Les syndicats autonomes n'ont jamais demandé la mise en application de la nouvelle grille des salaires qu'ils ont d'ailleurs rejetée avec force. Ils ont décidé le maintien de la grève de trois jours, qui sera enclenchée à partir de demain. Les syndicats autonomes n'ont jamais demandé la mise en application de la nouvelle grille des salaires qu'ils ont d'ailleurs rejetée avec force. Ils ont décidé le maintien de la grève de trois jours, qui sera enclenchée à partir de demain. Le Chef du gouvernement a été particulièrement ciblé, hier, par d'acerbes critiques des animateurs de la coordination des syndicats autonomes de la Fonction publique. « Les lois de la République sont bafouées et Abdelaziz Belkhadem a fait fi de toutes les lois pour ce qui est de l'application de la nouvelle grille des salaires » tonne, sur un ton qui en dit long sur le degré de son dépit, Meziane Meriane, coordinateur du Snapest, mais néanmoins porte-parole de la coordination des syndicats, une structure qui regroupe 12 syndicats autonomes de la Fonction publique. Lui donnant de l'écho, Abdelmalek Rahmani, coordinateur national du Cnes, souligne, de son côté, que « cet état de fait exprime la panique du Chef du gouvernement». Reda Djikdjik, du syndicat des maîtres assistants en sciences médicales souligne, quant à lui, que « les syndicats autonomes n'ont jamais demandé la mise en application de la nouvelle grille des salaires qu'ils ont d'ailleurs rejetée avec force ». Les propos des animateurs de la conférence de presse, tenue hier au siège du SNTE pour confirmer le maintien de la grève de trois jours, qui sera enclenchée à partir de demain, tournaient pour l'essentiel autour de la dernière décision du Chef du gouvernement de mettre en application la nouvelle grille des salaires dès le mois d'avril, et ce même avant la finalisation des statuts particuliers des différentes catégories des fonctionnaires et des travailleurs du secteur de la Fonction publique. Jusqu'a présent, pour rappel, la mise en application de cette nouvelle grille des salaires était conditionnée par la finalisation des statuts particuliers et du régime indemnitaire. Or, au jour d'aujourd'hui, deux statuts particuliers seulement sur un total de 44 ont vu le jour et adoptés alors par le Conseil du gouvernement, ce qui a retardé considérablement l'entrée en vigueur de la nouvelle grille des salaires et, par conséquent, les augmentations des salaires des 1,5 million de travailleurs. Une augmentation qui se fera ainsi de manière rétroactive étant donné qu'elle devrait être effective dès le 1er janvier de l'année en cours. Cette «mesure exceptionnelles » du Chef du gouvernement, pour laquelle d'ailleurs la machine administrative a été mise en branle, comme l'atteste le télex du ministre des Finances à l'adresse de ses multiples services, exhibé par les conférenciers et distribué aux journalistes, est considérée par les conférenciers comme « un cadeau des pouvoirs publics à l'UGTA». «Le Chef du gouvernement vole à la rescousse de l'UGTA, affirme Meziane Meriane, pour qui «cette mesure va permettre à la direction de ce syndicat de se présenter devant le 11e congrès (prévu du 29 au 31 mars avec ce trophée de l'augmentation des salaires ». L'Ugta, seule partenaire social des pouvoirs publics, et son secrétaire général, ont été sévèrement critiqués. « L'UGTA représente le syndicalisme d'Etat» souligne, Meziane Meriane, avant d'ajouter que « Sidi Said est le dernier à pouvoir nous donner des leçons ». Les conférenciers ont par ailleurs réitéré leur rejet de la nouvelle grille des salaires en considérant que « l'augmentation des salaires est dérisoire et ne répond pas aux attentes des travailleurs ». Ils ont dénoncé la marginalisation des syndicats autonomes par les pouvoirs publics estimant que « les portes du dialogue nous sont fermés ». «C'est du mépris qu'affichent les pouvoirs publics à l'égard des syndicats autonomes » martèle le Dr youcefi, secrétaire général du Snpssp, qui s'est interrogé sur le silence de la classe politique, toutes tendances confondues, par rapport aux revendications des fonctionnaires. Le Chef du gouvernement a été particulièrement ciblé, hier, par d'acerbes critiques des animateurs de la coordination des syndicats autonomes de la Fonction publique. « Les lois de la République sont bafouées et Abdelaziz Belkhadem a fait fi de toutes les lois pour ce qui est de l'application de la nouvelle grille des salaires » tonne, sur un ton qui en dit long sur le degré de son dépit, Meziane Meriane, coordinateur du Snapest, mais néanmoins porte-parole de la coordination des syndicats, une structure qui regroupe 12 syndicats autonomes de la Fonction publique. Lui donnant de l'écho, Abdelmalek Rahmani, coordinateur national du Cnes, souligne, de son côté, que « cet état de fait exprime la panique du Chef du gouvernement». Reda Djikdjik, du syndicat des maîtres assistants en sciences médicales souligne, quant à lui, que « les syndicats autonomes n'ont jamais demandé la mise en application de la nouvelle grille des salaires qu'ils ont d'ailleurs rejetée avec force ». Les propos des animateurs de la conférence de presse, tenue hier au siège du SNTE pour confirmer le maintien de la grève de trois jours, qui sera enclenchée à partir de demain, tournaient pour l'essentiel autour de la dernière décision du Chef du gouvernement de mettre en application la nouvelle grille des salaires dès le mois d'avril, et ce même avant la finalisation des statuts particuliers des différentes catégories des fonctionnaires et des travailleurs du secteur de la Fonction publique. Jusqu'a présent, pour rappel, la mise en application de cette nouvelle grille des salaires était conditionnée par la finalisation des statuts particuliers et du régime indemnitaire. Or, au jour d'aujourd'hui, deux statuts particuliers seulement sur un total de 44 ont vu le jour et adoptés alors par le Conseil du gouvernement, ce qui a retardé considérablement l'entrée en vigueur de la nouvelle grille des salaires et, par conséquent, les augmentations des salaires des 1,5 million de travailleurs. Une augmentation qui se fera ainsi de manière rétroactive étant donné qu'elle devrait être effective dès le 1er janvier de l'année en cours. Cette «mesure exceptionnelles » du Chef du gouvernement, pour laquelle d'ailleurs la machine administrative a été mise en branle, comme l'atteste le télex du ministre des Finances à l'adresse de ses multiples services, exhibé par les conférenciers et distribué aux journalistes, est considérée par les conférenciers comme « un cadeau des pouvoirs publics à l'UGTA». «Le Chef du gouvernement vole à la rescousse de l'UGTA, affirme Meziane Meriane, pour qui «cette mesure va permettre à la direction de ce syndicat de se présenter devant le 11e congrès (prévu du 29 au 31 mars avec ce trophée de l'augmentation des salaires ». L'Ugta, seule partenaire social des pouvoirs publics, et son secrétaire général, ont été sévèrement critiqués. « L'UGTA représente le syndicalisme d'Etat» souligne, Meziane Meriane, avant d'ajouter que « Sidi Said est le dernier à pouvoir nous donner des leçons ». Les conférenciers ont par ailleurs réitéré leur rejet de la nouvelle grille des salaires en considérant que « l'augmentation des salaires est dérisoire et ne répond pas aux attentes des travailleurs ». Ils ont dénoncé la marginalisation des syndicats autonomes par les pouvoirs publics estimant que « les portes du dialogue nous sont fermés ». «C'est du mépris qu'affichent les pouvoirs publics à l'égard des syndicats autonomes » martèle le Dr youcefi, secrétaire général du Snpssp, qui s'est interrogé sur le silence de la classe politique, toutes tendances confondues, par rapport aux revendications des fonctionnaires.