Les déclarations rassurantes voire même optimistes concernant le programme de réalisation de 1 million de logements, à l'horizon 2009, tenues récemment par le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, lors d'une émission télévisée, contrastent grandement avec la réalité du terrain. Car, les nouvelles relatives à la flambée des prix des matériaux de construction tendent plutôt à accréditer la thèse contraire. Le programme du président de la République serait-t-il alors compromis ? Les spécialistes ne doutent guère et ne semblent pas partagés sur cette question. Dans tous les marchés des matériaux de construction, à travers l'ensemble du territoire national, les prix ont atteint, en effet, ces derniers jours, des cimes jamais atteintes auparavant. Ainsi, à titre d'exemple, dans les wilayas de l'Est du pays, le prix du sac de ciment est franchement inabordable pénalisant lourdement les particuliers, mais surtout et notamment les entreprises. Le sac de 50 kg de ce produit est passé, en l'espace de quelques mois seulement, de 250 à 500 DA, et plus ces derniers jours. Le rond à béton n'est pas en reste puisque son prix a connu, à son tour, une flambée vertigineuse. Les fluctuations des prix que connaissent les principales places boursières mondiales se sont étendues au marché national et c'est ainsi que le prix de ce produit a atteint 6.500 DA le quintal, soit une hausse de presque 1.500 DA par rapport au prix affiché par les grossistes et les détaillants il y a quelques temps. Cette flambée des prix a, en toute logique, inquiété au plus haut point les entrepreneurs lesquels n'ont pas manqué, par voie de conséquence, de tirer la sonnette d'alarme et d'interpeller les pouvoirs publics en vue de trouver les solutions adéquates à cette problématique qui hypothèque jusqu'à leur existence. Dans un tout récent communiqué, l'UGEA (l'Union générale des entrepreneurs algériens) s'est, en effet, déclarée très préoccupée par cette situation. Selon l'UGEA, les prix du fer et du rond à béton ont connu une augmentation de 50% et il en est de même pour les agrégats et le bitume. Cette flambée «subite», constatée à partir du mois de janvier, «pénalise lourdement les entreprises». Cette union fait cas de quelques griefs à l'endroit des pouvoirs publics relatifs, par exemple, aux lenteurs d'actualisation et de révision des prix. Ces dernières tardent à entrer en vigueur et souvent les délais oscillent entre 10 mois et 2 années. Et, en vue de pallier cette maldonne, l'union estime que «la mise en place par les pouvoirs publics de mécanismes de compensation est plus qu'urgente et nécessaire». Très inquiète sur les conséquences de ce facteur sur le devenir des entreprises et «afin de préserver l'outil national de réalisation pour achever dans de bonnes conditions le programme présidentiel de développement», l'UGEA exhorte les pouvoirs publics à agir avec célérité. Les déclarations rassurantes voire même optimistes concernant le programme de réalisation de 1 million de logements, à l'horizon 2009, tenues récemment par le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, lors d'une émission télévisée, contrastent grandement avec la réalité du terrain. Car, les nouvelles relatives à la flambée des prix des matériaux de construction tendent plutôt à accréditer la thèse contraire. Le programme du président de la République serait-t-il alors compromis ? Les spécialistes ne doutent guère et ne semblent pas partagés sur cette question. Dans tous les marchés des matériaux de construction, à travers l'ensemble du territoire national, les prix ont atteint, en effet, ces derniers jours, des cimes jamais atteintes auparavant. Ainsi, à titre d'exemple, dans les wilayas de l'Est du pays, le prix du sac de ciment est franchement inabordable pénalisant lourdement les particuliers, mais surtout et notamment les entreprises. Le sac de 50 kg de ce produit est passé, en l'espace de quelques mois seulement, de 250 à 500 DA, et plus ces derniers jours. Le rond à béton n'est pas en reste puisque son prix a connu, à son tour, une flambée vertigineuse. Les fluctuations des prix que connaissent les principales places boursières mondiales se sont étendues au marché national et c'est ainsi que le prix de ce produit a atteint 6.500 DA le quintal, soit une hausse de presque 1.500 DA par rapport au prix affiché par les grossistes et les détaillants il y a quelques temps. Cette flambée des prix a, en toute logique, inquiété au plus haut point les entrepreneurs lesquels n'ont pas manqué, par voie de conséquence, de tirer la sonnette d'alarme et d'interpeller les pouvoirs publics en vue de trouver les solutions adéquates à cette problématique qui hypothèque jusqu'à leur existence. Dans un tout récent communiqué, l'UGEA (l'Union générale des entrepreneurs algériens) s'est, en effet, déclarée très préoccupée par cette situation. Selon l'UGEA, les prix du fer et du rond à béton ont connu une augmentation de 50% et il en est de même pour les agrégats et le bitume. Cette flambée «subite», constatée à partir du mois de janvier, «pénalise lourdement les entreprises». Cette union fait cas de quelques griefs à l'endroit des pouvoirs publics relatifs, par exemple, aux lenteurs d'actualisation et de révision des prix. Ces dernières tardent à entrer en vigueur et souvent les délais oscillent entre 10 mois et 2 années. Et, en vue de pallier cette maldonne, l'union estime que «la mise en place par les pouvoirs publics de mécanismes de compensation est plus qu'urgente et nécessaire». Très inquiète sur les conséquences de ce facteur sur le devenir des entreprises et «afin de préserver l'outil national de réalisation pour achever dans de bonnes conditions le programme présidentiel de développement», l'UGEA exhorte les pouvoirs publics à agir avec célérité.