Dans une mise au point qui se veut une réponse aux dernières déclarations du secrétaire général de l'ONU, le Front Polisario considère que «l'absence de progrès dans les négociations à Manhasset est due au rejet par le Maroc du contenu de la résolution 1754 du Conseil de sécurité", a indiqué son représentant auprès des Nations unies à New York, M. Ahmed Boukhari. Le secrétaire général de l'ONU avait déclaré que « les positions du Maroc et du Front Polisario lors des négociations tenues dernièrement à Manhasset sont demeurées très éloignées par rapport aux moyens de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara Occidental », affirmation que rejette en bloc le Front Polisario. Ahmed Boukhari souligne que le Maroc « a opté pour le maintien de l'attitude de blocage qui empêche la tenue du référendum d'autodétermination malgré la signature des Accords de Houston ». En effet, de l'avis de tous les observateurs, le Maroc, même en venant à Manhasset, a déjà miné ces négociations avec son plan d'autonomie qu'il présente comme seule et unique proposition dans ces discussions. Une position d'autant plus anachronique que la communauté internationale s'attendait, après le refus d'appliquer le plan Baker, à une évolution plus lucide de la part des autorités marocaines. Pire, elles ont non seulement bloqué ce plan, mais bataillé pour son annulation. Et, dans ce jeu, les Marocains auront énormément profité des appuis multiformes de lobbys très puissants. Cette situation et cette intransigeance continues de la part des autorités marocaines constituent, selon les Sahraouis, « un danger pour la poursuite des discussions en vue d'un processus de paix ». Le représentant saharien auprès des Nations unies à New York, en l'occurrence Ahmed Boukhari, insiste pour que la tournée dans la région, courant février, de l'envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara Occidental, M. Peter Van Walsum, « soit mise à profit pour convaincre les autorités marocaines d'engager des négociations substantielles, comme demandé par le Conseil de sécurité, et ouvrir ainsi des perspectives positives pour la paix dans la région ». Le diplomate sahraoui qui a également abordé la question des droits de l'Homme que ne cessent de bafouer les autorités marocaines dans les territoires occupés du Sahara Occidental, a soutenu que ces violations répétées «constituent toujours un motif de grande préoccupation pour le Front Polisario, préoccupation qui est aussi partagée par les Nations unies, le Haut Commissariat de l'Onu pour les droits de l'Homme et par nombre d'organisations humanitaires indépendantes comme Amnesty International et Human Rights Watch». Questionné sur la déclaration faite jeudi par le porte-parole du département d'Etat, M. Sean McCormack, soulignant que les Etats-Unis appuient la position des Nations unies dans la recherche d'une solution au conflit du Sahara Occidental, Boukhari a relevé «une certaine prudence» qui caractérise la position américaine sur le dossier. Le Front Polisario est convaincu que «les Etats-Unis auront toujours une sensibilité envers la légalité internationale et le respect du droit des peuples à l'autodétermination ». « La solution pacifique au conflit du Sahara Occidental ne peut pas être atteinte dans l'ignorance de la légalité internationale, de la position de l'Afrique et de son organisation continentale et des positions justes d'autres puissances régionales qui appuient et soutiennent le recours à un référendum d'autodétermination", a-t-il affirmé. Dans une mise au point qui se veut une réponse aux dernières déclarations du secrétaire général de l'ONU, le Front Polisario considère que «l'absence de progrès dans les négociations à Manhasset est due au rejet par le Maroc du contenu de la résolution 1754 du Conseil de sécurité", a indiqué son représentant auprès des Nations unies à New York, M. Ahmed Boukhari. Le secrétaire général de l'ONU avait déclaré que « les positions du Maroc et du Front Polisario lors des négociations tenues dernièrement à Manhasset sont demeurées très éloignées par rapport aux moyens de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara Occidental », affirmation que rejette en bloc le Front Polisario. Ahmed Boukhari souligne que le Maroc « a opté pour le maintien de l'attitude de blocage qui empêche la tenue du référendum d'autodétermination malgré la signature des Accords de Houston ». En effet, de l'avis de tous les observateurs, le Maroc, même en venant à Manhasset, a déjà miné ces négociations avec son plan d'autonomie qu'il présente comme seule et unique proposition dans ces discussions. Une position d'autant plus anachronique que la communauté internationale s'attendait, après le refus d'appliquer le plan Baker, à une évolution plus lucide de la part des autorités marocaines. Pire, elles ont non seulement bloqué ce plan, mais bataillé pour son annulation. Et, dans ce jeu, les Marocains auront énormément profité des appuis multiformes de lobbys très puissants. Cette situation et cette intransigeance continues de la part des autorités marocaines constituent, selon les Sahraouis, « un danger pour la poursuite des discussions en vue d'un processus de paix ». Le représentant saharien auprès des Nations unies à New York, en l'occurrence Ahmed Boukhari, insiste pour que la tournée dans la région, courant février, de l'envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara Occidental, M. Peter Van Walsum, « soit mise à profit pour convaincre les autorités marocaines d'engager des négociations substantielles, comme demandé par le Conseil de sécurité, et ouvrir ainsi des perspectives positives pour la paix dans la région ». Le diplomate sahraoui qui a également abordé la question des droits de l'Homme que ne cessent de bafouer les autorités marocaines dans les territoires occupés du Sahara Occidental, a soutenu que ces violations répétées «constituent toujours un motif de grande préoccupation pour le Front Polisario, préoccupation qui est aussi partagée par les Nations unies, le Haut Commissariat de l'Onu pour les droits de l'Homme et par nombre d'organisations humanitaires indépendantes comme Amnesty International et Human Rights Watch». Questionné sur la déclaration faite jeudi par le porte-parole du département d'Etat, M. Sean McCormack, soulignant que les Etats-Unis appuient la position des Nations unies dans la recherche d'une solution au conflit du Sahara Occidental, Boukhari a relevé «une certaine prudence» qui caractérise la position américaine sur le dossier. Le Front Polisario est convaincu que «les Etats-Unis auront toujours une sensibilité envers la légalité internationale et le respect du droit des peuples à l'autodétermination ». « La solution pacifique au conflit du Sahara Occidental ne peut pas être atteinte dans l'ignorance de la légalité internationale, de la position de l'Afrique et de son organisation continentale et des positions justes d'autres puissances régionales qui appuient et soutiennent le recours à un référendum d'autodétermination", a-t-il affirmé.