Ayant vu le jour en 1997, l'association SOS tente avec les moyens du bord dérisoires dont elle dispose d'être utile à la cité populaire et populeuse qu'est Bab El-Oued et ce, en arrachant la frange juvénile de la léthargie dans laquelle elle se morfond. Grâce à une «poignée» de volontaires, l'Association œuvre à meubler l'oisiveté d'une centaine de jeunes. L'objectif de l'association, devenue S.O.S Bab el-Oued, est d'inciter le jeune à s'ouvrir sur l'autre dans un climat de tolérance et ce, en lui procurant les outils nécessaires à même d'accroître ses capacités qu'elles soient artistiques, culturelles ou sportives. Dire que pour une aussi grande commune en termes d'habitants, Bab El-Oued ne possède pas d'infrastructures culturelle ou sportive de proximité à même de canaliser les énergies juvéniles. A peine une ou deux salles permettant à quelques enfants de pratiquer quelques activités artistiques. ‘'Les élus communaux ignorent, sinon lésinent sur les mpyens susceptible d'aider l'association qui ne ménage aucun effort pour répondre aux besoins des enfants de la cité'', nous dira le président de l'association, M. Nacer Meguenine. Ayant élu domicile dans un local extrêmement (une souricière pour ainsi dire), l'association SOS Culture à dû peiner pour avoir un espace décent où les jeunes de cette commune pourront s'exprimer à travers certaines activités. «On ne bénéficie d'aucune subvention ni aide sinon quelques cotisations de bonnes âmes qui nous permettent de supporter les charges inhérents à notre action culturelle», nous dira le président. Et d'ajouter que ce «local nous a été attribué par Caritas Algérie (association caritative chrétienne) qui a bien voulu l'acheter pour le mettre à notre disposition dans le but d'occuper les enfants et autres jeunes de la cité». Refait à neuf, l'établissement qui se trouve au beau milieu du boucan généré par le marché aux puces (la dlala qui se trouve au niveau de l'ex-rue Jean Jaures), est composé de deux niveaux de 40 m2 chacun. Un espace permettant aux adhérents de se relayer tout au long de la semaine qui, pour suivre des cours de soutien pédagogique, qui pour s'initier à l'informatique, qui pour exprimer son talent dans les ateliers tels que la musique, le dessin et autres travaux manuels destinés aux enfants… Outre une chorale dénommée «Sans frontières» composée de vingt-cinq filles, deux orchestres sont accueillis dans ce local pour donner des répétitions dans les genres musicaux andalou, chaabi et rock. Quand bien même l'espace demeure exigu, les volontaires filles et garçons qui encadrent l'association, ne ménagent aucun effort pour stimuler l'esprit créatif des enfants et ce, en dégageant un timing à ceux désireux de réaliser des travaux artistiques comme la poterie, le travail du plâtre... Le quatrième art n'est pas en reste, car des cours d'initiation à l'expression théâtrale sont dispensés, mais de manière irrégulière, regrette M. Meguenine, souhaitant que des professionnels prêtent leur assistance aux jeunes en matière de quatrième art. Par ailleurs, un ciné-club vient d'être créé avec deux partenaires, en l'occurrence l'Association OMJA d'Aubervilliers et Kaïna cinéma de Paris. Des films historiques suivis de débats sont proposés aux jeunes, une manière de les initier à la communication, explique le président de SOS Bab El-Oued, soulignant qu'un film documentaire de 1h 10 mn intitulé «Bienvenue à Bab El Oued» a été réalisé en 2006 par l'association varoise ''Pour la Paix et la Justice en Méditerranée'' en coopération avec Humana Algérie. «Avec ce long métrage, nous avons voulu refléter l'image des jeunes de Bab El Oued, perçue par eux-mêmes et non par le regard des autres», tient à relever le président, expliquant que les axes principaux ont polarisé autour de la femme, la malvie des jeunes, leur détresse, leur rêve et leur espoir. Ainsi, va l'association SOS Culture qui fait contre mauvaise fortune bon cœur et ce, grâce à l'action de bénévolat de formateurs et d'encadreurs qui souhaitent que d'autres associations culturelles voient le jour. Encore faut-il que les pouvoirs publics s'impliquent véritablement dans le domaine culturel et ce, en dotant SOS Bab El Oued, d'une aide conséquente, car estime M. Meghenine, «il serait injuste de ne pas offrir aux jeunes de cette commune le cadre leur permettant de mieux se connaître et de s'exprimer dans les domaines artistique, littéraire et autre sportif.» Ayant vu le jour en 1997, l'association SOS tente avec les moyens du bord dérisoires dont elle dispose d'être utile à la cité populaire et populeuse qu'est Bab El-Oued et ce, en arrachant la frange juvénile de la léthargie dans laquelle elle se morfond. Grâce à une «poignée» de volontaires, l'Association œuvre à meubler l'oisiveté d'une centaine de jeunes. L'objectif de l'association, devenue S.O.S Bab el-Oued, est d'inciter le jeune à s'ouvrir sur l'autre dans un climat de tolérance et ce, en lui procurant les outils nécessaires à même d'accroître ses capacités qu'elles soient artistiques, culturelles ou sportives. Dire que pour une aussi grande commune en termes d'habitants, Bab El-Oued ne possède pas d'infrastructures culturelle ou sportive de proximité à même de canaliser les énergies juvéniles. A peine une ou deux salles permettant à quelques enfants de pratiquer quelques activités artistiques. ‘'Les élus communaux ignorent, sinon lésinent sur les mpyens susceptible d'aider l'association qui ne ménage aucun effort pour répondre aux besoins des enfants de la cité'', nous dira le président de l'association, M. Nacer Meguenine. Ayant élu domicile dans un local extrêmement (une souricière pour ainsi dire), l'association SOS Culture à dû peiner pour avoir un espace décent où les jeunes de cette commune pourront s'exprimer à travers certaines activités. «On ne bénéficie d'aucune subvention ni aide sinon quelques cotisations de bonnes âmes qui nous permettent de supporter les charges inhérents à notre action culturelle», nous dira le président. Et d'ajouter que ce «local nous a été attribué par Caritas Algérie (association caritative chrétienne) qui a bien voulu l'acheter pour le mettre à notre disposition dans le but d'occuper les enfants et autres jeunes de la cité». Refait à neuf, l'établissement qui se trouve au beau milieu du boucan généré par le marché aux puces (la dlala qui se trouve au niveau de l'ex-rue Jean Jaures), est composé de deux niveaux de 40 m2 chacun. Un espace permettant aux adhérents de se relayer tout au long de la semaine qui, pour suivre des cours de soutien pédagogique, qui pour s'initier à l'informatique, qui pour exprimer son talent dans les ateliers tels que la musique, le dessin et autres travaux manuels destinés aux enfants… Outre une chorale dénommée «Sans frontières» composée de vingt-cinq filles, deux orchestres sont accueillis dans ce local pour donner des répétitions dans les genres musicaux andalou, chaabi et rock. Quand bien même l'espace demeure exigu, les volontaires filles et garçons qui encadrent l'association, ne ménagent aucun effort pour stimuler l'esprit créatif des enfants et ce, en dégageant un timing à ceux désireux de réaliser des travaux artistiques comme la poterie, le travail du plâtre... Le quatrième art n'est pas en reste, car des cours d'initiation à l'expression théâtrale sont dispensés, mais de manière irrégulière, regrette M. Meguenine, souhaitant que des professionnels prêtent leur assistance aux jeunes en matière de quatrième art. Par ailleurs, un ciné-club vient d'être créé avec deux partenaires, en l'occurrence l'Association OMJA d'Aubervilliers et Kaïna cinéma de Paris. Des films historiques suivis de débats sont proposés aux jeunes, une manière de les initier à la communication, explique le président de SOS Bab El-Oued, soulignant qu'un film documentaire de 1h 10 mn intitulé «Bienvenue à Bab El Oued» a été réalisé en 2006 par l'association varoise ''Pour la Paix et la Justice en Méditerranée'' en coopération avec Humana Algérie. «Avec ce long métrage, nous avons voulu refléter l'image des jeunes de Bab El Oued, perçue par eux-mêmes et non par le regard des autres», tient à relever le président, expliquant que les axes principaux ont polarisé autour de la femme, la malvie des jeunes, leur détresse, leur rêve et leur espoir. Ainsi, va l'association SOS Culture qui fait contre mauvaise fortune bon cœur et ce, grâce à l'action de bénévolat de formateurs et d'encadreurs qui souhaitent que d'autres associations culturelles voient le jour. Encore faut-il que les pouvoirs publics s'impliquent véritablement dans le domaine culturel et ce, en dotant SOS Bab El Oued, d'une aide conséquente, car estime M. Meghenine, «il serait injuste de ne pas offrir aux jeunes de cette commune le cadre leur permettant de mieux se connaître et de s'exprimer dans les domaines artistique, littéraire et autre sportif.»