Depuis vendredi passé, ce cycle de violences récurrentes est de nouveau au devant de la scène avec la prise de la capitale Ndjaména par des groupes rebelles venus en pick-up depuis 800 km de la ville après avoir traversé la frontière soudanaise où ils étaient basés. Depuis vendredi passé, ce cycle de violences récurrentes est de nouveau au devant de la scène avec la prise de la capitale Ndjaména par des groupes rebelles venus en pick-up depuis 800 km de la ville après avoir traversé la frontière soudanaise où ils étaient basés. Quelques heures d'affrontements avec les troupes gouvernementales auront suffi à des groupes rebelles venus depuis la frontière soudanaise pour prendre le contrôle de la capitale Ndjaména. Les risques d'extension de cette instabilité sur toute la sous-région, et notamment le Darfour voisin, ont amené l'Assemblée générale de l'UA réunie à Addis Abeba à vigoureusement condamner cette logique des coups de force pour renverser les gouvernements légitimes. L'histoire du Tchad, depuis son accession à l'indépendance au tout début des années 1960, se confond avec la «tradition» des coups de force rebelles pour le renversement des régimes légitimes en place et la prise de pouvoir par la force. Depuis vendredi passé, ce cycle de violences récurrentes est de nouveau au devant de la scène avec la prise de la capitale Ndjaména par des groupes rebelles venus en pick-up depuis 800 km de la ville après avoir traversé la frontière soudanaise où ils étaient basés. Annoncé comme étant toujours en poste à la présidence, le président tchadien Idriss Déby a informé le Conseil de sécurité de l'ONU de son intention d'utiliser son droit de défendre l'intégrité de son pays en répondant aux agressions rebelles par la possibilité de les poursuivre jusqu'en territoire soudanais frontalier. On sait que les relations entre les deux pays sont au plus bas depuis plusieurs mois, chacun des deux accusant l'autre de permettre l'utilisation de son territoire comme base arrière à différents groupes rebelles désireux de renverser les régimes respectifs. C'est cette situation extrêmement dangereuse pour toute la sous région qui avait amené, la semaine dernière, l'Union européenne à autoriser le déploiement d'une force (l'Eufor) dans l'Est du Tchad et en République centrafricaine. La bataille de Ndjaména a d'ailleurs été lancée au moment même où le déploiement de ladite force venait de commencer. Actualité oblige, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine réunis en Assemblée générale dans la capitale éthiopienne, Addis Abeba, ont immédiatement inscrit la situation au Tchad comme point principal de leurs discussions. Le tout nouveau président de la Commission de l'UA, le ministre gabonais des Affaires étrangères, Jean Ping, a fait savoir que : «la situation au Tchad est un important sujet de préoccupation. Il y a déjà eu des résolutions de l'UA pour dire que l'Union n'acceptera jamais plus de changements de gouvernements anticonstitutionnels parmi ses membres». Le chef de la diplomatie gabonaise faisait ainsi allusion à la résolution d'Alger qui avait proscrit tout changement par la force et appelé l'ensemble des membres de l'UA à refuser tous liens diplomatiques ou autres avec les éventuels pays incriminés. Pour sa part, et à l'issue des travaux, l'UA a rendu public un communiqué qui prend une position radicale et condamne sans ambages le coup de force. «L'Assemblée de l'UA condamne fermement l'attaque perpétrée par des groupes armés contre le gouvernement tchadien et exige qu'un terme soit immédiatement mis à ces attaques et à ce bain de sang». Le communiqué appelle également « toutes les parties à renoncer à l'usage de la force et à ouvrir sans attendre un dialogue». Le président congolais, Denis Sassou N'Guesso et le guide de la Révolution libyenne, Guaddafi, ont aussi été chargés de mener l'action de médiation nécessaire. Ces évènements interviennent doit-on aussi préciser au moment où la communauté internationale avait mis les bouchées doubles en vue de ramener la paix et la sécurité au Darfour voisin par notamment la décision de lancer le processus de déploiement de la force hybride ONU-UA conformément aux accords de la réunion internationale tenue à Paris en août passé puis avalisée par le Conseil de sécurité de l'ONU. Conscient de la gravité de la situation et de la traditionnelle implication de son pays dans les affaires tchadiennes, le président français, Nicholas Sarkozy a eu, en fin de matinée d'hier, un long entretien téléphonique avec son homologue tchadien, Idriss Déby à qui il a confirmé l'envoi d'un premier contingent de 150 soldats pour renforcer le potentiel déjà sur place du dispositif «Epervier». De même que Sarkozy a confirmé les dispositions prises pour que l'armée française présente sur les lieux prenne sous sa responsabilité le processus de rapatriement des quelque deux milliers de ressortissants étrangers présents essentiellement dans la capitale Ndjaména. Quelques heures d'affrontements avec les troupes gouvernementales auront suffi à des groupes rebelles venus depuis la frontière soudanaise pour prendre le contrôle de la capitale Ndjaména. Les risques d'extension de cette instabilité sur toute la sous-région, et notamment le Darfour voisin, ont amené l'Assemblée générale de l'UA réunie à Addis Abeba à vigoureusement condamner cette logique des coups de force pour renverser les gouvernements légitimes. L'histoire du Tchad, depuis son accession à l'indépendance au tout début des années 1960, se confond avec la «tradition» des coups de force rebelles pour le renversement des régimes légitimes en place et la prise de pouvoir par la force. Depuis vendredi passé, ce cycle de violences récurrentes est de nouveau au devant de la scène avec la prise de la capitale Ndjaména par des groupes rebelles venus en pick-up depuis 800 km de la ville après avoir traversé la frontière soudanaise où ils étaient basés. Annoncé comme étant toujours en poste à la présidence, le président tchadien Idriss Déby a informé le Conseil de sécurité de l'ONU de son intention d'utiliser son droit de défendre l'intégrité de son pays en répondant aux agressions rebelles par la possibilité de les poursuivre jusqu'en territoire soudanais frontalier. On sait que les relations entre les deux pays sont au plus bas depuis plusieurs mois, chacun des deux accusant l'autre de permettre l'utilisation de son territoire comme base arrière à différents groupes rebelles désireux de renverser les régimes respectifs. C'est cette situation extrêmement dangereuse pour toute la sous région qui avait amené, la semaine dernière, l'Union européenne à autoriser le déploiement d'une force (l'Eufor) dans l'Est du Tchad et en République centrafricaine. La bataille de Ndjaména a d'ailleurs été lancée au moment même où le déploiement de ladite force venait de commencer. Actualité oblige, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine réunis en Assemblée générale dans la capitale éthiopienne, Addis Abeba, ont immédiatement inscrit la situation au Tchad comme point principal de leurs discussions. Le tout nouveau président de la Commission de l'UA, le ministre gabonais des Affaires étrangères, Jean Ping, a fait savoir que : «la situation au Tchad est un important sujet de préoccupation. Il y a déjà eu des résolutions de l'UA pour dire que l'Union n'acceptera jamais plus de changements de gouvernements anticonstitutionnels parmi ses membres». Le chef de la diplomatie gabonaise faisait ainsi allusion à la résolution d'Alger qui avait proscrit tout changement par la force et appelé l'ensemble des membres de l'UA à refuser tous liens diplomatiques ou autres avec les éventuels pays incriminés. Pour sa part, et à l'issue des travaux, l'UA a rendu public un communiqué qui prend une position radicale et condamne sans ambages le coup de force. «L'Assemblée de l'UA condamne fermement l'attaque perpétrée par des groupes armés contre le gouvernement tchadien et exige qu'un terme soit immédiatement mis à ces attaques et à ce bain de sang». Le communiqué appelle également « toutes les parties à renoncer à l'usage de la force et à ouvrir sans attendre un dialogue». Le président congolais, Denis Sassou N'Guesso et le guide de la Révolution libyenne, Guaddafi, ont aussi été chargés de mener l'action de médiation nécessaire. Ces évènements interviennent doit-on aussi préciser au moment où la communauté internationale avait mis les bouchées doubles en vue de ramener la paix et la sécurité au Darfour voisin par notamment la décision de lancer le processus de déploiement de la force hybride ONU-UA conformément aux accords de la réunion internationale tenue à Paris en août passé puis avalisée par le Conseil de sécurité de l'ONU. Conscient de la gravité de la situation et de la traditionnelle implication de son pays dans les affaires tchadiennes, le président français, Nicholas Sarkozy a eu, en fin de matinée d'hier, un long entretien téléphonique avec son homologue tchadien, Idriss Déby à qui il a confirmé l'envoi d'un premier contingent de 150 soldats pour renforcer le potentiel déjà sur place du dispositif «Epervier». De même que Sarkozy a confirmé les dispositions prises pour que l'armée française présente sur les lieux prenne sous sa responsabilité le processus de rapatriement des quelque deux milliers de ressortissants étrangers présents essentiellement dans la capitale Ndjaména.