Comme prévue par l'Intersyndicale des syndicats autonomes de la Fonction publique, la grève des 10, 11 et 12 février prochains aura bel et bien lieu. Comme prévue par l'Intersyndicale des syndicats autonomes de la Fonction publique, la grève des 10, 11 et 12 février prochains aura bel et bien lieu. Les sept syndicats autonomes activant sous la casquette de cette structure que sont le Snapap (Syndicat national des personnels de l'administration publique) le Cnapest ( Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique), le Cla (Coordination des lycées d'Algérie), le Snte (Syndicat national des travailleurs de l'éducation), le Satef (Syndicat des travailleurs de l'éducation et de la formation), le Snpepm (syndicat des professeurs du paramédical) ainsi que la CECA (Coordination des enseignants contractuels d'Alger), l'ont, en effet, confirmé vendredi dernier lors d'une réunion tenue au siège du Snapap. «Cette grève exprime la volonté des fonctionnaires de vaincre la peur», a indiqué d'emblée Mme Nassira Ghozlane, secrétaire générale du Snapap, hier lors d'une conférence de presse, avant d'ajouter, menaçante, que «cette grève est annonciatrice d'autres actions de protestation ». Elle a pointé un doigt accusateur en direction des pouvoirs publics qui, a-t-elle souligné, «refusent d'ouvrir le dialogue avec les syndicats autonomes qui sont les véritables représentants des fonctionnaires et font la sourde oreille ». Dans la même veine, Mohamed Salem Sadali, secrétaire général du Satef, considère que «ce sont les travailleurs de la Fonction publique qui ont décidé d'aller vers le mouvement de grève suite au refus des pouvoirs publics d'entamer le dialogue». Ces derniers sont accusés par Sadali «d'agir dans l'opacité s'agissant de l'élaboration des statuts particuliers». «Or, a-t-il soutenu, les syndicats autonomes sont une chance pour l'Algérie de par le rôle social important qu'ils jouent», estimant par ailleurs que «si les pouvoirs publics ouvrent le dialogue, le risque d'une explosion sociale qui guette le pays sera atténué». En somme pour le conférencier, il est impératif «de réhabiliter les organes de médiation». Plaidant à l'unisson pour le renforcement du pouvoir d'achat des fonctionnaires, entendre une augmentation conséquente des salaires, les responsables syndicaux ont critiqué les dernières mesures du gouvernement portant sur la subvention de quelques produits de première nécessité. Ces syndicats qui ont rejeté la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique ont ainsi déposé, auprès des services du Chef du gouvernement, samedi dernier, un préavis de grève de trois jours pour les 10, 11 et 12 février. Lors de ce dernier jour, les membres des conseils nationaux de ces syndicats comptent tenir un rassemblement devant le Palais du gouvernement. Leurs revendications portent, entre autres, sur l'augmentation des salaires, l'abrogation de l'article 87 bis et l'augmentation de la valeur indiciaire du point que la nouvelle grille des salaires a porté à hauteur de 45 DA, alors qu'il n'était que de 25 DA dans l'ancienne loi. Ils demandent aussi l'ouverture des négociations sur les statuts particuliers et les régimes indemnitaires, l'intégration des enseignants contractuels, la titularisation des vacataires avec la création de nouveaux postes budgétaires et l'instauration d'une pension de retraite, qui soit «en harmonie avec le pouvoir d'achat». Il est fort probable que les sections du CNES (Conseil national des enseignants du supérieur) qui n'adhèrent pas à la ligne de conduite de la direction actuelle de ce syndicat, rejoignent le mouvement de grève de dimanche prochain. Pour rappel, une autre grève, à l'appel de la Coordination des syndicats autonomes de la Fonction publique, qui regroupe 12 syndicats, aura lieu les 24, 25 et 26 février. Les sept syndicats autonomes activant sous la casquette de cette structure que sont le Snapap (Syndicat national des personnels de l'administration publique) le Cnapest ( Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique), le Cla (Coordination des lycées d'Algérie), le Snte (Syndicat national des travailleurs de l'éducation), le Satef (Syndicat des travailleurs de l'éducation et de la formation), le Snpepm (syndicat des professeurs du paramédical) ainsi que la CECA (Coordination des enseignants contractuels d'Alger), l'ont, en effet, confirmé vendredi dernier lors d'une réunion tenue au siège du Snapap. «Cette grève exprime la volonté des fonctionnaires de vaincre la peur», a indiqué d'emblée Mme Nassira Ghozlane, secrétaire générale du Snapap, hier lors d'une conférence de presse, avant d'ajouter, menaçante, que «cette grève est annonciatrice d'autres actions de protestation ». Elle a pointé un doigt accusateur en direction des pouvoirs publics qui, a-t-elle souligné, «refusent d'ouvrir le dialogue avec les syndicats autonomes qui sont les véritables représentants des fonctionnaires et font la sourde oreille ». Dans la même veine, Mohamed Salem Sadali, secrétaire général du Satef, considère que «ce sont les travailleurs de la Fonction publique qui ont décidé d'aller vers le mouvement de grève suite au refus des pouvoirs publics d'entamer le dialogue». Ces derniers sont accusés par Sadali «d'agir dans l'opacité s'agissant de l'élaboration des statuts particuliers». «Or, a-t-il soutenu, les syndicats autonomes sont une chance pour l'Algérie de par le rôle social important qu'ils jouent», estimant par ailleurs que «si les pouvoirs publics ouvrent le dialogue, le risque d'une explosion sociale qui guette le pays sera atténué». En somme pour le conférencier, il est impératif «de réhabiliter les organes de médiation». Plaidant à l'unisson pour le renforcement du pouvoir d'achat des fonctionnaires, entendre une augmentation conséquente des salaires, les responsables syndicaux ont critiqué les dernières mesures du gouvernement portant sur la subvention de quelques produits de première nécessité. Ces syndicats qui ont rejeté la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique ont ainsi déposé, auprès des services du Chef du gouvernement, samedi dernier, un préavis de grève de trois jours pour les 10, 11 et 12 février. Lors de ce dernier jour, les membres des conseils nationaux de ces syndicats comptent tenir un rassemblement devant le Palais du gouvernement. Leurs revendications portent, entre autres, sur l'augmentation des salaires, l'abrogation de l'article 87 bis et l'augmentation de la valeur indiciaire du point que la nouvelle grille des salaires a porté à hauteur de 45 DA, alors qu'il n'était que de 25 DA dans l'ancienne loi. Ils demandent aussi l'ouverture des négociations sur les statuts particuliers et les régimes indemnitaires, l'intégration des enseignants contractuels, la titularisation des vacataires avec la création de nouveaux postes budgétaires et l'instauration d'une pension de retraite, qui soit «en harmonie avec le pouvoir d'achat». Il est fort probable que les sections du CNES (Conseil national des enseignants du supérieur) qui n'adhèrent pas à la ligne de conduite de la direction actuelle de ce syndicat, rejoignent le mouvement de grève de dimanche prochain. Pour rappel, une autre grève, à l'appel de la Coordination des syndicats autonomes de la Fonction publique, qui regroupe 12 syndicats, aura lieu les 24, 25 et 26 février.