La victoire programmée de Dmitri Medvedev hier, à la présidentielle russe vise avant tout à garantir la stabilité du pays et la pérennité du clan au pouvoir, sinon de Vladimir Poutine lui-même, au mépris de la démocratie. Le scénario de la succession au Kremlin, qui avait donné lieu à tant de conjectures, s'est avéré au final d'une simplicité déroutante : Vladimir Poutine part, comme il l'avait promis, pour mieux rester comme Premier ministre. Dans un premier temps au moins, Vladimir Poutine est assuré de garder l'ascendant sur un successeur qui lui doit tout, jusqu'à son élection, et s'est d'ailleurs contenté d'incarner tout au long de la campagne la continuité du "plan Poutine". Même si Dmitri Medvedev est élu dès le premier tour dimanche avec plus de 50% des voix, le président sortant pourra aussi se prévaloir d'une légitimité personnelle fraîchement confirmée par les urnes, sa liste ayant remporté 64,3% des voix en décembre aux législatives. Vladimir Poutine, dont la cote de popularité (80%) reste inégalée, incarne le retour à la stabilité et à une certaine prospérité économique, après le chaos postsoviétique et deux guerres en Tchétchénie qui ont traumatisé une partie de la population. La "stabilité" est devenue le maître mot, dans la bouche des dirigeants russes comme sur les affiches invitant à aller voter "Pour la stabilité et la continuité du pouvoir". En restant au pouvoir, Vladimir Poutine préserve aussi les intérêts de son clan, anciens du KGB et Pétersbourgeois - originaires comme lui de l'ancienne capitale impériale- qui occupent des postes-clés à l'administration présidentielle, au gouvernement ou à la tête des grands groupes publics. La victoire programmée de Dmitri Medvedev hier, à la présidentielle russe vise avant tout à garantir la stabilité du pays et la pérennité du clan au pouvoir, sinon de Vladimir Poutine lui-même, au mépris de la démocratie. Le scénario de la succession au Kremlin, qui avait donné lieu à tant de conjectures, s'est avéré au final d'une simplicité déroutante : Vladimir Poutine part, comme il l'avait promis, pour mieux rester comme Premier ministre. Dans un premier temps au moins, Vladimir Poutine est assuré de garder l'ascendant sur un successeur qui lui doit tout, jusqu'à son élection, et s'est d'ailleurs contenté d'incarner tout au long de la campagne la continuité du "plan Poutine". Même si Dmitri Medvedev est élu dès le premier tour dimanche avec plus de 50% des voix, le président sortant pourra aussi se prévaloir d'une légitimité personnelle fraîchement confirmée par les urnes, sa liste ayant remporté 64,3% des voix en décembre aux législatives. Vladimir Poutine, dont la cote de popularité (80%) reste inégalée, incarne le retour à la stabilité et à une certaine prospérité économique, après le chaos postsoviétique et deux guerres en Tchétchénie qui ont traumatisé une partie de la population. La "stabilité" est devenue le maître mot, dans la bouche des dirigeants russes comme sur les affiches invitant à aller voter "Pour la stabilité et la continuité du pouvoir". En restant au pouvoir, Vladimir Poutine préserve aussi les intérêts de son clan, anciens du KGB et Pétersbourgeois - originaires comme lui de l'ancienne capitale impériale- qui occupent des postes-clés à l'administration présidentielle, au gouvernement ou à la tête des grands groupes publics.