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Boualem M'rakech : «L'Algérie n'est pas un cadeau commercial»
Forum de la 7e Convention France-Maghreb
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 02 - 2008

La 7e édition de la Convention France-Maghreb, un rendez-vous franco-maghrébin, s'est tenue mercredi dernier au Palais de la Bourse, à Paris. Entrepreneurs, cadres commerciaux, DRH, managers, porteurs de projets de création d'entreprises en France et au Maghreb et agences de presse se sont rencontrés lors de cette journée pour aborder les meilleures perspectives du marché maghrébin d'investissement et étudier les possibilités d'un assouplissement par les pouvoirs publics à l'égard de l'avenir de l'économie de la globalisation : la PME. A l'issue de cette journée, nous nous sommes rapprochés de M. M'rakech qui nous a livré ses impressions :
La 7e édition de la Convention France-Maghreb, un rendez-vous franco-maghrébin, s'est tenue mercredi dernier au Palais de la Bourse, à Paris. Entrepreneurs, cadres commerciaux, DRH, managers, porteurs de projets de création d'entreprises en France et au Maghreb et agences de presse se sont rencontrés lors de cette journée pour aborder les meilleures perspectives du marché maghrébin d'investissement et étudier les possibilités d'un assouplissement par les pouvoirs publics à l'égard de l'avenir de l'économie de la globalisation : la PME. A l'issue de cette journée, nous nous sommes rapprochés de M. M'rakech qui nous a livré ses impressions :
Midi Libre : Comment s'est déroulée cette journée ?
M. M'rakech : Très bien. La Confédération du patronat algérien a reçu le trophée et je représente l'Union maghrébine des employeurs dans ce forum. Nous avons tenté d'expliquer ce que c'est, réellement l'économie algérienne et le marché algérien avec toutes leurs qualités et leurs défauts.
Parmi les défauts majeurs, nous constatons un manque flagrant de communication et de coordination. Nous essayons de travailler sur ce volet et croyez-moi que ça porte.
A titre d'exemple, je suis venu hier et j'ai rencontré plus de 200 personnes jusqu'à 4h du matin.
L'Algérie n'est plus alors ce pays qu'on fuit ?
Non ! Notre pays dispose d'une multitude de conditions attractives pour les opérateurs privés. Seulement, il faut négocier d'opérateur à opérateur : c'est le seul message qui puisse passer car les opérateurs savent de quoi ils parlent et souvent les pouvoirs publics bloquent les choses. On ne doit pas non plus prendre l'Algérie comme un cadeau commercial dans cette période de mutation et dans le cadre de son expansion. Il est, par contre, tout à fait normal qu'un étranger vienne chercher de la richesse, il y en a.
Quelle politique devrait adopter l'Etat algérien à la faveur de cette ouverture ?
Dans ce monde de globalisation, tout le monde aura compris que l'avenir de la richesse, c'est la PME. L'entreprise privée est au centre des intérêts. Il ne faut pas perdre de vue le social. La CAP rassemble tout le monde et nous sommes associés à toutes les propositions : loi de finances, stratégie économique… Il nous faut d'être agressifs et je peux dire qu'il y a dans ce sens énormément de choses qui ont été accomplies. Il reste urgent, faut-il le dire, de procéder au traitement des problèmes de dysfonctionnement.
Vous faites allusion
aux obstacles de l'administration ?
Oui, car on constate qu'il y a un dysfonctionnement dans ce sens malgré l'arsenal de lois qui devraient être respectées. Nous disposons vraiment d'un arsenal juridique, mais ça bloque, tout simplement parce que nous avons vécu quatre décennies d'un système unique et une autre que nous avons vécue très difficilement. Les esprits restent marqués par la bureaucratie, ce mal qui engendre la corruption, le clanisme et j'en passe. Il faut noter aussi qu'il y a des mesures qui sont prises, des réformes dans le système bancaire, le foncier…
Pour absorber le chômage, l'Etat algérien a créé l'ANSEJ…
Nous sommes tombés dans la facilité ! L'Ansej, ce n'est pas suffisant. Aujourd'hui les fondements de l'économie sont les entreprises.
Vous avez assisté à la réunion de Tunis avec le nouveau patron du FMI. Qu'en a-t-il résulté ?
Le FMI doit changer de cap. Nous avons, lors de cette réunion de Tunis, fait des propositions et nous sommes arrivés à des résultats probants. Je ne peux pas vous dire plus sur ces propositions. Nous attendons.
Midi Libre : Comment s'est déroulée cette journée ?
M. M'rakech : Très bien. La Confédération du patronat algérien a reçu le trophée et je représente l'Union maghrébine des employeurs dans ce forum. Nous avons tenté d'expliquer ce que c'est, réellement l'économie algérienne et le marché algérien avec toutes leurs qualités et leurs défauts.
Parmi les défauts majeurs, nous constatons un manque flagrant de communication et de coordination. Nous essayons de travailler sur ce volet et croyez-moi que ça porte.
A titre d'exemple, je suis venu hier et j'ai rencontré plus de 200 personnes jusqu'à 4h du matin.
L'Algérie n'est plus alors ce pays qu'on fuit ?
Non ! Notre pays dispose d'une multitude de conditions attractives pour les opérateurs privés. Seulement, il faut négocier d'opérateur à opérateur : c'est le seul message qui puisse passer car les opérateurs savent de quoi ils parlent et souvent les pouvoirs publics bloquent les choses. On ne doit pas non plus prendre l'Algérie comme un cadeau commercial dans cette période de mutation et dans le cadre de son expansion. Il est, par contre, tout à fait normal qu'un étranger vienne chercher de la richesse, il y en a.
Quelle politique devrait adopter l'Etat algérien à la faveur de cette ouverture ?
Dans ce monde de globalisation, tout le monde aura compris que l'avenir de la richesse, c'est la PME. L'entreprise privée est au centre des intérêts. Il ne faut pas perdre de vue le social. La CAP rassemble tout le monde et nous sommes associés à toutes les propositions : loi de finances, stratégie économique… Il nous faut d'être agressifs et je peux dire qu'il y a dans ce sens énormément de choses qui ont été accomplies. Il reste urgent, faut-il le dire, de procéder au traitement des problèmes de dysfonctionnement.
Vous faites allusion
aux obstacles de l'administration ?
Oui, car on constate qu'il y a un dysfonctionnement dans ce sens malgré l'arsenal de lois qui devraient être respectées. Nous disposons vraiment d'un arsenal juridique, mais ça bloque, tout simplement parce que nous avons vécu quatre décennies d'un système unique et une autre que nous avons vécue très difficilement. Les esprits restent marqués par la bureaucratie, ce mal qui engendre la corruption, le clanisme et j'en passe. Il faut noter aussi qu'il y a des mesures qui sont prises, des réformes dans le système bancaire, le foncier…
Pour absorber le chômage, l'Etat algérien a créé l'ANSEJ…
Nous sommes tombés dans la facilité ! L'Ansej, ce n'est pas suffisant. Aujourd'hui les fondements de l'économie sont les entreprises.
Vous avez assisté à la réunion de Tunis avec le nouveau patron du FMI. Qu'en a-t-il résulté ?
Le FMI doit changer de cap. Nous avons, lors de cette réunion de Tunis, fait des propositions et nous sommes arrivés à des résultats probants. Je ne peux pas vous dire plus sur ces propositions. Nous attendons.


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