Les moindres recoins du cerveau sont à présent observables en trois dimensions. Ce n'est pas de la science fiction. Cet atlas cérébral en 3D est le fruit de la collaboration entre l'Inserm, l'Institut national de la recherche en informatique et en automatique (Inria) et le CNRS. Cette reconstitution tridimensionnelle du cerveau offre de nouveaux espoirs aux patients atteints de la maladie de Parkinson. La stimulation cérébrale profonde, technique mise au point en 1987 en France, a déjà fait ses preuves sur les malades atteints de la maladie de Parkinson et d'autres pathologies neurologiques. Elle consiste à implanter des électrodes dans des zones très ciblées du cerveau, et à les stimuler par un courant de forte fréquence. Impressionnante, cette technique n'en est pas moins efficace, puisqu'elle agit sur les trois principaux symptômes de la maladie de Parkinson : les tremblements, la raideur et la difficulté à contrôler ses mouvements. "Encore faut-il, pour que la stimulation soit efficace, [...] identifier parfaitement la zone cérébrale à stimuler : le noyau subthalamique", précise le Dr. Yelnik, directeur de recherches à l'Hôpital de la Pitié-Salpétrière (Paris). Son équipe a donc mis au point un atlas du cerveau en trois dimensions, afin de mieux cibler cette zone qui ne dépasse pas la taille d'un petit pois. Les moindres recoins du cerveau sont à présent observables en trois dimensions. Ce n'est pas de la science fiction. Cet atlas cérébral en 3D est le fruit de la collaboration entre l'Inserm, l'Institut national de la recherche en informatique et en automatique (Inria) et le CNRS. Cette reconstitution tridimensionnelle du cerveau offre de nouveaux espoirs aux patients atteints de la maladie de Parkinson. La stimulation cérébrale profonde, technique mise au point en 1987 en France, a déjà fait ses preuves sur les malades atteints de la maladie de Parkinson et d'autres pathologies neurologiques. Elle consiste à implanter des électrodes dans des zones très ciblées du cerveau, et à les stimuler par un courant de forte fréquence. Impressionnante, cette technique n'en est pas moins efficace, puisqu'elle agit sur les trois principaux symptômes de la maladie de Parkinson : les tremblements, la raideur et la difficulté à contrôler ses mouvements. "Encore faut-il, pour que la stimulation soit efficace, [...] identifier parfaitement la zone cérébrale à stimuler : le noyau subthalamique", précise le Dr. Yelnik, directeur de recherches à l'Hôpital de la Pitié-Salpétrière (Paris). Son équipe a donc mis au point un atlas du cerveau en trois dimensions, afin de mieux cibler cette zone qui ne dépasse pas la taille d'un petit pois.