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Hamiani critique le gouvernement
Lenteur des réformes, mise à l'écart de la PME algérienne, faiblesse des IDE
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 03 - 2008

Le représentant du patronat n'y est pas allé avec le dos de la cuillère en dressant un constant pour le moins critique. La réforme bancaire, qu'il qualifie de « mère de toutes les réformes », peine à se concrétiser selon lui.
Le représentant du patronat n'y est pas allé avec le dos de la cuillère en dressant un constant pour le moins critique. La réforme bancaire, qu'il qualifie de « mère de toutes les réformes », peine à se concrétiser selon lui.
Visiblement, M. Hamiani veut marquer sa réprobation quant à la conduite de la politique économique et la mise en œuvre des réformes initiées tambour battant par le gouvernement. «L'exécution des réformes est lente. Cela fait plusieurs années que nous avons entamé ces réformes et ça n'en finit pas. Nous sommes en train de nous installer dans une économie de rente où la léthargie prend le dessus sur les réformes». Ce sont là les propos de Réda Hamiani, président du Forum des chefs d'entreprise (FCE) lors de son intervention hier sur les ondes de la chaîne III. Se voulant plus précis, le représentant du patronat n'y est pas allé avec le dos de la cuillère en dressant un constant pour le moins critique. La réforme bancaire, qu'il qualifie de « mère de toutes les réformes », peine à se concrétiser selon lui. « Nous ne voyons pas la mise en œuvre de la réforme bancaire sur le terrain. Le système reste caractérisé par des procédures anciennes et un système d'examen pour le financement des projets trop contraignant », relève-t-il. Même constat concernant la mise en œuvre de la stratégie industrielle et le processus de privatisation qui « piétinent », selon lui. Pour le président du FCE, « il est temps d'abandonner les actions de type pompier. C'est bien de parer au plus pressé, mais pour être plus efficace, il faut privilégier les actions à long terme.
Certes, il y a des avancées qui ont été enregistrées mais dans l'ensemble, toutes les bonnes dispositions prises par les autorités ne se sont pas encore traduites sur le terrain », regrette M. Hamiani tout en reconnaissant que les autorités sont motivées par le souci de réformer en profondeur mais cette bonne volonté se heurte à une mise en œuvre lente qui compromet du coup leur efficacité. Alors que l'on croyait le FCE sur la même longueur d'onde que le gouvernement sur la conduite de la politique économique, ne voilà-t-il pas que Hamiani semble opter pour une posture pour le moins inattendue. Certes, l'on savait que jusque-là les réformes ne carburaient pas à la cadence souhaitée, mais pas au point de susciter le courroux du patronat. Aurait-on décidé de ne pas associer le patronat dans l'examen de certains dossiers ce qui justifierait pareille réaction ? Sur ce point, Hamiani est clair « Nous voulons plus de concertation ».
Visiblement, M. Hamiani veut marquer sa réprobation quant à la conduite de la politique économique et la mise en œuvre des réformes initiées tambour battant par le gouvernement. «L'exécution des réformes est lente. Cela fait plusieurs années que nous avons entamé ces réformes et ça n'en finit pas. Nous sommes en train de nous installer dans une économie de rente où la léthargie prend le dessus sur les réformes». Ce sont là les propos de Réda Hamiani, président du Forum des chefs d'entreprise (FCE) lors de son intervention hier sur les ondes de la chaîne III. Se voulant plus précis, le représentant du patronat n'y est pas allé avec le dos de la cuillère en dressant un constant pour le moins critique. La réforme bancaire, qu'il qualifie de « mère de toutes les réformes », peine à se concrétiser selon lui. « Nous ne voyons pas la mise en œuvre de la réforme bancaire sur le terrain. Le système reste caractérisé par des procédures anciennes et un système d'examen pour le financement des projets trop contraignant », relève-t-il. Même constat concernant la mise en œuvre de la stratégie industrielle et le processus de privatisation qui « piétinent », selon lui. Pour le président du FCE, « il est temps d'abandonner les actions de type pompier. C'est bien de parer au plus pressé, mais pour être plus efficace, il faut privilégier les actions à long terme.
Certes, il y a des avancées qui ont été enregistrées mais dans l'ensemble, toutes les bonnes dispositions prises par les autorités ne se sont pas encore traduites sur le terrain », regrette M. Hamiani tout en reconnaissant que les autorités sont motivées par le souci de réformer en profondeur mais cette bonne volonté se heurte à une mise en œuvre lente qui compromet du coup leur efficacité. Alors que l'on croyait le FCE sur la même longueur d'onde que le gouvernement sur la conduite de la politique économique, ne voilà-t-il pas que Hamiani semble opter pour une posture pour le moins inattendue. Certes, l'on savait que jusque-là les réformes ne carburaient pas à la cadence souhaitée, mais pas au point de susciter le courroux du patronat. Aurait-on décidé de ne pas associer le patronat dans l'examen de certains dossiers ce qui justifierait pareille réaction ? Sur ce point, Hamiani est clair « Nous voulons plus de concertation ».


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