L'exposition conte en 28 parties le rayonnement de la Cité dès les premiers âges de l'humanité. L'exposition conte en 28 parties le rayonnement de la Cité dès les premiers âges de l'humanité. «Vidi Buggea che v'é di gran loda : J'ai vu Béjaïa que tout le monde loue» écrivait Fazio Degli Uberti (1305/1367) au chapitre cinq de son Dittamondo. L'exposition qui a été inaugurée jeudi dernier au Palais de la culture Moufdi Zakaria offre aux visiteurs la possibilité de partager le voyage imaginaire du poète mystique florentin. Dans l'espace et dans le temps. Dans le cadre de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007», le CNRPAH d'Alger et l'association Gehimab (Groupe d'étude sur l'histoire des mathématiques de Bougie) ont entrepris de célébrer la transmission et la diffusion du savoir à partir de la célèbre Cité qui a donné son nom aux petites chandelles dont elle a éclairé les villes du mMoyen-Age européen. L'exposition conte en 28 parties le rayonnement de la Cité dès les premiers âges de l'humanité. En vitrine, les figurines zoomorphes d'Afalou découvertes dans les années 1980 par M. Slimane Hachi, docteur en préhistoire et anthropologie, dans un abri sous roche préhistorique de la région de Melbou, datées d'entre 18.000 et 10.000 ans avant le présent. Etonnamment belles, les figurines démontrent, s'il le fallait, à quel point le sens esthétique est ancien dans cette région du sud de la Méditerranée. La période romaine est illustrée par des reproductions de l'aqueduc de Toudja réalisées par M. Khodir Bourihane de l'association Gehimab. L'illustration des différentes périodes historique associe à l'exposition des vestiges, objets et documents exposés provenant de différents musées ou de collection particulière, une restitution picturale de style naïf qui stimule l'imagination du visiteur. Ainsi, la scène où le poète sicilien Ibn Hamdis (1055/1132) déclame devant le prince El-Mansour et son vizir son poème sur le palais de Béjaïa, est saisie d'un trait plein de charme. Le jurisconsulte Ibn Nahwi à la Qalâa des Beni Hammad, les «Princes de la Sciences»: Sidi Boumédiène, Abu Hamid As-Saghir, Abd al-Haq al-Ishbili et Ibn-Hammad installés sur un tapis comme pour une photo souvenir, Ibn Toumert présentant à Abdelmoumen son plan de fondation de l'empire almohade… Autant de moments illustrés par le pinceau de l'artiste. Une carte de belle dimension donne un aperçu du rayonnement scientifique de cette capitale historique en citant les noms des principaux savants de toutes les disciplines qui ont transité par Béjaïa avant de retourner à leurs terres d'origine : M'Sila, Constantine, Tlemcen, Grenade, Cordoue, Séville, Fès, Marrakech…Le clou de l'exposition est sans conteste un ensemble de manuscrits de différentes époques en arabe et en tamazight. On peut admirer une copie datée du 19e siècle de «Qasidat al-istighfar » de Sidi Boumédiène Chuaïb el-Ishbili, el-Ghaout dont s'est réclamé entre autres Ibn-Arabi (1165/1240), le Cheikh el-Akbar qui a eu sa célèbre vision du système cosmique sous le ciel de Béjaïa. Le livre de musique d'El-Usuli, les Faraid du mathématicien andalou Al-Qalasadi, des extraits des Mandhumat fi Tib de Ahmad Ben salah Abu'l Abbas el-Aktawi, une copie datée de 1776 de la couverture du manuscrit Sharh el-Waghlissiyya d'As-Sebagh voisinent avec des textes anciens en tamazight, notamment extraits de traités de botanique. L'exposition explore le milieu scientifique de Béjaïa, le monde des Arts et des Lettres, le mysticisme, le fiqh, l'astronomie, les récits de voyage. Afniq n'CcixLmuhub est une bibliothèque de manuscrits fondée au milieu du XIXe siècle au fin fond de la Kabylie. L'histoire de cette bibliothèque et quelques exemplaires des précieux ouvrages qui la composent sont offerts à l'émotion du visiteur. Des films-documentaires sont projetés par Melle Daïri Nassima, informaticienne de l'association Gehimab. Mme Haddad Souad, architecte et directrice du musée de Béjaia nous a entretenus, des récentes découvertes et fouilles dans la région. M. Ouali, descendant du Cheikh Mohand Ouamara de Ouzellaguen, exposait fièrement des manuscrits anciens appartenant à sa famille. «Dans le cadre de l'exposition qui dure deux mois, de nombreuses rencontres-débats seront organisées autour des personnalités scientifiques qui ont étudié ou vécu à Béjaïa» a déclaré M. M'Hand Kasmi, chargé de communication de l'exposition. «Vidi Buggea che v'é di gran loda : J'ai vu Béjaïa que tout le monde loue» écrivait Fazio Degli Uberti (1305/1367) au chapitre cinq de son Dittamondo. L'exposition qui a été inaugurée jeudi dernier au Palais de la culture Moufdi Zakaria offre aux visiteurs la possibilité de partager le voyage imaginaire du poète mystique florentin. Dans l'espace et dans le temps. Dans le cadre de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007», le CNRPAH d'Alger et l'association Gehimab (Groupe d'étude sur l'histoire des mathématiques de Bougie) ont entrepris de célébrer la transmission et la diffusion du savoir à partir de la célèbre Cité qui a donné son nom aux petites chandelles dont elle a éclairé les villes du mMoyen-Age européen. L'exposition conte en 28 parties le rayonnement de la Cité dès les premiers âges de l'humanité. En vitrine, les figurines zoomorphes d'Afalou découvertes dans les années 1980 par M. Slimane Hachi, docteur en préhistoire et anthropologie, dans un abri sous roche préhistorique de la région de Melbou, datées d'entre 18.000 et 10.000 ans avant le présent. Etonnamment belles, les figurines démontrent, s'il le fallait, à quel point le sens esthétique est ancien dans cette région du sud de la Méditerranée. La période romaine est illustrée par des reproductions de l'aqueduc de Toudja réalisées par M. Khodir Bourihane de l'association Gehimab. L'illustration des différentes périodes historique associe à l'exposition des vestiges, objets et documents exposés provenant de différents musées ou de collection particulière, une restitution picturale de style naïf qui stimule l'imagination du visiteur. Ainsi, la scène où le poète sicilien Ibn Hamdis (1055/1132) déclame devant le prince El-Mansour et son vizir son poème sur le palais de Béjaïa, est saisie d'un trait plein de charme. Le jurisconsulte Ibn Nahwi à la Qalâa des Beni Hammad, les «Princes de la Sciences»: Sidi Boumédiène, Abu Hamid As-Saghir, Abd al-Haq al-Ishbili et Ibn-Hammad installés sur un tapis comme pour une photo souvenir, Ibn Toumert présentant à Abdelmoumen son plan de fondation de l'empire almohade… Autant de moments illustrés par le pinceau de l'artiste. Une carte de belle dimension donne un aperçu du rayonnement scientifique de cette capitale historique en citant les noms des principaux savants de toutes les disciplines qui ont transité par Béjaïa avant de retourner à leurs terres d'origine : M'Sila, Constantine, Tlemcen, Grenade, Cordoue, Séville, Fès, Marrakech…Le clou de l'exposition est sans conteste un ensemble de manuscrits de différentes époques en arabe et en tamazight. On peut admirer une copie datée du 19e siècle de «Qasidat al-istighfar » de Sidi Boumédiène Chuaïb el-Ishbili, el-Ghaout dont s'est réclamé entre autres Ibn-Arabi (1165/1240), le Cheikh el-Akbar qui a eu sa célèbre vision du système cosmique sous le ciel de Béjaïa. Le livre de musique d'El-Usuli, les Faraid du mathématicien andalou Al-Qalasadi, des extraits des Mandhumat fi Tib de Ahmad Ben salah Abu'l Abbas el-Aktawi, une copie datée de 1776 de la couverture du manuscrit Sharh el-Waghlissiyya d'As-Sebagh voisinent avec des textes anciens en tamazight, notamment extraits de traités de botanique. L'exposition explore le milieu scientifique de Béjaïa, le monde des Arts et des Lettres, le mysticisme, le fiqh, l'astronomie, les récits de voyage. Afniq n'CcixLmuhub est une bibliothèque de manuscrits fondée au milieu du XIXe siècle au fin fond de la Kabylie. L'histoire de cette bibliothèque et quelques exemplaires des précieux ouvrages qui la composent sont offerts à l'émotion du visiteur. Des films-documentaires sont projetés par Melle Daïri Nassima, informaticienne de l'association Gehimab. Mme Haddad Souad, architecte et directrice du musée de Béjaia nous a entretenus, des récentes découvertes et fouilles dans la région. M. Ouali, descendant du Cheikh Mohand Ouamara de Ouzellaguen, exposait fièrement des manuscrits anciens appartenant à sa famille. «Dans le cadre de l'exposition qui dure deux mois, de nombreuses rencontres-débats seront organisées autour des personnalités scientifiques qui ont étudié ou vécu à Béjaïa» a déclaré M. M'Hand Kasmi, chargé de communication de l'exposition.