La Fonction publique risque d'être paralysée à partir d'aujourd'hui. En effet, quelque vingt syndicats autonomes s'apprêtent à observer, dès aujourd'hui, une grève de trois jours. Cette action d'envergure est une première dans son genre, puisqu'elle regroupe douze syndicats affiliés à la Coordination autonome de la Fonction publique, et huit autres de l'Intersyndicale. Elle intervient suite aux deux actions de débrayage menées séparément par ces deux blocs syndicaux depuis le début de l'année en cours, et qui ont été couronnées d'échec, puisque les protestations continuent de plus belle. Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ? Le porte-parole de la Coordination autonome de la Fonction publique semble confiant quant à l'issue de cette grève. Pour Lyès Mérabet, les «miettes» accordées par les pouvoirs publics, et qui consistent en les augmentations contenues dans la nouvelle grille des salaires, ne confortent aucunement la situation du fonctionnaire, dont le pouvoir d'achat est laminé par les vertigineuses hausses des prix des produits de première nécessité. D'où ce mouvement de débrayage qui se veut un énième appel au dialogue avec les pouvoirs publics, sur la réalité socioprofessionnelle des fonctionnaires. Un point de presse sera organisé, aujourd'hui, au siège de l'Union nationale des professeurs de l'éducation et de la formation (UNPEF) à Alger, pour une première évaluation du suivi de la grève à travers les différentes wilayas, nous a fait savoir Lyès Mérabet. Et d'ajouter qu'une délégation de syndicalistes se présentera à la Chefferie du gouvernement de deuxième jour de la grève, pour y déposer une plate-forme de revendications. En parallèle, l'Intersyndicale autonome de la Fonction publique organisera, aujourd'hui, une conférence au siège du SNAPAP, pour faire le point sur la première journée de débrayage, lit-on dans un communiqué parvenu à notre rédaction. Par ailleurs, et toujours dans le sillage de la grève, les animateurs de la Coordination autonome de la Fonction publique, comptent saisir les différents groupes parlementaires, notamment les indépendants, pour leur faire part des préoccupations des fonctionnaires, a souligné le porte-parole de cette corporation syndicale. Les syndicats autonomes ont nettement signifié leur rejet de la nouvelle grille des salaires, dont les détails ont été communiqués la semaine dernière par le SG de la Centrale syndicale. Les animateurs de l'Intersyndicale la conçoivent comme un subterfuge pour casser l'élan de la contestation menée par les syndicats autonomes, et dévier le débat des véritables problèmes des fonctionnaires. Cependant, leur détermination est sans bornes, et ils ne comptent pas baisser le rythme de la protestation jusqu'à ce que les pouvoirs publics daignent ouvrir les portes du dialogue, et prendre sérieusement en considération les revendications formulées par les syndicats autonomes. En attendant, les grèves se succèdent et se ressemblent. Les syndicats en sont à leur troisième débrayage en l'espace de trois mois seulement. La Fonction publique risque d'être paralysée à partir d'aujourd'hui. En effet, quelque vingt syndicats autonomes s'apprêtent à observer, dès aujourd'hui, une grève de trois jours. Cette action d'envergure est une première dans son genre, puisqu'elle regroupe douze syndicats affiliés à la Coordination autonome de la Fonction publique, et huit autres de l'Intersyndicale. Elle intervient suite aux deux actions de débrayage menées séparément par ces deux blocs syndicaux depuis le début de l'année en cours, et qui ont été couronnées d'échec, puisque les protestations continuent de plus belle. Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ? Le porte-parole de la Coordination autonome de la Fonction publique semble confiant quant à l'issue de cette grève. Pour Lyès Mérabet, les «miettes» accordées par les pouvoirs publics, et qui consistent en les augmentations contenues dans la nouvelle grille des salaires, ne confortent aucunement la situation du fonctionnaire, dont le pouvoir d'achat est laminé par les vertigineuses hausses des prix des produits de première nécessité. D'où ce mouvement de débrayage qui se veut un énième appel au dialogue avec les pouvoirs publics, sur la réalité socioprofessionnelle des fonctionnaires. Un point de presse sera organisé, aujourd'hui, au siège de l'Union nationale des professeurs de l'éducation et de la formation (UNPEF) à Alger, pour une première évaluation du suivi de la grève à travers les différentes wilayas, nous a fait savoir Lyès Mérabet. Et d'ajouter qu'une délégation de syndicalistes se présentera à la Chefferie du gouvernement de deuxième jour de la grève, pour y déposer une plate-forme de revendications. En parallèle, l'Intersyndicale autonome de la Fonction publique organisera, aujourd'hui, une conférence au siège du SNAPAP, pour faire le point sur la première journée de débrayage, lit-on dans un communiqué parvenu à notre rédaction. Par ailleurs, et toujours dans le sillage de la grève, les animateurs de la Coordination autonome de la Fonction publique, comptent saisir les différents groupes parlementaires, notamment les indépendants, pour leur faire part des préoccupations des fonctionnaires, a souligné le porte-parole de cette corporation syndicale. Les syndicats autonomes ont nettement signifié leur rejet de la nouvelle grille des salaires, dont les détails ont été communiqués la semaine dernière par le SG de la Centrale syndicale. Les animateurs de l'Intersyndicale la conçoivent comme un subterfuge pour casser l'élan de la contestation menée par les syndicats autonomes, et dévier le débat des véritables problèmes des fonctionnaires. Cependant, leur détermination est sans bornes, et ils ne comptent pas baisser le rythme de la protestation jusqu'à ce que les pouvoirs publics daignent ouvrir les portes du dialogue, et prendre sérieusement en considération les revendications formulées par les syndicats autonomes. En attendant, les grèves se succèdent et se ressemblent. Les syndicats en sont à leur troisième débrayage en l'espace de trois mois seulement.