Dans son livre-enquête ‘'Main basse sur Alger'', l'auteur met en lumière les non-dits. «Où sont passés les 500 millions de francs de l'époque (entre 4 et 6 milliards d'euros) ?» s'interroge l'auteur qui lève un pan de voile sur un épisode obscur de l'histoire coloniale. Dans son livre-enquête ‘'Main basse sur Alger'', l'auteur met en lumière les non-dits. «Où sont passés les 500 millions de francs de l'époque (entre 4 et 6 milliards d'euros) ?» s'interroge l'auteur qui lève un pan de voile sur un épisode obscur de l'histoire coloniale. Journaliste d'investigation, Pierre Péan part à l'assaut d'un fait historique pour démêler les fils de l'écheveau d'un pillage éhonté lors de l'expédition française sur la Régence d'Alger en 1830, dont le corps expéditionnaire était conduit par le général de Bourmont. Cette histoire, consignée dans les manuels scolaires et que les officiels liaient à la réponse du roi Charles X au geste du dey Hussein Pacha de souffleter de son éventail en plume de paon le consul français Pierre Deval, n'était, en fait, qu'un geste d'humeur qui servira, de prétexte officiel à la colonisation de l'Algérie. Dans son livre-enquête ‘'Main basse sur Alger'', l'auteur met en lumière les non-dits. «Où sont passés les 500 millions de francs de l'époque (entre 4 et 6 milliards d'euros) ?» s'interroge l'auteur qui lève un pan de voile sur un épisode obscur de l'histoire coloniale. Après avoir fureté dans les archives, le journaliste réussit à faire dissiper des zones d'ombres à propos de l'expédition de 1830. De fil en aiguille, le journaliste oppose à la prétendue piraterie de la marine de la Régence d'Alger brandie par le roi de France et l'affront essuyé par le consul de France, Pierre Deval, une contre-vérité. Car, selon l'auteur de "Main basse sur Alger", apporte la démonstration cinglante que l'expédition n'était qu'un prétexte pour faire main basse sur le trésor de la Régence. A titre de rappel historique et pour étayer son analyse, l'auteur nous invite à voir de plus prés certains rapports ayant présidé à une certaine époque. «Pour son entreprise, le roi de France avait trouvé un précieux associé en la personne du général de Bourmont, ministre de la Guerre en quête d'un important fait d'armes pour se racheter d'avoir déserté lors de la bataille de Waterloo (Belgique) où les alliés européens avaient brisé l'armée de Napoléon, le 15 juin 1815. Dès lors, les préparatifs de l'expédition prendront plus de trois ans avant que ne débarquent, le 13 juin 1830, à Sidi Fredj, les 37.617 soldats formant le corps expéditionnaire. Commencent alors les pillages et autres dilapidations…». Le long de l'ouvrage de 271 pages, l'auteur mène une longue enquête qui le conduira, – documents à l'appui tel le rapport de la préfecture de police établi en 1852– à balayer ce qui est inscrit sur les tableaux noirs et dans les livres scolaires : se venger du coup de l'éventail. Que non. Dans une forme interrogative, l'auteur met en avant d'autres motifs ayant présidé au pillage des immenses trésors de la Régence d'Alger. «Et si cette conquête avait été menée dans le seul but d'accaparer le butin de la Régence d'Alger destiné à servir de fonds secrets à Charles X pour corrompre et retourner le corps électoral ?». Quand bien même une partie du butin servira à subvenir aux besoins du corps expéditionnaire, la plus grande partie du trésor constitué de pièces d'or, de mocos et de piastres fortes d'Espagne et du Portugal, de boudjous d'Alger, etc., finira, selon l'auteur, dans l'escarcelle des militaires, de fonctionnaires des finances, de banquiers, de négociants, d'aventuriers et surtout dans les poches du roi de France. Une manne estimée à plus de 500 millions de francs de l'époque (l'équivalent de plus de 4 milliards d'euros) a atterri dans la besace des heureux bénéficiaires, affirme Pierre Péan comme Louis-Philippe, la duchesse de Berry ou encore les aïeuls de la maison Schneider et d'Ernest Antoine Seillère, l'actuel président du Mouvement des entrepreneurs de France (Medef) qui, à la faveur de leurs accointances avaient obtenu le marché d'approvisionnement du corps expéditionnaire. «A combien s'est élevé leur bénéfice dans cette affaire ?» s'est interrogé Pierre Péan. «Apparemment suffisamment pour prendre un nouvel essor et devenir les plus grands sidérurgistes de l'industrie française», répond-il en précisant avoir rencontré le président du Medef au cours de son enquête. Dans cette chasse à la vérité, Pierre Péan fait restituer la vérité en faisant revivre de grands aventuriers et ce, à travers Jean-Baptiste Flandin qui s'est battu, est-il écrit dans le synopsis, pour dénoncer les pilleurs. Soulignons que l'ouvrage a été édité aussi par Editions Chihab. «Main basse sur Alger, enquête sur un pillage (juillet 1830)», de Pierre Péan, 271 pages, éd. Chihab, prix public :500 DA Journaliste d'investigation, Pierre Péan part à l'assaut d'un fait historique pour démêler les fils de l'écheveau d'un pillage éhonté lors de l'expédition française sur la Régence d'Alger en 1830, dont le corps expéditionnaire était conduit par le général de Bourmont. Cette histoire, consignée dans les manuels scolaires et que les officiels liaient à la réponse du roi Charles X au geste du dey Hussein Pacha de souffleter de son éventail en plume de paon le consul français Pierre Deval, n'était, en fait, qu'un geste d'humeur qui servira, de prétexte officiel à la colonisation de l'Algérie. Dans son livre-enquête ‘'Main basse sur Alger'', l'auteur met en lumière les non-dits. «Où sont passés les 500 millions de francs de l'époque (entre 4 et 6 milliards d'euros) ?» s'interroge l'auteur qui lève un pan de voile sur un épisode obscur de l'histoire coloniale. Après avoir fureté dans les archives, le journaliste réussit à faire dissiper des zones d'ombres à propos de l'expédition de 1830. De fil en aiguille, le journaliste oppose à la prétendue piraterie de la marine de la Régence d'Alger brandie par le roi de France et l'affront essuyé par le consul de France, Pierre Deval, une contre-vérité. Car, selon l'auteur de "Main basse sur Alger", apporte la démonstration cinglante que l'expédition n'était qu'un prétexte pour faire main basse sur le trésor de la Régence. A titre de rappel historique et pour étayer son analyse, l'auteur nous invite à voir de plus prés certains rapports ayant présidé à une certaine époque. «Pour son entreprise, le roi de France avait trouvé un précieux associé en la personne du général de Bourmont, ministre de la Guerre en quête d'un important fait d'armes pour se racheter d'avoir déserté lors de la bataille de Waterloo (Belgique) où les alliés européens avaient brisé l'armée de Napoléon, le 15 juin 1815. Dès lors, les préparatifs de l'expédition prendront plus de trois ans avant que ne débarquent, le 13 juin 1830, à Sidi Fredj, les 37.617 soldats formant le corps expéditionnaire. Commencent alors les pillages et autres dilapidations…». Le long de l'ouvrage de 271 pages, l'auteur mène une longue enquête qui le conduira, – documents à l'appui tel le rapport de la préfecture de police établi en 1852– à balayer ce qui est inscrit sur les tableaux noirs et dans les livres scolaires : se venger du coup de l'éventail. Que non. Dans une forme interrogative, l'auteur met en avant d'autres motifs ayant présidé au pillage des immenses trésors de la Régence d'Alger. «Et si cette conquête avait été menée dans le seul but d'accaparer le butin de la Régence d'Alger destiné à servir de fonds secrets à Charles X pour corrompre et retourner le corps électoral ?». Quand bien même une partie du butin servira à subvenir aux besoins du corps expéditionnaire, la plus grande partie du trésor constitué de pièces d'or, de mocos et de piastres fortes d'Espagne et du Portugal, de boudjous d'Alger, etc., finira, selon l'auteur, dans l'escarcelle des militaires, de fonctionnaires des finances, de banquiers, de négociants, d'aventuriers et surtout dans les poches du roi de France. Une manne estimée à plus de 500 millions de francs de l'époque (l'équivalent de plus de 4 milliards d'euros) a atterri dans la besace des heureux bénéficiaires, affirme Pierre Péan comme Louis-Philippe, la duchesse de Berry ou encore les aïeuls de la maison Schneider et d'Ernest Antoine Seillère, l'actuel président du Mouvement des entrepreneurs de France (Medef) qui, à la faveur de leurs accointances avaient obtenu le marché d'approvisionnement du corps expéditionnaire. «A combien s'est élevé leur bénéfice dans cette affaire ?» s'est interrogé Pierre Péan. «Apparemment suffisamment pour prendre un nouvel essor et devenir les plus grands sidérurgistes de l'industrie française», répond-il en précisant avoir rencontré le président du Medef au cours de son enquête. Dans cette chasse à la vérité, Pierre Péan fait restituer la vérité en faisant revivre de grands aventuriers et ce, à travers Jean-Baptiste Flandin qui s'est battu, est-il écrit dans le synopsis, pour dénoncer les pilleurs. Soulignons que l'ouvrage a été édité aussi par Editions Chihab. «Main basse sur Alger, enquête sur un pillage (juillet 1830)», de Pierre Péan, 271 pages, éd. Chihab, prix public :500 DA