Le chef de la délégation du Front Polisario a appelé l'ONU à «assumer ses responsabilités, parce qu'il nous semble qu'une chance historique meilleure que celle-ci ne peut se présenter une seconde fois». Le chef de la délégation du Front Polisario a appelé l'ONU à «assumer ses responsabilités, parce qu'il nous semble qu'une chance historique meilleure que celle-ci ne peut se présenter une seconde fois». Le quatrième round des négociations entre le Maroc et le Polisario semble aller tout droit vers une autre impasse qui peut mener, d'après la délégation sahraouie à une «situation qui peut mettre en péril toute la région et décrédibiliser l'instance onusienne sur sa capacité à résoudre les conflits». En effet, rien ne prédit un changement substantiel des positions en dépit des efforts et du périple du médiateur onusien pour le Sahara, Peter Van Walsum, en février dernier, dans les pays de la région, pour préparer des négociations «plus intenses et plus substantielles». L'éventuel échec de ces négociations est à mettre, selon le chef de la délégation sahraouie, Mahfoud Ali Beiba, sur le dos des marocains qui «veulent imposer» leur plan d'autonomie, «écartant toute négociation qui prenne en compte le désir des Sahraouis de décider en toute souveraineté de leur destin». Cette position de Rabat «est une pré condition et préjuge de l'issue des négociations», a-t-il affirmé, dans une allocution au début du 4e round, ajoutant qu' «en aucun cas ceci ne peut s'appeler négocier, c'est imposer». Plus loin, il relève les contradictions du royaume chélifien qui «écarte toute proposition qui inclut un référendum pour l'autodétermination alors qu'il propose justement un référendum pour son projet d'autonomie». «Plus encore, le comportement de la délégation marocaine aux négociations de Manhasset est accompagné ces jours-ci de faits sur le terrain en relation avec de grands mouvements de troupes, des manoeuvres militaires et des préparations logistiques de grande envergure» dans les territoires sahraouis occupés, a dénoncé Beïba. Rejetant encore une fois la proposition marocaine, qui «tente d'imposer un nouveau cadre de solution sur la base de quelque chose qui va à l'encontre de l'objectif des accords de paix qui ont été déjà acceptés et endossés par le Conseil de sécurité», le chef de la délégation du Front Polisario est «fermement convaincu que le processus de référendum peut et doit être réactivé suivant les directions et les phases clairement détaillées dans le plan de règlement de l'ONU en 1990, des accords de Houston et du plan Baker». A la fin, il a appelé l'ONU à «assumer ses responsabilités, parce qu'il nous semble qu'une chance historique meilleure que celle-ci ne peut se présenter une seconde fois». Pour rappel, trois rounds ont été déjà tenus dans la même région. Tenus sous l'égide de L'Onu depuis juin 2007, ces pourparlers semblent achopper sur «une réalité de non solution» de ce conflit, vieux de 33 ans, depuis le retrait de l'armée espagnole du territoire du Sahara. Le médiateur onusien n'avait pas manqué de mettre en évidence que «les parties ont continué d'exprimer de fortes divergences de vue sur les questions fondamentales en jeu». Pour Rabat, le Sahara «n'est qu'une partie du Maroc» qui était colonisée par l'Espagne jusqu'en 1975 avant de «revenir à la mère patrie» tout comme d'autres parties du Royaume chérifien comme les villes du Nord, Ceuta et Melilla toujours sous domination espagnole. Le Front Polisario propose toujours ce référendum pour choisir entre trois options : rester sous la souveraineté marocaine, indépendance ou autonomie. Le quatrième round des négociations entre le Maroc et le Polisario semble aller tout droit vers une autre impasse qui peut mener, d'après la délégation sahraouie à une «situation qui peut mettre en péril toute la région et décrédibiliser l'instance onusienne sur sa capacité à résoudre les conflits». En effet, rien ne prédit un changement substantiel des positions en dépit des efforts et du périple du médiateur onusien pour le Sahara, Peter Van Walsum, en février dernier, dans les pays de la région, pour préparer des négociations «plus intenses et plus substantielles». L'éventuel échec de ces négociations est à mettre, selon le chef de la délégation sahraouie, Mahfoud Ali Beiba, sur le dos des marocains qui «veulent imposer» leur plan d'autonomie, «écartant toute négociation qui prenne en compte le désir des Sahraouis de décider en toute souveraineté de leur destin». Cette position de Rabat «est une pré condition et préjuge de l'issue des négociations», a-t-il affirmé, dans une allocution au début du 4e round, ajoutant qu' «en aucun cas ceci ne peut s'appeler négocier, c'est imposer». Plus loin, il relève les contradictions du royaume chélifien qui «écarte toute proposition qui inclut un référendum pour l'autodétermination alors qu'il propose justement un référendum pour son projet d'autonomie». «Plus encore, le comportement de la délégation marocaine aux négociations de Manhasset est accompagné ces jours-ci de faits sur le terrain en relation avec de grands mouvements de troupes, des manoeuvres militaires et des préparations logistiques de grande envergure» dans les territoires sahraouis occupés, a dénoncé Beïba. Rejetant encore une fois la proposition marocaine, qui «tente d'imposer un nouveau cadre de solution sur la base de quelque chose qui va à l'encontre de l'objectif des accords de paix qui ont été déjà acceptés et endossés par le Conseil de sécurité», le chef de la délégation du Front Polisario est «fermement convaincu que le processus de référendum peut et doit être réactivé suivant les directions et les phases clairement détaillées dans le plan de règlement de l'ONU en 1990, des accords de Houston et du plan Baker». A la fin, il a appelé l'ONU à «assumer ses responsabilités, parce qu'il nous semble qu'une chance historique meilleure que celle-ci ne peut se présenter une seconde fois». Pour rappel, trois rounds ont été déjà tenus dans la même région. Tenus sous l'égide de L'Onu depuis juin 2007, ces pourparlers semblent achopper sur «une réalité de non solution» de ce conflit, vieux de 33 ans, depuis le retrait de l'armée espagnole du territoire du Sahara. Le médiateur onusien n'avait pas manqué de mettre en évidence que «les parties ont continué d'exprimer de fortes divergences de vue sur les questions fondamentales en jeu». Pour Rabat, le Sahara «n'est qu'une partie du Maroc» qui était colonisée par l'Espagne jusqu'en 1975 avant de «revenir à la mère patrie» tout comme d'autres parties du Royaume chérifien comme les villes du Nord, Ceuta et Melilla toujours sous domination espagnole. Le Front Polisario propose toujours ce référendum pour choisir entre trois options : rester sous la souveraineté marocaine, indépendance ou autonomie.