Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) traverse, incontestablement, une crise larvée. Le bras de fer opposant les partisans d'Aboudjerra Soltani à leurs détracteurs n'est désormais plus intra-muros. Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) traverse, incontestablement, une crise larvée. Le bras de fer opposant les partisans d'Aboudjerra Soltani à leurs détracteurs n'est désormais plus intra-muros. Le conflit a débordé du cadre interne puisque les déclarations des animateurs des deux camps, même si elles sont exprimées sous couvert de l'anonymat, sur cette sourde bataille autour de la date du prochain congrès, le 4e du genre dans l'histoire de cette formation islamiste depuis sa création au début des années quatre vingt dix, foisonnent sur les colonnes de la presse nationale. Aboudjerra Soltani, mis en minorité au sein du Conseil consultatif, dès lors que ses opposants ont pu avoir la mainmise sur la commission de préparation du congrès, s'est empressé d'user d'une de ses prérogatives, par le truchement du Bureau national, en arrêtant la date du congrès pour les 26, 27 et 28 mars. Le successeur de feu Mahfoud Nahnah, invoquant des impératifs politiques, espérait ainsi mettre ses détracteurs devant le fait accompli. Mais la commission de préparation du congrès, présidée par un de ses farouches opposants, l'ex-député Salem Chérif, à alors tout fait pour reculer cette échéance à une date ultérieure. La commission, qui devait notamment mettre en œuvre les projets des textes à soumettre aux congressistes, justifiait cette volonté par l'impossibilité de réaliser ce travail en un laps de temps si court. Devant les membres du Conseil consultatif, lors de sa réunion extraordinaire du week-end passé, la commission a plaidé sa cause en demandant le recul de la date du congrès de plusieurs mois. Aboudjerra Soltani maintient sa position et menace d'imposer la date. Cette prérogative dépend du Bureau national qui, contrairement au conseil consultatif, lui est acquis. En vue sans doute de couper la poire en deux et d'éviter la poursuite de cette polémique et de cet affrontement, et après un âpre débat comme d'habitude, les membres du conseil ont demandé au Bureau national de décaler la date fixée de quelques semaines. Ce que ce dernier semble s'acheminer à accepter. La date sera connue aujourd'hui à l'issue de la réunion hebdomadaire du Bureau national. Et tout indique que le congrès aura lieu avant la fin du mois d'avril. Un congrès qui mettra aux prises les deux camps et leur permettra de se disputer les faveurs des congressistes et trancher peut être définitivement sur cette question de leadership dont les séquelles traînent depuis le dernier congrès où le successeur de Nahnah ne l'a emporté que d'une courte tête. Aboudjerra Soltani, qui n'a pas caché son ambition de briguer un second mandat, même s'il ne l'a pas explicitement souligné, et en vue de mettre tous les atouts de son côté car disposant d'un capital sympathie relativement important au sein des militants, va demander l'arbitrage des congressistes dans le choix de la désignation du futur président du mouvement. Jusque-là c'est le conseil consultatif qui disposait de cette prérogative. L'autre camp, représenté en fait par Abdelmadjid Menasra qui assure la fonction de deuxième vice-président du mouvement, crie déjà au scandale et croit déceler à travers cette proposition une ambition avérée de dépouiller le conseil consultatif de son pouvoir. Qui contrôlera alors le pouvoir du président du mouvement, murmure les partisans du député de Batna et ex-ministre de l'Industrie? Menasra n'a jamais caché son animosité envers Aboudjerra comme l'atteste les positions qu'il exprime par le biais du conseil politique, une instance consultative du MSP. N'a-t-il pas, en effet, dénoncé ouvertement la campagne pour un troisième mandat de Bouteflika qualifiant de «chayatine» ses fervents défenseurs. Une sortie qui a fait sensation. Aboudjerra s'est empressé de dire que cette position n'est pas celle du parti. C'est dire combien cette guéguerre fait rage entre les deux hommes. Aux dernières nouvelles, il se raconte qu'une troisième voie est en train de se dessiner et ses partisans veulent porter à la présidence du mouvement une figure moins connue du grand public mais qui fait, néanmoins, partie du premier cercle des fondateurs. Le nom de Abdelhamid Medaoud, l'ex-vice président du mouvement après sa création, revient avec insistance sur les bouches ces derniers temps. Mais d'ici la tenue du congrès, il est certain qu'au sein du parti, les convulsions seront monnaie courante. Le conflit a débordé du cadre interne puisque les déclarations des animateurs des deux camps, même si elles sont exprimées sous couvert de l'anonymat, sur cette sourde bataille autour de la date du prochain congrès, le 4e du genre dans l'histoire de cette formation islamiste depuis sa création au début des années quatre vingt dix, foisonnent sur les colonnes de la presse nationale. Aboudjerra Soltani, mis en minorité au sein du Conseil consultatif, dès lors que ses opposants ont pu avoir la mainmise sur la commission de préparation du congrès, s'est empressé d'user d'une de ses prérogatives, par le truchement du Bureau national, en arrêtant la date du congrès pour les 26, 27 et 28 mars. Le successeur de feu Mahfoud Nahnah, invoquant des impératifs politiques, espérait ainsi mettre ses détracteurs devant le fait accompli. Mais la commission de préparation du congrès, présidée par un de ses farouches opposants, l'ex-député Salem Chérif, à alors tout fait pour reculer cette échéance à une date ultérieure. La commission, qui devait notamment mettre en œuvre les projets des textes à soumettre aux congressistes, justifiait cette volonté par l'impossibilité de réaliser ce travail en un laps de temps si court. Devant les membres du Conseil consultatif, lors de sa réunion extraordinaire du week-end passé, la commission a plaidé sa cause en demandant le recul de la date du congrès de plusieurs mois. Aboudjerra Soltani maintient sa position et menace d'imposer la date. Cette prérogative dépend du Bureau national qui, contrairement au conseil consultatif, lui est acquis. En vue sans doute de couper la poire en deux et d'éviter la poursuite de cette polémique et de cet affrontement, et après un âpre débat comme d'habitude, les membres du conseil ont demandé au Bureau national de décaler la date fixée de quelques semaines. Ce que ce dernier semble s'acheminer à accepter. La date sera connue aujourd'hui à l'issue de la réunion hebdomadaire du Bureau national. Et tout indique que le congrès aura lieu avant la fin du mois d'avril. Un congrès qui mettra aux prises les deux camps et leur permettra de se disputer les faveurs des congressistes et trancher peut être définitivement sur cette question de leadership dont les séquelles traînent depuis le dernier congrès où le successeur de Nahnah ne l'a emporté que d'une courte tête. Aboudjerra Soltani, qui n'a pas caché son ambition de briguer un second mandat, même s'il ne l'a pas explicitement souligné, et en vue de mettre tous les atouts de son côté car disposant d'un capital sympathie relativement important au sein des militants, va demander l'arbitrage des congressistes dans le choix de la désignation du futur président du mouvement. Jusque-là c'est le conseil consultatif qui disposait de cette prérogative. L'autre camp, représenté en fait par Abdelmadjid Menasra qui assure la fonction de deuxième vice-président du mouvement, crie déjà au scandale et croit déceler à travers cette proposition une ambition avérée de dépouiller le conseil consultatif de son pouvoir. Qui contrôlera alors le pouvoir du président du mouvement, murmure les partisans du député de Batna et ex-ministre de l'Industrie? Menasra n'a jamais caché son animosité envers Aboudjerra comme l'atteste les positions qu'il exprime par le biais du conseil politique, une instance consultative du MSP. N'a-t-il pas, en effet, dénoncé ouvertement la campagne pour un troisième mandat de Bouteflika qualifiant de «chayatine» ses fervents défenseurs. Une sortie qui a fait sensation. Aboudjerra s'est empressé de dire que cette position n'est pas celle du parti. C'est dire combien cette guéguerre fait rage entre les deux hommes. Aux dernières nouvelles, il se raconte qu'une troisième voie est en train de se dessiner et ses partisans veulent porter à la présidence du mouvement une figure moins connue du grand public mais qui fait, néanmoins, partie du premier cercle des fondateurs. Le nom de Abdelhamid Medaoud, l'ex-vice président du mouvement après sa création, revient avec insistance sur les bouches ces derniers temps. Mais d'ici la tenue du congrès, il est certain qu'au sein du parti, les convulsions seront monnaie courante.