La tension était à son comble, hier, au port d'Alger. De la menace de grève d'une journée brandie ces derniers jours, les dockers sont, en effet, passés à l'action. La plus importante infrastructure portuaire du pays, par laquelle transite 40% du trafic maritime marchand, a été ainsi totalement paralysée. Tôt le matin, la mobilisation des dockers, dont la détermination d'en découdre avec la direction générale de l'Entreprise portuaire d'Alger (EPEAL) ne faisait aucun doute, était assez importante. Les représentants syndicaux des dockers n'arrêtaient pas de fulminer contre l'attitude « injustifiée » de la direction de l'Epeal qui est à l'origine du ras-le-bol des travailleurs du port. Ces derniers accusent l'entreprise portuaire de « traîner le pas » concernant la question de la revalorisation des primes et indemnité, conformément à l'accord conclu tout récemment entre la coordination des syndicats des ports d'Algérie et Sogeports qui gère les actifs des différentes entreprises portuaires du pays. Il faut dire que même cet accord n'a pas été facile à obtenir et la structure syndicale est allée jusqu' a appeler à une grève le 6 février passé avant de se raviser suite à l'intervention du secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Said qui a usé de tout son poids pour amener les deux protagonistes à la table des négociations. Selon Abbas Guermache, secrétaire général du syndicat du port d'Alger, « les augmentations des salaires ont été acquises en décembre 2006 alors que la question des primes et indemnités est restée en suspens. Or, la convention de branches indique clairement que les primes et indemnités sont liées aux salaires ». C'est ce même Sidi Said, fraîchement réélu à la tête du secrétariat général de l'Ugta lors du 11e congrès, qui est intervenu hier pour calmer les dockers. En effet, il s'est déplacé au port d' Alger et a eu des discussions avec le directeur général de l'EPEAL qui, semble t-il, est revenu à de meilleurs sentiments.Sidi Said a rassuré les travailleurs en les informant que la direction de l'entreprise est prête à reprendre le dialogue des samedi prochain. C'était suffisant pour que le syndicat décide, séance tenante, de mettre fin au mouvement de grève qui n'aura duré finalement qu'une demi-journée. Deux commissions seront installées pour ces négociations, la première est chargée des primes et indemnités alors que la seconde planchera sur la situation des travailleurs journaliers. Par ailleurs, avons-nous appris, un conflit intersyndical agite le syndicat des dockers. Des syndicalistes contestent l'autorité du secrétaire général, Abbas, et ils ont prévu de tenir une assemblée générale le 18 avril en vue de le destituer de son poste. La tension était à son comble, hier, au port d'Alger. De la menace de grève d'une journée brandie ces derniers jours, les dockers sont, en effet, passés à l'action. La plus importante infrastructure portuaire du pays, par laquelle transite 40% du trafic maritime marchand, a été ainsi totalement paralysée. Tôt le matin, la mobilisation des dockers, dont la détermination d'en découdre avec la direction générale de l'Entreprise portuaire d'Alger (EPEAL) ne faisait aucun doute, était assez importante. Les représentants syndicaux des dockers n'arrêtaient pas de fulminer contre l'attitude « injustifiée » de la direction de l'Epeal qui est à l'origine du ras-le-bol des travailleurs du port. Ces derniers accusent l'entreprise portuaire de « traîner le pas » concernant la question de la revalorisation des primes et indemnité, conformément à l'accord conclu tout récemment entre la coordination des syndicats des ports d'Algérie et Sogeports qui gère les actifs des différentes entreprises portuaires du pays. Il faut dire que même cet accord n'a pas été facile à obtenir et la structure syndicale est allée jusqu' a appeler à une grève le 6 février passé avant de se raviser suite à l'intervention du secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Said qui a usé de tout son poids pour amener les deux protagonistes à la table des négociations. Selon Abbas Guermache, secrétaire général du syndicat du port d'Alger, « les augmentations des salaires ont été acquises en décembre 2006 alors que la question des primes et indemnités est restée en suspens. Or, la convention de branches indique clairement que les primes et indemnités sont liées aux salaires ». C'est ce même Sidi Said, fraîchement réélu à la tête du secrétariat général de l'Ugta lors du 11e congrès, qui est intervenu hier pour calmer les dockers. En effet, il s'est déplacé au port d' Alger et a eu des discussions avec le directeur général de l'EPEAL qui, semble t-il, est revenu à de meilleurs sentiments.Sidi Said a rassuré les travailleurs en les informant que la direction de l'entreprise est prête à reprendre le dialogue des samedi prochain. C'était suffisant pour que le syndicat décide, séance tenante, de mettre fin au mouvement de grève qui n'aura duré finalement qu'une demi-journée. Deux commissions seront installées pour ces négociations, la première est chargée des primes et indemnités alors que la seconde planchera sur la situation des travailleurs journaliers. Par ailleurs, avons-nous appris, un conflit intersyndical agite le syndicat des dockers. Des syndicalistes contestent l'autorité du secrétaire général, Abbas, et ils ont prévu de tenir une assemblée générale le 18 avril en vue de le destituer de son poste.