Les syndicats autonomes de la Fonction publique ne démordent pas et, de nouveau, ils ont décidé de mettre la pression sur les pouvoirs publics en sonnant le rappel de leurs troupes pour un autre mouvement de grève, prévu au mois d'avril prochain. Les modalités de ce énième débrayage ont été, hier, au centre des réunions tenues séparément des deux principaux animateurs du mouvement protestataire, à savoir la coordination des syndicats autonomes qui regroupe 12 syndicats et l'Intersyndicale qui, quant à elle, regroupe 7 syndicats. Si le principe de la grève fait l'unanimité, les débats, très intenses au demeurant, selon quelques indiscrétions qui ont filtré de ces deux conclaves, portent essentiellement sur la durée du mot d'ordre de grève et de sa date. Ainsi du côté de l'Intersyndicale, la proposition d'une grève d'une semaine émise par le Cnapest, décision prise lors de son dernier conseil national, ne semble pas faire l'unanimité parmi les autres composantes de cette structure, dont principalement le Snapap (aile Rachid Malaoui) et le Cla. En tout cas, c'est ce que nous a indiqué hier Ali Lamdani, membre de la direction du Cnapest. Lamdani a, par ailleurs, estimé que le débat portait aussi sur l'éventualité d'aller à la grève en compagnie de la coordination des syndicats autonomes. Il faut dire que des tentatives sérieuses de coordonner les actions des deux structures, n'ont pas cessé ces derniers temps et tout indique que la prochaine grève scellera «l'unité des rangs» des représentants des fonctionnaires pour la première fois depuis le début de la tension sociale. Est-il besoin de rappeler que les grèves déclenchées par les deux structures jusqu'à maintenant, dont les dernières ont eu lieu à l'appel de la coordination les 24, 25 et 26 février derniers et les 10, 11 et 12 février à l'initiative de l'Intersyndicale, se sont faites en rangs dispersés. Lamdani a déclaré que le Cnapest est favorable à une action commune. Et c'est le même son de cloche au sein de la coordination. Lyes Merabet, son porte-parole, joint hier avant la fin de la réunion, a confirmé la volonté des membres de la coordination d'aller dans ce sens. Avec cette grève annoncée du mois d'avril les syndicats autonomes ne fléchissent pas, loin s'en faut, malgré les menaces à peine voilées du gouvernement. «Nous irons jusqu'au bout pour satisfaire nos revendications» a soutenu Merabet. Les syndicats autonomes, pour rappel, rejettent la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique. Comme ils n'ont pas aussi apprécié sa mise en application, décidée par le gouvernement, sans la finalisation des statuts particuliers et par conséquent du nouveau régime indemnitaire. De plus, leurs incessants appels pour l'ouverture d'un dialogue se sont heurtés jusqu'à présent à un incompréhensible silence des pouvoirs publics. Ces derniers privilégient constamment le dialogue avec l'UGTA, élevée au rang de seul partenaire social. A l'heure où nous mettons sous presse, l'Intersyndicale et la coordination des syndicats autonome étaient encore en réunion. Nous y reviendrons. Les syndicats autonomes de la Fonction publique ne démordent pas et, de nouveau, ils ont décidé de mettre la pression sur les pouvoirs publics en sonnant le rappel de leurs troupes pour un autre mouvement de grève, prévu au mois d'avril prochain. Les modalités de ce énième débrayage ont été, hier, au centre des réunions tenues séparément des deux principaux animateurs du mouvement protestataire, à savoir la coordination des syndicats autonomes qui regroupe 12 syndicats et l'Intersyndicale qui, quant à elle, regroupe 7 syndicats. Si le principe de la grève fait l'unanimité, les débats, très intenses au demeurant, selon quelques indiscrétions qui ont filtré de ces deux conclaves, portent essentiellement sur la durée du mot d'ordre de grève et de sa date. Ainsi du côté de l'Intersyndicale, la proposition d'une grève d'une semaine émise par le Cnapest, décision prise lors de son dernier conseil national, ne semble pas faire l'unanimité parmi les autres composantes de cette structure, dont principalement le Snapap (aile Rachid Malaoui) et le Cla. En tout cas, c'est ce que nous a indiqué hier Ali Lamdani, membre de la direction du Cnapest. Lamdani a, par ailleurs, estimé que le débat portait aussi sur l'éventualité d'aller à la grève en compagnie de la coordination des syndicats autonomes. Il faut dire que des tentatives sérieuses de coordonner les actions des deux structures, n'ont pas cessé ces derniers temps et tout indique que la prochaine grève scellera «l'unité des rangs» des représentants des fonctionnaires pour la première fois depuis le début de la tension sociale. Est-il besoin de rappeler que les grèves déclenchées par les deux structures jusqu'à maintenant, dont les dernières ont eu lieu à l'appel de la coordination les 24, 25 et 26 février derniers et les 10, 11 et 12 février à l'initiative de l'Intersyndicale, se sont faites en rangs dispersés. Lamdani a déclaré que le Cnapest est favorable à une action commune. Et c'est le même son de cloche au sein de la coordination. Lyes Merabet, son porte-parole, joint hier avant la fin de la réunion, a confirmé la volonté des membres de la coordination d'aller dans ce sens. Avec cette grève annoncée du mois d'avril les syndicats autonomes ne fléchissent pas, loin s'en faut, malgré les menaces à peine voilées du gouvernement. «Nous irons jusqu'au bout pour satisfaire nos revendications» a soutenu Merabet. Les syndicats autonomes, pour rappel, rejettent la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique. Comme ils n'ont pas aussi apprécié sa mise en application, décidée par le gouvernement, sans la finalisation des statuts particuliers et par conséquent du nouveau régime indemnitaire. De plus, leurs incessants appels pour l'ouverture d'un dialogue se sont heurtés jusqu'à présent à un incompréhensible silence des pouvoirs publics. Ces derniers privilégient constamment le dialogue avec l'UGTA, élevée au rang de seul partenaire social. A l'heure où nous mettons sous presse, l'Intersyndicale et la coordination des syndicats autonome étaient encore en réunion. Nous y reviendrons.