Le Front de libération nationale (FLN) vient de renforcer ses rangs par un allié de taille, le groupe parlementaire des indépendants en l'occurrence, dans sa quête d'un troisième mandat pour Bouteflika. Avant même que ce dernier ne se prononce sur le sujet, la cause est, semble-t-il, acquise. Le FLN de Abdelaziz Belkhadem qui était le premier à proclamer son soutien, semble avoir rallié à sa cause la majorité de la classe politique nationale en matière de nombre de sièges, et ce en comptabilisant ceux du Rassemblement démocratique et des Indépendants qui viennent d'apporter leur caution. Ces trois courants réunis représentent une majorité absolue, aussi bien au sein de l'Assemblée populaire nationale, qu'aux assemblées locales. Cela, sans compter les organisations de masse, à l'instar de la Centrale syndicale, l'ONEC et l'ONM qui n'ont pas fait dans le détail pour afficher leur soutien. Reste deux poids lourds de la scène politique nationale, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), partenaire esseulé dans l'Alliance présidentielle, et le Front national algérien (FNA) de Moussa Touati, propulsé par les deux dernières élections en troisième force politique, qui tergiversent quant à prendre une position claire et précise. Ces deux acteurs, qui n'ont pas encore dit leur dernier mot, laissent croire, par leur attitude, qu'ils sont de futurs présidentiables. Si le soutien de Aboudjerra Soltani ne changerait en rien la donne, sinon un gage supplémentaire pour sa survie au sein de l'alliance, Moussa Touati, lui, n'a pas caché ses prétentions, indiquant à plusieurs occasions que si son parti le plébiscite, il serait candidat à la magistrature suprême. Il reste encore un candidat potentiel à la présidentielle de 2009, en l'occurrence Louisa Hanoune. La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), bien qu'elle soutienne une éventuelle révision constitutionnelle, n'a cependant pas tranché pour ou contre un troisième mandat pour Abdelaziz Bouteflika. Ainsi, le FLN, le RND et les Indépendants cautionnent l'option d'un troisième mandat pour Bouteflika, le MSP, le FNA et le PT entretiennent le suspense, au moment où le RCD et le FFS s'y opposent formellement. Toutefois, les dés semblent être jetés, bien que des parties s'abstiennent complètement de souffler mot sur la question. Une chose est sûre : l'année 2008, qui a à peine consommé 40 jours, sera celle des grandes décisions, politiques s'entend. A l'heure actuelle, l'option d'un troisième mandat pour Bouteflika se dessine de plus en plus clairement et les motions de soutien affluent de toutes parts forçant la main au chef de l'Etat, afin qu'il fasse l'annonce tant attendue. Le Front de libération nationale (FLN) vient de renforcer ses rangs par un allié de taille, le groupe parlementaire des indépendants en l'occurrence, dans sa quête d'un troisième mandat pour Bouteflika. Avant même que ce dernier ne se prononce sur le sujet, la cause est, semble-t-il, acquise. Le FLN de Abdelaziz Belkhadem qui était le premier à proclamer son soutien, semble avoir rallié à sa cause la majorité de la classe politique nationale en matière de nombre de sièges, et ce en comptabilisant ceux du Rassemblement démocratique et des Indépendants qui viennent d'apporter leur caution. Ces trois courants réunis représentent une majorité absolue, aussi bien au sein de l'Assemblée populaire nationale, qu'aux assemblées locales. Cela, sans compter les organisations de masse, à l'instar de la Centrale syndicale, l'ONEC et l'ONM qui n'ont pas fait dans le détail pour afficher leur soutien. Reste deux poids lourds de la scène politique nationale, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), partenaire esseulé dans l'Alliance présidentielle, et le Front national algérien (FNA) de Moussa Touati, propulsé par les deux dernières élections en troisième force politique, qui tergiversent quant à prendre une position claire et précise. Ces deux acteurs, qui n'ont pas encore dit leur dernier mot, laissent croire, par leur attitude, qu'ils sont de futurs présidentiables. Si le soutien de Aboudjerra Soltani ne changerait en rien la donne, sinon un gage supplémentaire pour sa survie au sein de l'alliance, Moussa Touati, lui, n'a pas caché ses prétentions, indiquant à plusieurs occasions que si son parti le plébiscite, il serait candidat à la magistrature suprême. Il reste encore un candidat potentiel à la présidentielle de 2009, en l'occurrence Louisa Hanoune. La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), bien qu'elle soutienne une éventuelle révision constitutionnelle, n'a cependant pas tranché pour ou contre un troisième mandat pour Abdelaziz Bouteflika. Ainsi, le FLN, le RND et les Indépendants cautionnent l'option d'un troisième mandat pour Bouteflika, le MSP, le FNA et le PT entretiennent le suspense, au moment où le RCD et le FFS s'y opposent formellement. Toutefois, les dés semblent être jetés, bien que des parties s'abstiennent complètement de souffler mot sur la question. Une chose est sûre : l'année 2008, qui a à peine consommé 40 jours, sera celle des grandes décisions, politiques s'entend. A l'heure actuelle, l'option d'un troisième mandat pour Bouteflika se dessine de plus en plus clairement et les motions de soutien affluent de toutes parts forçant la main au chef de l'Etat, afin qu'il fasse l'annonce tant attendue.