Une rencontre de solidarité avec le peuple sahraoui s'est tenue hier, à Alger, à l'occasion du 32e anniversaire de la proclamation de la RASD (République arabe sahraouie démocratique). Cette rencontre, qui a regroupé des représentants du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), du groupe parlementaire Fraternité Algérie-RASD, de l'union panafricaine de la jeunesse et de la RASD, a salué l'"attachement" du Front Polisario à la légalité internationale et condamné "la politique d'entêtement, d'obstruction et de blocage développée par le Maroc". Dans une déclaration commune rendue publique à cette occasion, les participants ont précisé que cette initiative intervient dans le cadre de la mise en application des recommandations de la rencontre internationale sur la décolonisation du Sahara Occidental, tenue à Alger les 16 et 17 février derniers. Cette rencontre avait appelé à "unir les efforts et à développer un appui multiforme et performant au bénéfice de la cause sahraouie en tant que question de décolonisation", rappelle-t-on. Les participants ont également dénoncé la poursuite, par le Maroc, de sa politique d'"exploitation illégale" des richesses naturelles dans les territoires sahraouis, rappelant à l'Organisation des Nations unies sa responsabilité à l'égard des populations des territoires non autonomes. De ce fait, ils ont demandé au Conseil de sécurité de l'ONU de "ne plus se montrer complaisant" à l'égard du Maroc, afin de "ne pas consacrer l'injustice". A la veille de la reprise des négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario, les acteurs de la solidarité avec le peuple sahraoui appellent l'organisation onusienne à assumer "pleinement" ses responsabilités pour permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination, à travers un référendum "libre, régulier et loin de toute contrainte". Par la même occasion, un ouvrage sur l'historique de la cause sahraouie a été présenté. Elaboré par l'Union des juristes sahraouis (UJS), ce document de 103 pages intitulé "Crimes en silence", retrace la genèse de la question sahraouie depuis le retrait des troupes espagnoles et l'invasion marocaine en 1975. Il illustre également, par des photographies, les exactions, sous toutes leurs formes, et les atteintes aux droits de l'Homme dont est victime le peuple sahraoui depuis cette date à ce jour. Une rencontre de solidarité avec le peuple sahraoui s'est tenue hier, à Alger, à l'occasion du 32e anniversaire de la proclamation de la RASD (République arabe sahraouie démocratique). Cette rencontre, qui a regroupé des représentants du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), du groupe parlementaire Fraternité Algérie-RASD, de l'union panafricaine de la jeunesse et de la RASD, a salué l'"attachement" du Front Polisario à la légalité internationale et condamné "la politique d'entêtement, d'obstruction et de blocage développée par le Maroc". Dans une déclaration commune rendue publique à cette occasion, les participants ont précisé que cette initiative intervient dans le cadre de la mise en application des recommandations de la rencontre internationale sur la décolonisation du Sahara Occidental, tenue à Alger les 16 et 17 février derniers. Cette rencontre avait appelé à "unir les efforts et à développer un appui multiforme et performant au bénéfice de la cause sahraouie en tant que question de décolonisation", rappelle-t-on. Les participants ont également dénoncé la poursuite, par le Maroc, de sa politique d'"exploitation illégale" des richesses naturelles dans les territoires sahraouis, rappelant à l'Organisation des Nations unies sa responsabilité à l'égard des populations des territoires non autonomes. De ce fait, ils ont demandé au Conseil de sécurité de l'ONU de "ne plus se montrer complaisant" à l'égard du Maroc, afin de "ne pas consacrer l'injustice". A la veille de la reprise des négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario, les acteurs de la solidarité avec le peuple sahraoui appellent l'organisation onusienne à assumer "pleinement" ses responsabilités pour permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination, à travers un référendum "libre, régulier et loin de toute contrainte". Par la même occasion, un ouvrage sur l'historique de la cause sahraouie a été présenté. Elaboré par l'Union des juristes sahraouis (UJS), ce document de 103 pages intitulé "Crimes en silence", retrace la genèse de la question sahraouie depuis le retrait des troupes espagnoles et l'invasion marocaine en 1975. Il illustre également, par des photographies, les exactions, sous toutes leurs formes, et les atteintes aux droits de l'Homme dont est victime le peuple sahraoui depuis cette date à ce jour.