Européens et Américains ont été jusqu'à promettre une reconnaissance immédiate d'un nouvel Etat dans la région. Il n'en fallait pas plus pour donner du courage aux dirigeants kosovars qui ont décidé de faire de la journée de dimanche celle de la proclamation de l'Indépendance Européens et Américains ont été jusqu'à promettre une reconnaissance immédiate d'un nouvel Etat dans la région. Il n'en fallait pas plus pour donner du courage aux dirigeants kosovars qui ont décidé de faire de la journée de dimanche celle de la proclamation de l'Indépendance Le Parlement du Kosovo a voté hier en milieu d'après-midi l'indépendance de l'ancienne province de Serbie à majorité albanaise. «A partir de maintenant, le Kosovo a changé de position politique, nous sommes désormais un Etat indépendant, libre et souverain», a déclaré le président du Parlement, Jakup Krasniqi, aux députés qui avaient auparavant voté par acclamation lors d'une session pléniére extraordinaire. Cet avènement a été rendu possible grâce au soutien ouvertement apporté par les Etats-Unis d'Amérique et l'Union européenne. Ces deux puissances, très engagées dans le dossier serbe, ont multiplié les déclarations favorables à la séparation du Kosovo de la Serbie, au cours des dernières semaines. Européens et Américains ont été jusqu'à promettre une reconnaissance immédiate d'un nouvel Etat dans la région. Il n'en fallait pas plus pour donner du courage aux dirigeants kosovars qui ont décidé de faire de la journée de dimanche celle de la proclamation de l'Indépendance du pays. Une perspective que Belgrade, fermement soutenue par la Russie, a toujours rejetée. Il faut savoir qu'au Kosovo vivent des Serbes (un peu moins de 10% de la population) qui eux aussi affichent une claire opposition à l'indépendance. Avant même sa proclamation, Belgrade avait déjà "annulé" la décision du Parlement du Kosovo. «La Serbie ne reconnaîtra jamais l'indépendance du Kosovo. La Serbie a réagi et réagira par tous les moyens pacifiques, diplomatiques et légaux pour annuler cet acte commis par les institutions du Kosovo», selon la déclaration du Président Tadic. Alors que la majorité des pays occidentaux ont salué l'indépendance, Moscou, le puissant allié de la Serbie, l'a dénoncée et réclamé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'Onu sur cette question, selon un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères. Au plan de la société, les observateurs ont noté un mouvement de dizaines de milliers de Kosovars, criant et agitant des drapeaux, et qui s'étaient rassemblés hier dans les rues de Pristina avant la proclamation de l'Indépendance par le Parlement. En l'absence d'un drapeau spécifique pour le Kosovo, les manifestants ont brandi le drapeau de l'Albanie, ainsi que celui des Etats-Unis d'Amérique. Côté serbe, plusieurs centaines d'anciens combattants de l'armée serbe, vêtus de leurs uniformes militaires, ont tenté de pénétrer au Kosovo juste avant la proclamation de l'Indépendance. Ces anciens combattants avaient participé à la guerre de 1998-1999 contre les séparatistes albanais du Kosovo. Le Parlement du Kosovo a voté hier en milieu d'après-midi l'indépendance de l'ancienne province de Serbie à majorité albanaise. «A partir de maintenant, le Kosovo a changé de position politique, nous sommes désormais un Etat indépendant, libre et souverain», a déclaré le président du Parlement, Jakup Krasniqi, aux députés qui avaient auparavant voté par acclamation lors d'une session pléniére extraordinaire. Cet avènement a été rendu possible grâce au soutien ouvertement apporté par les Etats-Unis d'Amérique et l'Union européenne. Ces deux puissances, très engagées dans le dossier serbe, ont multiplié les déclarations favorables à la séparation du Kosovo de la Serbie, au cours des dernières semaines. Européens et Américains ont été jusqu'à promettre une reconnaissance immédiate d'un nouvel Etat dans la région. Il n'en fallait pas plus pour donner du courage aux dirigeants kosovars qui ont décidé de faire de la journée de dimanche celle de la proclamation de l'Indépendance du pays. Une perspective que Belgrade, fermement soutenue par la Russie, a toujours rejetée. Il faut savoir qu'au Kosovo vivent des Serbes (un peu moins de 10% de la population) qui eux aussi affichent une claire opposition à l'indépendance. Avant même sa proclamation, Belgrade avait déjà "annulé" la décision du Parlement du Kosovo. «La Serbie ne reconnaîtra jamais l'indépendance du Kosovo. La Serbie a réagi et réagira par tous les moyens pacifiques, diplomatiques et légaux pour annuler cet acte commis par les institutions du Kosovo», selon la déclaration du Président Tadic. Alors que la majorité des pays occidentaux ont salué l'indépendance, Moscou, le puissant allié de la Serbie, l'a dénoncée et réclamé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'Onu sur cette question, selon un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères. Au plan de la société, les observateurs ont noté un mouvement de dizaines de milliers de Kosovars, criant et agitant des drapeaux, et qui s'étaient rassemblés hier dans les rues de Pristina avant la proclamation de l'Indépendance par le Parlement. En l'absence d'un drapeau spécifique pour le Kosovo, les manifestants ont brandi le drapeau de l'Albanie, ainsi que celui des Etats-Unis d'Amérique. Côté serbe, plusieurs centaines d'anciens combattants de l'armée serbe, vêtus de leurs uniformes militaires, ont tenté de pénétrer au Kosovo juste avant la proclamation de l'Indépendance. Ces anciens combattants avaient participé à la guerre de 1998-1999 contre les séparatistes albanais du Kosovo.