Le chef du Gouvernement, M. Abdelaziz Belkhadem, a affirmé samedi à Alger que l'Algérie "n'est pas directement concernée par l'affaire des deux otages" autrichiens. M. Belkhadem a souligné à la presse peu avant l'ouverture du 4e congrès de l'Organisation nationale des Enfants de Chouhada (ONEC) que "l'enlèvement a eu lieu sur un territoire autre que l'Algérie" et que les otages se trouvent actuellement sur un autre territoire non algérien" Les deux otages enlevés le 22 février en Tunisie, par Abdelhamid Abou Zaïd, adjoint de l'émir Yahia Abou Ammar, devraient servir de monnaie d'échange. Alors que la représentation diplomatique autrichienne tient à observer un mutisme prudent sur cette affaire, des informations non confirmées font ressortir que les ravisseurs d'Al Qaïda au Maghreb auraient exigé la libération, dans les trois jours, de 5 islamistes incarcérés en Tunisie et en Algérie dont Abderrezak El Para, instigateur de l'enlèvement de 32 touristes en septembre 2003. Bien que le gouvernement autrichien ait rejeté toute possibilité de contact, voire de négociations avec les ravisseurs, il n'en demeure pas moins que les supputations vont bon train à propos de l'épilogue que prendra cette affaire. Il y a lieu de signaler qu'aucune indication n'a été fournie quand au lieu où sont détenus les deux otages. Sur ce volet, l'Algérie de même que la Tunisie contestent la présence des deux touristes sur leurs territoires respectifs. Confirmation apportée par Abdelhamid Boukerzaza, porte-parole du gouvernement algérien lors du point de presse hebdomadaire. De Bruxelles, le gouvernement français, par la voix de son président Nicholas Sarkozy, a suggéré l'envoi d'éléments de la DGSE en vue de la localisation des otages. Une proposition qui ne sera certainement pas vue d'un bon œil par les gouvernements algérien et tunisien. Selon les quotidiens Ennahar et Algérie News, les ravisseurs auraient exigé la libération de l'émir Ammar Saïfi (GSPC qui s'est rallié à El Qaïda en septembre 2006), alias Abderrezak El Para (arrêté au Tchad et remis à l'Algérie. El Para est, depuis, en détention dans l'attente d'un procès reporté à plusieurs reprises). Auteur du rapt des 32 touristes en 2003 à l'issue duquel, après des négociations serrées, il aurait empoché une rançon avoisinant les 5 millions d'euros versée par Berlin. Il est à rappeler que dix-sept de ces 32 touristes suisses, allemands et néerlandais avaient été libérés au nord de Tamanrasset (extrême sud algérien) par l'armée algérienne et quatorze avaient été libérés le 18 août suivant à Kidal (Mali) après le versement de la rançon. Le même groupe aurait également exigé la libération d'un dangereux émir d'une cellule terroriste spécialisée dans la manipulation d'explosifs, en l'occurrence, Bouderbal Fatah, alias Abdelfattah Abou Bassir, arrêté en 2007 en compagnie d'autres acolytes dans une cache située dans la banlieue où 800 kg d'explosifs devant être utilisés dans des attentats, ont été découvert par les services de sécurité. En somme, le sort des deux touristes autrichiens enlevés par Al Qaïda au Maghreb est tributaire de la libération d'islamistes détenus en Tunisie et en Algérie, exigée par leurs ravisseurs qui ont fixé un ultimatum jusqu'à dimanche minuit. Selon le quotidien Al Khabar, les ravisseurs demandent aussi la libération de 10 islamistes tunisiens emprisonnés en Tunisie. Selon le même journal, citant une source proche de l'état major de crise, les ravisseurs se réclamant de l'organisation terroriste islamiste Al Qaïda au Maghreb, auraient éxigée une rançon dont le montant n'a pas été précisé. Le chef du Gouvernement, M. Abdelaziz Belkhadem, a affirmé samedi à Alger que l'Algérie "n'est pas directement concernée par l'affaire des deux otages" autrichiens. M. Belkhadem a souligné à la presse peu avant l'ouverture du 4e congrès de l'Organisation nationale des Enfants de Chouhada (ONEC) que "l'enlèvement a eu lieu sur un territoire autre que l'Algérie" et que les otages se trouvent actuellement sur un autre territoire non algérien" Les deux otages enlevés le 22 février en Tunisie, par Abdelhamid Abou Zaïd, adjoint de l'émir Yahia Abou Ammar, devraient servir de monnaie d'échange. Alors que la représentation diplomatique autrichienne tient à observer un mutisme prudent sur cette affaire, des informations non confirmées font ressortir que les ravisseurs d'Al Qaïda au Maghreb auraient exigé la libération, dans les trois jours, de 5 islamistes incarcérés en Tunisie et en Algérie dont Abderrezak El Para, instigateur de l'enlèvement de 32 touristes en septembre 2003. Bien que le gouvernement autrichien ait rejeté toute possibilité de contact, voire de négociations avec les ravisseurs, il n'en demeure pas moins que les supputations vont bon train à propos de l'épilogue que prendra cette affaire. Il y a lieu de signaler qu'aucune indication n'a été fournie quand au lieu où sont détenus les deux otages. Sur ce volet, l'Algérie de même que la Tunisie contestent la présence des deux touristes sur leurs territoires respectifs. Confirmation apportée par Abdelhamid Boukerzaza, porte-parole du gouvernement algérien lors du point de presse hebdomadaire. De Bruxelles, le gouvernement français, par la voix de son président Nicholas Sarkozy, a suggéré l'envoi d'éléments de la DGSE en vue de la localisation des otages. Une proposition qui ne sera certainement pas vue d'un bon œil par les gouvernements algérien et tunisien. Selon les quotidiens Ennahar et Algérie News, les ravisseurs auraient exigé la libération de l'émir Ammar Saïfi (GSPC qui s'est rallié à El Qaïda en septembre 2006), alias Abderrezak El Para (arrêté au Tchad et remis à l'Algérie. El Para est, depuis, en détention dans l'attente d'un procès reporté à plusieurs reprises). Auteur du rapt des 32 touristes en 2003 à l'issue duquel, après des négociations serrées, il aurait empoché une rançon avoisinant les 5 millions d'euros versée par Berlin. Il est à rappeler que dix-sept de ces 32 touristes suisses, allemands et néerlandais avaient été libérés au nord de Tamanrasset (extrême sud algérien) par l'armée algérienne et quatorze avaient été libérés le 18 août suivant à Kidal (Mali) après le versement de la rançon. Le même groupe aurait également exigé la libération d'un dangereux émir d'une cellule terroriste spécialisée dans la manipulation d'explosifs, en l'occurrence, Bouderbal Fatah, alias Abdelfattah Abou Bassir, arrêté en 2007 en compagnie d'autres acolytes dans une cache située dans la banlieue où 800 kg d'explosifs devant être utilisés dans des attentats, ont été découvert par les services de sécurité. En somme, le sort des deux touristes autrichiens enlevés par Al Qaïda au Maghreb est tributaire de la libération d'islamistes détenus en Tunisie et en Algérie, exigée par leurs ravisseurs qui ont fixé un ultimatum jusqu'à dimanche minuit. Selon le quotidien Al Khabar, les ravisseurs demandent aussi la libération de 10 islamistes tunisiens emprisonnés en Tunisie. Selon le même journal, citant une source proche de l'état major de crise, les ravisseurs se réclamant de l'organisation terroriste islamiste Al Qaïda au Maghreb, auraient éxigée une rançon dont le montant n'a pas été précisé.