La Cour d'Alger aura à se pencher sur 93 affaires qui vont des dilapidations des deniers publics, faux et usage de faux, crimes crapuleux, violences sexuelles… au terrorisme. La Cour d'Alger aura à se pencher sur 93 affaires qui vont des dilapidations des deniers publics, faux et usage de faux, crimes crapuleux, violences sexuelles… au terrorisme. La première session criminelle de la Cour d'Alger pour cette année s'ouvrira le 9 février et prendra fin le 8 mars prochain. Contrairement aux sessions précédentes, cette session n'est pas assez chargée. La Cour d'Alger aura, en effet, à se pencher sur 93 affaires seulement. Des affaires qui vont des dilapidations des deniers publics, faux et usage de faux, crimes crapuleux, violences sexuelles… au terrorisme. Et sur ce dernier chapitre, 15 affaires, dans lesquelles 24 personnes sont poursuivies, sont au programme. Une bonne partie des personnes impliquées dans ces affaires sont accusées d'appartenance à une organisation terroriste activant à l'étranger. D'autres accusés seront jugés pour propagande au profit d'organisations terroristes. De nombreux observateurs considèrent que cette session sera dominée par les dossiers portant sur les réseaux de recrutement de combattants pour le «djihad » en Irak. Mais le fait majeur qui retient le plus l'attention concerne la disparition du programme de plusieurs procès de terroristes, dont la réputation a largement dépassé les frontières du pays. Il en est ainsi de Hassan Hattab, l'ex-émir national et fondateur du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat), ainsi que de Amari Saïfi, plus connu sous l'appellation de Abderrazak El Para. Déjà cité à comparaître et condamné par contumace dans plusieurs affaires terroristes dans les précédentes sessions criminelles de différents cours, à l'exemple de celles de Batna, Tizi-Ouzou Boumerdès, Hassan Hattab est, cette fois-ci, absent des tablettes de la session criminelle de la cour d'Alger. Pourtant, Abou Hamza (son nom de guerre), est entre les mains de autorités et ce, depuis qu'il s'est rendu le 22 septembre dernier dans le but de bénéficier des dispoCharte pour la paix et la réconciliation nationale. De plus, dans toutes ses déclarations, le ministre de l'Intérieur a été on ne peut plus clair sur le cas de Hassan Hattab. Pour Noureddine Yazid Zerhouni, en effet, «Hattab doit s'expliquer devant la justice et éclaircir sa situation». En d'autres termes, l'ex-dirigeant du GSPC doit comparaître devant la justice pour répondre de ses crimes. Aussi une seule question s'impose. Mais alors où est passé Hassan Hattab ? Cette même interrogation est valable pour le cas de Abderrazak El Para dont le dossier est entouré d'un black-out total, alors qu'il a été cité à comparaître dans plusieurs affaires de terrorisme, mais il ne s'est jamais présenté au box des accusés. Une autre affaire, fort attendue par l'opinion publique, a elle aussi disparu du menu de la prochaine session criminelle de la Cour d'Alger. Il s'agit de l'affaire de la mutinerie de la prison de Serkadji, en février 1995, qui a fait, selon un bilan officiel, 96 morts. Le procès de Hamid Barki, gardien dans cette prison au moment des faits et accusé d'avoir introduit des armes au profit de mutins islamistes, n'est pas au programme pour des raisons qui restent inconnues. La première session criminelle de la Cour d'Alger pour cette année s'ouvrira le 9 février et prendra fin le 8 mars prochain. Contrairement aux sessions précédentes, cette session n'est pas assez chargée. La Cour d'Alger aura, en effet, à se pencher sur 93 affaires seulement. Des affaires qui vont des dilapidations des deniers publics, faux et usage de faux, crimes crapuleux, violences sexuelles… au terrorisme. Et sur ce dernier chapitre, 15 affaires, dans lesquelles 24 personnes sont poursuivies, sont au programme. Une bonne partie des personnes impliquées dans ces affaires sont accusées d'appartenance à une organisation terroriste activant à l'étranger. D'autres accusés seront jugés pour propagande au profit d'organisations terroristes. De nombreux observateurs considèrent que cette session sera dominée par les dossiers portant sur les réseaux de recrutement de combattants pour le «djihad » en Irak. Mais le fait majeur qui retient le plus l'attention concerne la disparition du programme de plusieurs procès de terroristes, dont la réputation a largement dépassé les frontières du pays. Il en est ainsi de Hassan Hattab, l'ex-émir national et fondateur du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat), ainsi que de Amari Saïfi, plus connu sous l'appellation de Abderrazak El Para. Déjà cité à comparaître et condamné par contumace dans plusieurs affaires terroristes dans les précédentes sessions criminelles de différents cours, à l'exemple de celles de Batna, Tizi-Ouzou Boumerdès, Hassan Hattab est, cette fois-ci, absent des tablettes de la session criminelle de la cour d'Alger. Pourtant, Abou Hamza (son nom de guerre), est entre les mains de autorités et ce, depuis qu'il s'est rendu le 22 septembre dernier dans le but de bénéficier des dispoCharte pour la paix et la réconciliation nationale. De plus, dans toutes ses déclarations, le ministre de l'Intérieur a été on ne peut plus clair sur le cas de Hassan Hattab. Pour Noureddine Yazid Zerhouni, en effet, «Hattab doit s'expliquer devant la justice et éclaircir sa situation». En d'autres termes, l'ex-dirigeant du GSPC doit comparaître devant la justice pour répondre de ses crimes. Aussi une seule question s'impose. Mais alors où est passé Hassan Hattab ? Cette même interrogation est valable pour le cas de Abderrazak El Para dont le dossier est entouré d'un black-out total, alors qu'il a été cité à comparaître dans plusieurs affaires de terrorisme, mais il ne s'est jamais présenté au box des accusés. Une autre affaire, fort attendue par l'opinion publique, a elle aussi disparu du menu de la prochaine session criminelle de la Cour d'Alger. Il s'agit de l'affaire de la mutinerie de la prison de Serkadji, en février 1995, qui a fait, selon un bilan officiel, 96 morts. Le procès de Hamid Barki, gardien dans cette prison au moment des faits et accusé d'avoir introduit des armes au profit de mutins islamistes, n'est pas au programme pour des raisons qui restent inconnues.