Depuis le début de l'Intifada pacifique, le Sahara Occidental vit une situation particulière caractérisée principalement par la pratique, par l'état marocain, d'une répression atroce contre la population Sahraouie. Le but essentiel de cette répression est la terrorisation des Sahraouis réclamant leur droit à l'autodétermination. Des dizaines de Sahraouis ont été traduits devant les tribunaux marocains pour des semblants de procès. Malgré cela, les Sahraouis ont continué à manifester contre l'administration marocaine, du territoire. Plusieurs personnes ont été interpellées. La plupart d'entre elles ont été relâchées après avoir été interrogées par la police. Au moins, la moitié d'entre eux se sont plaints d'avoir été torturés ou maltraités durant leur interrogatoire par la police. Comme les années précédentes, les défenseurs des droits humains sahraouis ont subi des intimidations de la part des forces de sécurité. Ce qui a fait réagir Amnesty internationale qui a de nouveau exprimé son inquiétude car les détenus «ont été ciblés en raison de leurs activités dans le domaine des droits de l'homme et pour l'exercice pacifique de leur droit à la liberté d'expression». Selon l'ONG de la défense des droits de l'homme, les procès des détenus sahraouis par le Maroc «Se déroulent en dehors de tout respect des normes internationales» requises pour garantir des procès justes. Said Bilal, un activiste sahraoui pour la promotion du droit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental et membre de la ligue sahraouie des victimes des violations graves des droits de l'homme, à été condamné à quatre mois de prison pour sa participation, en mai 2007, à un sit-in avec d'autres étudiants sahraouis. La police marocaine, selon AI, «avait prétendu que les étudiants avaient refusé d'obtempérer aux sommations de la police de se disperser et qu'ils étaient armés de pierres et de cocktails Molotov». Le sit-in qui a débuté durant la journée et devait se poursuivre dans la nuit dans les résidences universitaires a été violemment réprimé par la police. «Les organisateurs du sit-in, ajoute AI, avaient maintenu que leur protestation était pacifique et que les éléments de la police ont chargé le groupe des étudiants pour les disperser violemment vers 4 h du matin, avant d'en arrêter neuf qui seront condamnés à 8 mois de prison puis libérés après avoir purgé leur peine». Les étudiants sahraouis ont dénoncé, toujours d'après AI, «les violences physiques et les menaces de viol dont ils ont été victimes lors de leurs interrogatoires». L'ONG internationale a mis en doute les témoignages à charge retenus par la justice marocaine, soulignant que «depuis 2005, douze membres des organisations sahraouies de défense des droits de l'homme ont été arrêtés et accusés de comportements violents après leur arrestation suite à des manifestations revendiquant l'autodétermination au Sahara Occidental». Pour rappel, une mission du Haut-commissariat aux droits de l'homme (ONU) s'est rendue plusieurs fois au Sahara occidental. Son rapport, concluait que la situation des droits humains était profondément préoccupante. Il relevait que les Sahraouis étaient privés de leur droit à l'autodétermination et que des restrictions sévères pesaient sur leurs autres droits fondamentaux, notamment le droit à la liberté d'expression, d'association et de réunion. Depuis le début de l'Intifada pacifique, le Sahara Occidental vit une situation particulière caractérisée principalement par la pratique, par l'état marocain, d'une répression atroce contre la population Sahraouie. Le but essentiel de cette répression est la terrorisation des Sahraouis réclamant leur droit à l'autodétermination. Des dizaines de Sahraouis ont été traduits devant les tribunaux marocains pour des semblants de procès. Malgré cela, les Sahraouis ont continué à manifester contre l'administration marocaine, du territoire. Plusieurs personnes ont été interpellées. La plupart d'entre elles ont été relâchées après avoir été interrogées par la police. Au moins, la moitié d'entre eux se sont plaints d'avoir été torturés ou maltraités durant leur interrogatoire par la police. Comme les années précédentes, les défenseurs des droits humains sahraouis ont subi des intimidations de la part des forces de sécurité. Ce qui a fait réagir Amnesty internationale qui a de nouveau exprimé son inquiétude car les détenus «ont été ciblés en raison de leurs activités dans le domaine des droits de l'homme et pour l'exercice pacifique de leur droit à la liberté d'expression». Selon l'ONG de la défense des droits de l'homme, les procès des détenus sahraouis par le Maroc «Se déroulent en dehors de tout respect des normes internationales» requises pour garantir des procès justes. Said Bilal, un activiste sahraoui pour la promotion du droit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental et membre de la ligue sahraouie des victimes des violations graves des droits de l'homme, à été condamné à quatre mois de prison pour sa participation, en mai 2007, à un sit-in avec d'autres étudiants sahraouis. La police marocaine, selon AI, «avait prétendu que les étudiants avaient refusé d'obtempérer aux sommations de la police de se disperser et qu'ils étaient armés de pierres et de cocktails Molotov». Le sit-in qui a débuté durant la journée et devait se poursuivre dans la nuit dans les résidences universitaires a été violemment réprimé par la police. «Les organisateurs du sit-in, ajoute AI, avaient maintenu que leur protestation était pacifique et que les éléments de la police ont chargé le groupe des étudiants pour les disperser violemment vers 4 h du matin, avant d'en arrêter neuf qui seront condamnés à 8 mois de prison puis libérés après avoir purgé leur peine». Les étudiants sahraouis ont dénoncé, toujours d'après AI, «les violences physiques et les menaces de viol dont ils ont été victimes lors de leurs interrogatoires». L'ONG internationale a mis en doute les témoignages à charge retenus par la justice marocaine, soulignant que «depuis 2005, douze membres des organisations sahraouies de défense des droits de l'homme ont été arrêtés et accusés de comportements violents après leur arrestation suite à des manifestations revendiquant l'autodétermination au Sahara Occidental». Pour rappel, une mission du Haut-commissariat aux droits de l'homme (ONU) s'est rendue plusieurs fois au Sahara occidental. Son rapport, concluait que la situation des droits humains était profondément préoccupante. Il relevait que les Sahraouis étaient privés de leur droit à l'autodétermination et que des restrictions sévères pesaient sur leurs autres droits fondamentaux, notamment le droit à la liberté d'expression, d'association et de réunion.