouveau locataire de l'Elysée pour faire de la politique. Parfois, dans ce bouquin, les auteurs critiquent le mode de rupture qui peut même aller à l'encontre de la vraie rupture en occultant les sujets d'actualité qui ont fait que les Français l'élisent à la magistrature suprême. La dynamique du changement dans tous les sens élaborée par le Président français, dès son élection, est selon les auteurs une diversion pour donner l'impression qu'il est sur tous les fronts et que quelque chose se passe en France. Ce qui constitue une grande désillusion pour les Français qui ont été déçus par un pouvoir d'achat toujours malade.