Recommandation n Le Conseil de sécurité a adopté, à l'unanimité de ses 15 membres, la résolution 1871 demandant au Maroc et au Front Polisario de poursuivre les négociations sous les auspices du secrétaire général de l'ONU. Le bureau du secrétariat national du Front Polisario a réitéré sa disponibilité à engager des négociations directes avec le royaume du Maroc en vue de parvenir à une solution au conflit «conformément aux recommandations du Conseil de sécurité et des résolutions de l'Assemblée générale de l'ONU», a rapporté, hier, l'agence de presse sahraouie SPS. Lors d'une réunion tenue sous la présidence du secrétaire général du Front Polisario, président de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd), Mohamed Abdelaziz, le bureau du secrétariat national du Front Polisario, a également exprimé sa «satisfaction» de l'adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 1871 qui réaffirme l'attachement de l'ONU à une solution devant permettre au peuple sahraoui l'exercice de son droit à l'autodétermination, a indiqué SPS. Le Conseil de sécurité a adopté à l'unanimité de ses 15 membres jeudi, la résolution 1871 demandant au Maroc et au Front Polisario de poursuivre les négociations sous les auspices du secrétaire général de l'Onu, «sans conditions préalables et de bonne foi», en vue de parvenir à une «solution politique juste, durable et mutuellement acceptable» qui pourvoit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, rappelle-t-on. Selon l'agence de presse sahraouie, le bureau du secrétariat national a également noté «avec satisfaction» les débats du Conseil de sécurité sur les «graves violations» des droits de l'homme dans le territoire occupé, commises par le Maroc et confirmées par des organisations internationales, notamment le Haut-Commissariat aux droits de l'homme de l'ONU, la délégation ad hoc du Parlement européen et autres. Le bureau du secrétariat national du Front Polisario a remercié, en outre, tous les Etats membres qui ont contribué dans ce sens pour que l'ONU assume l'entière responsabilité de la dimension humaine du conflit, dénonçant la position de la France qui «s'est isolée, cette fois-ci, dans son soutien au Maroc et son opposition à la légalité internationale pour la mise en place d'un mécanisme chargé de la protection des droits de l'homme au Sahara occidental», a ajouté la même source. A cet égard, le Front Polisario a réitéré sa demande à la nécessité d'une extension des compétences de la Mission des Nations unies au Sahara occidental (Minurso), afin de surveiller les droits de l'homme ou la création d'une composante pour cette mission, a-t-elle indiqué.