Les lycéens reviennent à la charge. Hier encore, la mobilisation était importante à Alger. Ainsi, après une brève accalmie, les élèves des classes terminales de plusieurs établissements de la capitale ont pris hier la décision d'entamer une grève ouverte en réaction à l'attitude du ministère de l'Education qui, d'après eux, «ne prend pas en considération leurs revendications.» «Nous avons pris la décision d'entamer une grève illimitée suite aux déclarations de M. Benbouzid. Nous, les élèves de terminale, nous n'avons plus rien à perdre. On nous a toujours pris pour des cobayes. Nous réclamons tout simplement l'allègement des programmes dans toutes les matières et la suppression du dernier tiers de leçons», pouvons-nous lire, à cet égard, dans un message des élèves de terminale du lycée Abdel Moumen à Rouïba, qui nous a été remis en mains propres par des lycéens grévistes, manifestant avec leurs camarades à Alger-centre juste devant les portes du lycée De Lacroix. «Celui qui n'a rien gagné, n'a aussi rien à perdre», nous diront d'autres encore qui sont venus d'El-Harrach, de Bach Djerrah, de Douéra, De Bordj El-Kiffan, et d'autres communes situées à la périphérie de la Capitale pour envoyer, une fois de plus, la balle dans le camp du ministère de l'Education. Pourtant, face à la mobilisation des lycéens, M. Benbouzid n'a pas cessé de les rassurer avec ces déclarations, proposant même certaines mesures qui pourraient augmenter leurs chances aux épreuves finales du baccalauréat. C'est dire donc que le ras-le-bol est loin d'être affaibli. Soulignons également que les lycéens maintiennent toujours leurs revendications, qui portent, rappelons-le, essentiellement sur la réduction immédiate du volume des nouveaux programmes dispensés depuis le début de l'année. Sur ce point, les lycéens récusent tout simplement le chiffre avancé par le ministre et qui fait état de 35 % du taux d'avancement des cours. Quant aux dernières mesures décidées par le département de Benbouzid, les lycéens ne cachent pas non plus leur scepticisme sur leur efficacité. Les lycéens reviennent à la charge. Hier encore, la mobilisation était importante à Alger. Ainsi, après une brève accalmie, les élèves des classes terminales de plusieurs établissements de la capitale ont pris hier la décision d'entamer une grève ouverte en réaction à l'attitude du ministère de l'Education qui, d'après eux, «ne prend pas en considération leurs revendications.» «Nous avons pris la décision d'entamer une grève illimitée suite aux déclarations de M. Benbouzid. Nous, les élèves de terminale, nous n'avons plus rien à perdre. On nous a toujours pris pour des cobayes. Nous réclamons tout simplement l'allègement des programmes dans toutes les matières et la suppression du dernier tiers de leçons», pouvons-nous lire, à cet égard, dans un message des élèves de terminale du lycée Abdel Moumen à Rouïba, qui nous a été remis en mains propres par des lycéens grévistes, manifestant avec leurs camarades à Alger-centre juste devant les portes du lycée De Lacroix. «Celui qui n'a rien gagné, n'a aussi rien à perdre», nous diront d'autres encore qui sont venus d'El-Harrach, de Bach Djerrah, de Douéra, De Bordj El-Kiffan, et d'autres communes situées à la périphérie de la Capitale pour envoyer, une fois de plus, la balle dans le camp du ministère de l'Education. Pourtant, face à la mobilisation des lycéens, M. Benbouzid n'a pas cessé de les rassurer avec ces déclarations, proposant même certaines mesures qui pourraient augmenter leurs chances aux épreuves finales du baccalauréat. C'est dire donc que le ras-le-bol est loin d'être affaibli. Soulignons également que les lycéens maintiennent toujours leurs revendications, qui portent, rappelons-le, essentiellement sur la réduction immédiate du volume des nouveaux programmes dispensés depuis le début de l'année. Sur ce point, les lycéens récusent tout simplement le chiffre avancé par le ministre et qui fait état de 35 % du taux d'avancement des cours. Quant aux dernières mesures décidées par le département de Benbouzid, les lycéens ne cachent pas non plus leur scepticisme sur leur efficacité.