La politique de fermeté prônée par Aboudjerra Soltani au lendemain du quatrième congrès semble avoir porté ses fruits. C'est en tout cas, ce qu'a laissé entendre Mohamed Djemaâ, membre du Majliss Ech-Choura, chargé de la communication au sein de la formation politique d'Aboudjerra Soltani. «Nous sommes arrivés au terme du renouvellement des instances du parti», nous a-t-il affirmé, hier, au téléphone et ce, à la veille de la tenue de la session ordinaire du Conseil national qui tiendra ses assises, aujourd'hui, à Zéralda (Alger). «Il ne reste que Batna et Illizi qui n'ont pas encore élu leurs instances», a-t-il tenu à préciser. On rappelle que depuis le quatrième congrès, qui s'est soldé par la réélection d'Aboudjerra Soltani, nombre de militants et cadres du parti, hostiles à la réélection du président du MSP et proches du candidat malheureux à la présidence du parti, en l'occurrence Menasra, sont entrés en dissidence ouverte contre le président de cette formation. Ils se sont ouvertement opposés au renouvellement des structures locales et ont refusé de participer aux travaux du conseil consultatif national. Pour Mohamed Djemaâ, «ces personnes n'ont aucune crédibilité et se sont condamnées auprès des militants», a-t-il souligné, menaçant de «présenter en conseil de discipline le groupe de dissidents s'il persiste dans son attitude et refuse le respect du règlement intérieur du parti ». Il en sera de même pour le groupe de parlementaires qui, dans un communiqué, a dénoncé la manière et la façon dont le président du parti, Aboudjerra Soltani, a usé pour désigner les membres des nouvelles structures internes du parti. Réfutant cette accusation, le chargé de la communication inscrit cette attitude dans «un esprit de revanche», soulignant que «ces gens ne veulent pas admettre leur défaite». Il reste que seuls «deux membres de ce groupe se sont identifiés en apposant leurs signatures au bas du communiqué», confie Mohamed Djemaâ. Concernant l'appel des sept membres fondateurs de la formation de feu Mahfoud Nahnah pour le retrait de confiance à l'actuel président du Mouvement de la Société pour la paix, Aboudjerra Soltani, il précise que seuls «trois membres du groupe des sept peuvent se prévaloir de la qualité de membres fondateurs du parti». Les quatre autres sont des candidats qui ont échoué à se faire élire au sein du Masjliss Ech Choura. S'agit-il dans ce cas-là d'un esprit de revanche ? En tout état de cause, Mohamed Djemaâ relève que «seul le Conseil national du parti dispose de prérogatives à l'autorisant se prononcer et à évaluer les actions du président du Mouvement». Verra-t-on cette session ordinaire du conseil national décider définitivement du sort des récalcitrants ? Seront-ils autorisés à participer et le voudront-ils ? Personne n'est en mesure de répondre à ces deux questions face au mutisme des principaux concernés. D'ailleurs, cette question, liée au sort des dissidents est inscrite à l'ordre du jour des travaux de la réunion. Outre ces problèmes organiques du parti, on se penchera sur l'élaboration du programme annuel et quinquennal du parti. Le rapport politique sera également discuté, notamment la révision de la Constitution et l'éventualité de la candidature du chef de l'Etat pour un 3e mandat. « Des échos, non offficiels, ces jours-ci, se font de plus en plus précis à propos d'une déclaration du Président de la République sur cette question», confie Mohamed Djemâa, soulignant que «le MSP se pare à toute éventualité». S. B. La politique de fermeté prônée par Aboudjerra Soltani au lendemain du quatrième congrès semble avoir porté ses fruits. C'est en tout cas, ce qu'a laissé entendre Mohamed Djemaâ, membre du Majliss Ech-Choura, chargé de la communication au sein de la formation politique d'Aboudjerra Soltani. «Nous sommes arrivés au terme du renouvellement des instances du parti», nous a-t-il affirmé, hier, au téléphone et ce, à la veille de la tenue de la session ordinaire du Conseil national qui tiendra ses assises, aujourd'hui, à Zéralda (Alger). «Il ne reste que Batna et Illizi qui n'ont pas encore élu leurs instances», a-t-il tenu à préciser. On rappelle que depuis le quatrième congrès, qui s'est soldé par la réélection d'Aboudjerra Soltani, nombre de militants et cadres du parti, hostiles à la réélection du président du MSP et proches du candidat malheureux à la présidence du parti, en l'occurrence Menasra, sont entrés en dissidence ouverte contre le président de cette formation. Ils se sont ouvertement opposés au renouvellement des structures locales et ont refusé de participer aux travaux du conseil consultatif national. Pour Mohamed Djemaâ, «ces personnes n'ont aucune crédibilité et se sont condamnées auprès des militants», a-t-il souligné, menaçant de «présenter en conseil de discipline le groupe de dissidents s'il persiste dans son attitude et refuse le respect du règlement intérieur du parti ». Il en sera de même pour le groupe de parlementaires qui, dans un communiqué, a dénoncé la manière et la façon dont le président du parti, Aboudjerra Soltani, a usé pour désigner les membres des nouvelles structures internes du parti. Réfutant cette accusation, le chargé de la communication inscrit cette attitude dans «un esprit de revanche», soulignant que «ces gens ne veulent pas admettre leur défaite». Il reste que seuls «deux membres de ce groupe se sont identifiés en apposant leurs signatures au bas du communiqué», confie Mohamed Djemaâ. Concernant l'appel des sept membres fondateurs de la formation de feu Mahfoud Nahnah pour le retrait de confiance à l'actuel président du Mouvement de la Société pour la paix, Aboudjerra Soltani, il précise que seuls «trois membres du groupe des sept peuvent se prévaloir de la qualité de membres fondateurs du parti». Les quatre autres sont des candidats qui ont échoué à se faire élire au sein du Masjliss Ech Choura. S'agit-il dans ce cas-là d'un esprit de revanche ? En tout état de cause, Mohamed Djemaâ relève que «seul le Conseil national du parti dispose de prérogatives à l'autorisant se prononcer et à évaluer les actions du président du Mouvement». Verra-t-on cette session ordinaire du conseil national décider définitivement du sort des récalcitrants ? Seront-ils autorisés à participer et le voudront-ils ? Personne n'est en mesure de répondre à ces deux questions face au mutisme des principaux concernés. D'ailleurs, cette question, liée au sort des dissidents est inscrite à l'ordre du jour des travaux de la réunion. Outre ces problèmes organiques du parti, on se penchera sur l'élaboration du programme annuel et quinquennal du parti. Le rapport politique sera également discuté, notamment la révision de la Constitution et l'éventualité de la candidature du chef de l'Etat pour un 3e mandat. « Des échos, non offficiels, ces jours-ci, se font de plus en plus précis à propos d'une déclaration du Président de la République sur cette question», confie Mohamed Djemâa, soulignant que «le MSP se pare à toute éventualité». S. B.