Les agriculteurs pourront vendre directement leurs récoltes de céréales à l'Etat, principalement du blé, en triplant leurs gains et revenus. Cette mesure incitative a pour objet essentiel de lutter efficacement contre les méthodes spéculatives de certains intermédiaires. Les agriculteurs pourront vendre directement leurs récoltes de céréales à l'Etat, principalement du blé, en triplant leurs gains et revenus. Cette mesure incitative a pour objet essentiel de lutter efficacement contre les méthodes spéculatives de certains intermédiaires. L'Etat envisage d'apporter une autre formule d'aide aux producteurs de céréales à travers un dispositif consistant à acheter les récoltes des producteurs à des prix proches de ceux en vigueur sur le marché international. En effet, les agriculteurs pourront vendre directement leurs récoltes de céréales à l'Etat, principalement du blé, en triplant leurs gains et revenus, selon le ministre de l'agriculture et du développement rural qui s'est exprimé avant hier lors d'une visite de travail et d'inspection à Saïda. Cette mesure incitative a pour objet essentiel de lutter efficacement contre les méthodes spéculatives de certains intermédiaires tirant de grands profits des transactions commerciales des céréales, au grand dam des producteurs et surtout des consommateurs qui subissent la flambée des prix sur le marché national de détail. Il convient de rappeler que la production nationale de céréales, à savoir 11 quintaux à l'hectare, ne peut pas couvrir les besoins de consommation, d'où le recours aux importations massives de blé. Par ailleurs, la céréaliculture n'occupe, environ, que 3 millions d'hectares alors que la production nationale de céréales n'a pas réussi à dépasser le cap des 18 millions de quintaux par an. D'ici 2009, notre pays envisage de porter sa production de céréales à plus de 45 millions de quintaux afin de réduire ses importations et, par voie de conséquence, diminuer sa dépendance alimentaire et sa facture annuelle d'importation qui dépasse les 2 milliards de dollars. Il faut savoir que les besoins réels en céréales du pays sont évalués à plus de 60 millions de quintaux annuellement. L'Algérie demeure, donc, l'un des premiers pays importateurs de blé dur dans le monde. Notre pays est positionné juste derrière l'Egypte avec un achat de plus de 3,5 millions de tonnes de blé dont 800.000 tonnes de blé dur durant l'année précédente. En 2007, la France a vendu à l'Algérie plus de 85 % de ses besoins en blé, soit plus de 2,5 millions de tonnes de blé tendre et plus de 650.000 tonnes de blé dur. L'Algérie achète plus de 5 % de la production mondiale de céréales et demeure au premier rang des clients de la France en blé tendre. La facture d'importation en céréales du pays pourrait s'alourdir davantage compte tenu des cours de la tonne de blé sur le marché international dépassant 500 dollars. La hausse vertigineuse des prix des céréales sur les places financières internationales s'explique par les conditions climatiques très défavorables et par la baisse constante des stocks mondiaux, ainsi que la spéculation à laquelle s'adonnent différents intervenants. Rappelons également que la production mondiale de céréales est actuellement de l'ordre de 645 millions de tonnes tandis que ses besoins se chiffrent à 620 millions de tonnes. Les 25 millions de tonnes de différence ne sont pas de nature à éviter la flambée des prix sur le marché international. L'Etat envisage d'apporter une autre formule d'aide aux producteurs de céréales à travers un dispositif consistant à acheter les récoltes des producteurs à des prix proches de ceux en vigueur sur le marché international. En effet, les agriculteurs pourront vendre directement leurs récoltes de céréales à l'Etat, principalement du blé, en triplant leurs gains et revenus, selon le ministre de l'agriculture et du développement rural qui s'est exprimé avant hier lors d'une visite de travail et d'inspection à Saïda. Cette mesure incitative a pour objet essentiel de lutter efficacement contre les méthodes spéculatives de certains intermédiaires tirant de grands profits des transactions commerciales des céréales, au grand dam des producteurs et surtout des consommateurs qui subissent la flambée des prix sur le marché national de détail. Il convient de rappeler que la production nationale de céréales, à savoir 11 quintaux à l'hectare, ne peut pas couvrir les besoins de consommation, d'où le recours aux importations massives de blé. Par ailleurs, la céréaliculture n'occupe, environ, que 3 millions d'hectares alors que la production nationale de céréales n'a pas réussi à dépasser le cap des 18 millions de quintaux par an. D'ici 2009, notre pays envisage de porter sa production de céréales à plus de 45 millions de quintaux afin de réduire ses importations et, par voie de conséquence, diminuer sa dépendance alimentaire et sa facture annuelle d'importation qui dépasse les 2 milliards de dollars. Il faut savoir que les besoins réels en céréales du pays sont évalués à plus de 60 millions de quintaux annuellement. L'Algérie demeure, donc, l'un des premiers pays importateurs de blé dur dans le monde. Notre pays est positionné juste derrière l'Egypte avec un achat de plus de 3,5 millions de tonnes de blé dont 800.000 tonnes de blé dur durant l'année précédente. En 2007, la France a vendu à l'Algérie plus de 85 % de ses besoins en blé, soit plus de 2,5 millions de tonnes de blé tendre et plus de 650.000 tonnes de blé dur. L'Algérie achète plus de 5 % de la production mondiale de céréales et demeure au premier rang des clients de la France en blé tendre. La facture d'importation en céréales du pays pourrait s'alourdir davantage compte tenu des cours de la tonne de blé sur le marché international dépassant 500 dollars. La hausse vertigineuse des prix des céréales sur les places financières internationales s'explique par les conditions climatiques très défavorables et par la baisse constante des stocks mondiaux, ainsi que la spéculation à laquelle s'adonnent différents intervenants. Rappelons également que la production mondiale de céréales est actuellement de l'ordre de 645 millions de tonnes tandis que ses besoins se chiffrent à 620 millions de tonnes. Les 25 millions de tonnes de différence ne sont pas de nature à éviter la flambée des prix sur le marché international.