Le phénomène de la fraude fiscale semble prendre de l'ampleur, au vu du nombre de contrevenants qui ne cesse d'augmenter au fil des années. En effet, selon des statistiques fournies par des sources proches du ministère des Finances, ils sont près de 11.000 opérateurs qui ont été recensés jusqu'à fin 2007, par la Direction générale des impôts, sur le fichier national des fraudeurs fiscaux. Ces opérateurs exercent dans différentes activités commerciales, mais ne paient aucun impôt et ne possèdent même pas d'adresses exactes, précise la même source qui avance le chiffre de plusieurs milliards de dinars, comme montant de cette fraude. Ces opérateurs, inscrits au registre de commerce, utilisent souvent le procédé de la fausse adresse pour échapper au fisc, en utilisant des faux noms et des adresses fictives. Leur nombre très important révèle l'ampleur prise de l'économie informelle en Algérie, tout comme les commerçants et les entreprises qui n'établissent pas de factures lors des transactions commerciales pour ne pas payer la TVA et d'autres taxes. Cet état de fait atteste, on ne peut mieux, de l'inefficacité des mesures prises par les pouvoirs publics pour lutter contre ce phénomène, notamment à travers la mise en place de brigades de contrôle et de suivi, appelées à se déplacer constamment sur le terrain pour sanctionner les contrevenants. Les ministères des Finances et du Commerce, premiers concernés par cette situation, devront revoir leur stratégie, s'ils veulent réellement mettre fin à la fraude fiscale et protéger l'économie nationale. Le phénomène de la fraude fiscale semble prendre de l'ampleur, au vu du nombre de contrevenants qui ne cesse d'augmenter au fil des années. En effet, selon des statistiques fournies par des sources proches du ministère des Finances, ils sont près de 11.000 opérateurs qui ont été recensés jusqu'à fin 2007, par la Direction générale des impôts, sur le fichier national des fraudeurs fiscaux. Ces opérateurs exercent dans différentes activités commerciales, mais ne paient aucun impôt et ne possèdent même pas d'adresses exactes, précise la même source qui avance le chiffre de plusieurs milliards de dinars, comme montant de cette fraude. Ces opérateurs, inscrits au registre de commerce, utilisent souvent le procédé de la fausse adresse pour échapper au fisc, en utilisant des faux noms et des adresses fictives. Leur nombre très important révèle l'ampleur prise de l'économie informelle en Algérie, tout comme les commerçants et les entreprises qui n'établissent pas de factures lors des transactions commerciales pour ne pas payer la TVA et d'autres taxes. Cet état de fait atteste, on ne peut mieux, de l'inefficacité des mesures prises par les pouvoirs publics pour lutter contre ce phénomène, notamment à travers la mise en place de brigades de contrôle et de suivi, appelées à se déplacer constamment sur le terrain pour sanctionner les contrevenants. Les ministères des Finances et du Commerce, premiers concernés par cette situation, devront revoir leur stratégie, s'ils veulent réellement mettre fin à la fraude fiscale et protéger l'économie nationale.