Ce communiqué intervient à la veille de l'appel de la coordination des syndicats autonomes de la Fonction publique à une grève de trois jours, à partir d'aujourd'hui, qui risque de perturber, voire même de paralyser de nombreux secteurs de la Fonction publique. Ce communiqué intervient à la veille de l'appel de la coordination des syndicats autonomes de la Fonction publique à une grève de trois jours, à partir d'aujourd'hui, qui risque de perturber, voire même de paralyser de nombreux secteurs de la Fonction publique. Le gouvernement, se distinguant jusque-là par une attitude marquée par l‘indifférence clairement affichée vis-à-vis des innombrables grèves qui secouent le secteur de la Fonction publique depuis le début de l‘année, à l‘initiative des syndicats autonomes, change de fusil d‘épaule et qualifie ces mouvements d‘« agitation infondée ». « Depuis quelques temps, une agitation infondée est constatée dans certains milieux de la Fonction publique prenant en otage les usagers des services publics et, plus grave encore, nos enfants dont l‘innocence est instrumentalisée à des fins peu glorieuses » indique, en effet, un communiqué des services du Chef du gouvernement, rendu public hier. L‘allusion à la grève des lycéens d‘il y a quelques semaines, qui a vu le ministère accuser un syndicat autonome d‘en être l‘instigateur, est à peine voilée. Ce communiqué intervient à la veille de l‘appel de la coordination des syndicats autonomes de la Fonction publique à une grève de trois jours, à partir d‘aujourd‘hui, qui risque de perturber, voire même de paralyser de nombreux secteurs de la Fonction publique. Le communiqué rappelle que « le gouvernement, sous la direction du président de la République, déploie d‘intenses efforts pour moderniser l‘Etat, faire émerger une administration impartiale et performante au service du citoyen (et) promouvoir la culture du service public fondée sur l‘exigence d‘intégrité, d‘efficacité, d‘efficience et de compétence » Ces « efforts », relève encore le communiqué des services du Chef du gouvernement, visent aussi à « consolider la bonne gouvernance à travers, entre autres, l‘adoption du statut général de la Fonction publique qui, il faut le rappeler, était en souffrance depuis plus de 16 ans ». Affirmant que cette « agitation se nourrit de l‘application de la nouvelle grille des salaires », qui n‘est pas encore entrée en vigueur, le gouvernement considère que cette dernière « tend à réhabiliter le fonctionnaire et à lui donner la place qui lui revient dans la société ». En vue de justifier les retards dans la mise en application de cette nouvelle grille des salaires, à travers laquelle les 1,5 million de fonctionnaires et travailleurs de ce secteur vont pouvoir bénéficier de l‘augmentation des salaires, le communiqué précise que cette opération d‘« envergure » requiert l‘adoption de 70 décrets et particulièrement de 4 décrets présidentiels. Il s‘agit certainement des décrets relatifs aux statuts particuliers exécutifs, dont la finalisation connaît d‘importants retards ce qui, par voie de conséquence, a jusqu‘à présent empêché les travailleurs de bénéficier et de « palper » ces augmentations salariales. Il y a quelques jours seulement, le Chef du gouvernement a ordonné à titre exceptionnel, la mise en application de la nouvelle grille des salaires et ce meme avant la finalisation des statuts particuliers espérant ainsi par cette mesure tempérer la grogne des syndicats. Mais ces derniers n‘ont eu de cesse de clamer qu‘ils rejettent cette nouvelle grille des salaires qui ne répond pas du tout à leurs aspirations et exigent sa révision de fond en comble. Selon le communiqué, plus de 40 statuts particuliers devant régir 282 corps et 478 grades sont en cours d‘élaboration. Pour l‘heure, deux statuts seulement ont été adoptés par le Conseil du gouvernement alors que, selon l‘UGTA, une trentaine de projets de statut sont déposés au niveau de la Direction générale de la Fonction publique. Le gouvernement en appelle à « l‘esprit constructif » et à la « sérénité » pour achever ce grand chantier. Cet appel sera t‘il entendu par les syndicats autonomes ? Certainement pas car ces derniers revendiquent un statut de partenaire social au meme titre que la centrale syndicale ce qui, force est de l‘admettre, n‘est pas le cas actuellement. Incontestablement, selon certains observateurs, l‘on s‘achemine vers un bras de fer entre les deux parties et il n‘est pas exclu que le gouvernement saisisse la justice, comme l‘a déjà fait le ministère de la Santé contre la grève des paramédicaux pour mettre fin à ce qu‘il qualifie « d‘agitation sociale ». Le gouvernement, se distinguant jusque-là par une attitude marquée par l‘indifférence clairement affichée vis-à-vis des innombrables grèves qui secouent le secteur de la Fonction publique depuis le début de l‘année, à l‘initiative des syndicats autonomes, change de fusil d‘épaule et qualifie ces mouvements d‘« agitation infondée ». « Depuis quelques temps, une agitation infondée est constatée dans certains milieux de la Fonction publique prenant en otage les usagers des services publics et, plus grave encore, nos enfants dont l‘innocence est instrumentalisée à des fins peu glorieuses » indique, en effet, un communiqué des services du Chef du gouvernement, rendu public hier. L‘allusion à la grève des lycéens d‘il y a quelques semaines, qui a vu le ministère accuser un syndicat autonome d‘en être l‘instigateur, est à peine voilée. Ce communiqué intervient à la veille de l‘appel de la coordination des syndicats autonomes de la Fonction publique à une grève de trois jours, à partir d‘aujourd‘hui, qui risque de perturber, voire même de paralyser de nombreux secteurs de la Fonction publique. Le communiqué rappelle que « le gouvernement, sous la direction du président de la République, déploie d‘intenses efforts pour moderniser l‘Etat, faire émerger une administration impartiale et performante au service du citoyen (et) promouvoir la culture du service public fondée sur l‘exigence d‘intégrité, d‘efficacité, d‘efficience et de compétence » Ces « efforts », relève encore le communiqué des services du Chef du gouvernement, visent aussi à « consolider la bonne gouvernance à travers, entre autres, l‘adoption du statut général de la Fonction publique qui, il faut le rappeler, était en souffrance depuis plus de 16 ans ». Affirmant que cette « agitation se nourrit de l‘application de la nouvelle grille des salaires », qui n‘est pas encore entrée en vigueur, le gouvernement considère que cette dernière « tend à réhabiliter le fonctionnaire et à lui donner la place qui lui revient dans la société ». En vue de justifier les retards dans la mise en application de cette nouvelle grille des salaires, à travers laquelle les 1,5 million de fonctionnaires et travailleurs de ce secteur vont pouvoir bénéficier de l‘augmentation des salaires, le communiqué précise que cette opération d‘« envergure » requiert l‘adoption de 70 décrets et particulièrement de 4 décrets présidentiels. Il s‘agit certainement des décrets relatifs aux statuts particuliers exécutifs, dont la finalisation connaît d‘importants retards ce qui, par voie de conséquence, a jusqu‘à présent empêché les travailleurs de bénéficier et de « palper » ces augmentations salariales. Il y a quelques jours seulement, le Chef du gouvernement a ordonné à titre exceptionnel, la mise en application de la nouvelle grille des salaires et ce meme avant la finalisation des statuts particuliers espérant ainsi par cette mesure tempérer la grogne des syndicats. Mais ces derniers n‘ont eu de cesse de clamer qu‘ils rejettent cette nouvelle grille des salaires qui ne répond pas du tout à leurs aspirations et exigent sa révision de fond en comble. Selon le communiqué, plus de 40 statuts particuliers devant régir 282 corps et 478 grades sont en cours d‘élaboration. Pour l‘heure, deux statuts seulement ont été adoptés par le Conseil du gouvernement alors que, selon l‘UGTA, une trentaine de projets de statut sont déposés au niveau de la Direction générale de la Fonction publique. Le gouvernement en appelle à « l‘esprit constructif » et à la « sérénité » pour achever ce grand chantier. Cet appel sera t‘il entendu par les syndicats autonomes ? Certainement pas car ces derniers revendiquent un statut de partenaire social au meme titre que la centrale syndicale ce qui, force est de l‘admettre, n‘est pas le cas actuellement. Incontestablement, selon certains observateurs, l‘on s‘achemine vers un bras de fer entre les deux parties et il n‘est pas exclu que le gouvernement saisisse la justice, comme l‘a déjà fait le ministère de la Santé contre la grève des paramédicaux pour mettre fin à ce qu‘il qualifie « d‘agitation sociale ».