Le diplomate néerlandais a déclaré à la presse qu'il n'a pas de nouveau plan pour sortir de l'impasse. Le diplomate néerlandais a déclaré à la presse qu'il n'a pas de nouveau plan pour sortir de l'impasse. De son passage à Tindouf, Peter Van Walsum en est sorti avec cette conclusion: «Les positions des deux parties sont encore très éloignées». Résigné, le diplomate néerlandais a déclaré à la presse qu'il n'a pas «de nouveau plan pour sortir de l'impasse». Manifestement, les entretiens de l'envoyé du secrétaire général de l'ONU avec le président de la RASD n'ont rien donné de concret. Mohamed Abdelaziz a affirmé à la presse qu'«il ne sera pas utile de proposer quelque chose qui sera nécessairement rejeté par l'une des deux parties», allusion au plan marocain d'autonomie au Sahara Occidental. Voilà qui compromet sérieusement les chances de réussite du quatrième round de négociations directes entre le Maroc et le Polisario, prévu du 11 au 13 mars à Manhasset. En dépit de ces deux positions, le facilitateur de l'ONU, qui a conduit les trois derniers pourparlers entre le Maroc et le Polisario, «maintient» la date des prochaines négociations entre les deux parties prévues les 11, 12 et 13 mars prochain à Manhasset, dans la banlieue new-yorkaise. Auparavant, il avait débuté sa tournée le 6 février, à Rabat, par des entretiens avec des responsables marocains, dont le Premier ministre, Abbas El Fassi. La tournée de Van Walsum intervient après l'échec de ses précédentes tentatives qui ont buté sur le refus du gouvernement marocain d'appliquer les résolutions 1754 et 1783 du Conseil de sécurité, appelant à une solution pacifique négociée, juste et durable, qui respecte le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, à travers l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara Occidental. Les trois rounds de négociations de Manhasset n'ont enregistré aucune avancée notable. Chacune des parties campait sur sa position. Plusieurs diplomates pointent du doigt le Maroc, qui n'a pas respecté les différentes résolutions de l'ONU. Le Front Polisario, qui a menacé de reprendre les armes, allant jusqu'à «donner» un échéancier à ces négociations, accuse le Maroc de s'en tenir obstinément à sa position figée sur son projet d'autonomie du Sahara Occidental, «pour consacrer le fait accompli de l'occupation coloniale et nier le droit souverain et inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination». Pour rappel, l'offensive de charme marocaine pour promouvoir le projet d'autonomie pour le Sahara Occidental n'a recueilli l'adhésion escomptée par le Makhzen. Hormis Paris, seule capitale à avoir applaudi la proposition marocaine, les autres pays ayant pris connaissance du projet marocain se sont contentés de promettre d'en étudier le contenu. L'on relèvera l'absence d'engagement à soutenir ce plan d'autonomie, qui ne correspond pas à la légalité internationale et aux différentes résolutions onusiennes appelant à l'application du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. Dans son dernier rapport sur le Sahara occidental, Ban Ki-moon a relevé que les parties en conflit «ont continué d'exprimer de fortes divergences de vues sur les questions fondamentales en jeu». Le Conseil de sécurité de l'Onu, qui est l'instance chargée du règlement du conflit au Sahara Occidental, dernière colonie en Afrique, avait adopté en 2007 deux résolutions, la 1754 et la 1783, appelant le Maroc et le Polisario à engager des négociations directes sans conditions préalables pour parvenir à une «solution politique mutuellement acceptable qui assure le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination». De son passage à Tindouf, Peter Van Walsum en est sorti avec cette conclusion: «Les positions des deux parties sont encore très éloignées». Résigné, le diplomate néerlandais a déclaré à la presse qu'il n'a pas «de nouveau plan pour sortir de l'impasse». Manifestement, les entretiens de l'envoyé du secrétaire général de l'ONU avec le président de la RASD n'ont rien donné de concret. Mohamed Abdelaziz a affirmé à la presse qu'«il ne sera pas utile de proposer quelque chose qui sera nécessairement rejeté par l'une des deux parties», allusion au plan marocain d'autonomie au Sahara Occidental. Voilà qui compromet sérieusement les chances de réussite du quatrième round de négociations directes entre le Maroc et le Polisario, prévu du 11 au 13 mars à Manhasset. En dépit de ces deux positions, le facilitateur de l'ONU, qui a conduit les trois derniers pourparlers entre le Maroc et le Polisario, «maintient» la date des prochaines négociations entre les deux parties prévues les 11, 12 et 13 mars prochain à Manhasset, dans la banlieue new-yorkaise. Auparavant, il avait débuté sa tournée le 6 février, à Rabat, par des entretiens avec des responsables marocains, dont le Premier ministre, Abbas El Fassi. La tournée de Van Walsum intervient après l'échec de ses précédentes tentatives qui ont buté sur le refus du gouvernement marocain d'appliquer les résolutions 1754 et 1783 du Conseil de sécurité, appelant à une solution pacifique négociée, juste et durable, qui respecte le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, à travers l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara Occidental. Les trois rounds de négociations de Manhasset n'ont enregistré aucune avancée notable. Chacune des parties campait sur sa position. Plusieurs diplomates pointent du doigt le Maroc, qui n'a pas respecté les différentes résolutions de l'ONU. Le Front Polisario, qui a menacé de reprendre les armes, allant jusqu'à «donner» un échéancier à ces négociations, accuse le Maroc de s'en tenir obstinément à sa position figée sur son projet d'autonomie du Sahara Occidental, «pour consacrer le fait accompli de l'occupation coloniale et nier le droit souverain et inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination». Pour rappel, l'offensive de charme marocaine pour promouvoir le projet d'autonomie pour le Sahara Occidental n'a recueilli l'adhésion escomptée par le Makhzen. Hormis Paris, seule capitale à avoir applaudi la proposition marocaine, les autres pays ayant pris connaissance du projet marocain se sont contentés de promettre d'en étudier le contenu. L'on relèvera l'absence d'engagement à soutenir ce plan d'autonomie, qui ne correspond pas à la légalité internationale et aux différentes résolutions onusiennes appelant à l'application du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. Dans son dernier rapport sur le Sahara occidental, Ban Ki-moon a relevé que les parties en conflit «ont continué d'exprimer de fortes divergences de vues sur les questions fondamentales en jeu». Le Conseil de sécurité de l'Onu, qui est l'instance chargée du règlement du conflit au Sahara Occidental, dernière colonie en Afrique, avait adopté en 2007 deux résolutions, la 1754 et la 1783, appelant le Maroc et le Polisario à engager des négociations directes sans conditions préalables pour parvenir à une «solution politique mutuellement acceptable qui assure le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination».