La coopération algéro-italienne est appelée à s'accentuer avec la mise en place prochainement d'une commission technique chargée d'examiner les projets de partenariat entre les PME algériennes et italiennes. La coopération algéro-italienne est appelée à s'accentuer avec la mise en place prochainement d'une commission technique chargée d'examiner les projets de partenariat entre les PME algériennes et italiennes. L'ambassadeur d'Italie en Algérie, Giampaolo Cantini, qui a qualifié de "très favorable" le climat d'investissement en Algérie, a mis le cap, devant les opérateurs économiques à Béjaïa, sur le partenariat "d'exception" liant les deux pays pour explorer en commun les possibilités d'affaires aussi bien dans le domaine du commerce que celui de la création de sociétés à capitaux mixtes. Le diplomate italien qui a estimé que les tendances des relations actuelles sont essentiellement en faveur des échanges à caractère purement commercial, fondés sur l'achat par l'Italie d'hydrocarbures en contrepartie d'équipements industriels ou de produits manufacturés, a suggéré d'aller vers un "nouveau type de rapports", qui intègrent les investissements directs dans leur mise en œuvre. Dans cette perspective, il a principalement mis en évidence l'intérêt d'aller au bout de la réforme du système bancaire et du dispositif d'accès au foncier industriel, dont le poids est prépondérant dans l'attrait des investissements. L'ambassadeur italien n'a pas manqué cependant d'attribuer l'engagement "timide" des entreprises italiennes à l'image "négative" véhiculée par le passé sur l'état du pays, préconisant un effort "plus soutenu" de part et d'autre au plan de l'information pour dissiper "certaines craintes et incertitudes". Au cours de cette rencontre, M. Cantini n'a pas manqué de mettre en exergue les "relations d'exception" entre les deux pays qui sont, selon lui, "intenses et amicales", citant le secteur de l'énergie, comme un modèle de relation, notamment avec la réalisation prochaine du second gazoduc GALSI, appelé a relier directement l'Algérie à la Sardaigne. La cadence de la coopération algéro-italienne est appelée à s'accentuer avec la mise en place prochainement d'une commission technique chargée d'examiner les projets de partenariat entre les PME algériennes et italiennes. Ces projets qui seront adossés à un dispositif financier prévu par un accord signé en 2007 entre les établissements financiers Finalep et Sofinance, portent notamment sur l'équipement industriel, les fournitures et prestations dans le secteur énergétique, l'emballage, la mécanique, les produits pharmaceutiques, l'électroménager, le matériel agricole, les produits sidérurgiques et les services financiers.La partie italienne envisage fortement d'investir en Algérie dans les domaines bancaire et des assurances. Le volume des échanges entre les deux pays a dépassé les 11 milliards de dollars en 2007, constitués de plus de 9 milliards de dollars d'exportations algériennes et de plus de 2 milliards de dollars d'exportations italiennes (équipements industriels et semi-produits notamment). Les importations italiennes en gaz algérien qui sont actuellement de l'ordre de 26 millions de m3/an sont appelées à augmenter de 26 à 40 millions de m3 grâce au projet de gazoduc GALSI. Durant la période 2000-2007, les investissements italiens en Algérie ont représenté un montant de 10,4 milliards de DA à travers 31 projets répartis entre 12 projets d'investissements directs d'une valeur de 5,3 milliards de DA, et 19 projets en partenariat de 5,1 milliards de DA, selon les chiffres de l'Agence nationale de développement des investissements (Andi). Ces projets ont permis la création de 1.417 emplois, notamment dans les secteurs de l'industrie sidérurgique et métallurgique, l'agroalimentaire, le bâtiment, les travaux publics et les services aux entreprises. L'ambassadeur d'Italie en Algérie, Giampaolo Cantini, qui a qualifié de "très favorable" le climat d'investissement en Algérie, a mis le cap, devant les opérateurs économiques à Béjaïa, sur le partenariat "d'exception" liant les deux pays pour explorer en commun les possibilités d'affaires aussi bien dans le domaine du commerce que celui de la création de sociétés à capitaux mixtes. Le diplomate italien qui a estimé que les tendances des relations actuelles sont essentiellement en faveur des échanges à caractère purement commercial, fondés sur l'achat par l'Italie d'hydrocarbures en contrepartie d'équipements industriels ou de produits manufacturés, a suggéré d'aller vers un "nouveau type de rapports", qui intègrent les investissements directs dans leur mise en œuvre. Dans cette perspective, il a principalement mis en évidence l'intérêt d'aller au bout de la réforme du système bancaire et du dispositif d'accès au foncier industriel, dont le poids est prépondérant dans l'attrait des investissements. L'ambassadeur italien n'a pas manqué cependant d'attribuer l'engagement "timide" des entreprises italiennes à l'image "négative" véhiculée par le passé sur l'état du pays, préconisant un effort "plus soutenu" de part et d'autre au plan de l'information pour dissiper "certaines craintes et incertitudes". Au cours de cette rencontre, M. Cantini n'a pas manqué de mettre en exergue les "relations d'exception" entre les deux pays qui sont, selon lui, "intenses et amicales", citant le secteur de l'énergie, comme un modèle de relation, notamment avec la réalisation prochaine du second gazoduc GALSI, appelé a relier directement l'Algérie à la Sardaigne. La cadence de la coopération algéro-italienne est appelée à s'accentuer avec la mise en place prochainement d'une commission technique chargée d'examiner les projets de partenariat entre les PME algériennes et italiennes. Ces projets qui seront adossés à un dispositif financier prévu par un accord signé en 2007 entre les établissements financiers Finalep et Sofinance, portent notamment sur l'équipement industriel, les fournitures et prestations dans le secteur énergétique, l'emballage, la mécanique, les produits pharmaceutiques, l'électroménager, le matériel agricole, les produits sidérurgiques et les services financiers.La partie italienne envisage fortement d'investir en Algérie dans les domaines bancaire et des assurances. Le volume des échanges entre les deux pays a dépassé les 11 milliards de dollars en 2007, constitués de plus de 9 milliards de dollars d'exportations algériennes et de plus de 2 milliards de dollars d'exportations italiennes (équipements industriels et semi-produits notamment). Les importations italiennes en gaz algérien qui sont actuellement de l'ordre de 26 millions de m3/an sont appelées à augmenter de 26 à 40 millions de m3 grâce au projet de gazoduc GALSI. Durant la période 2000-2007, les investissements italiens en Algérie ont représenté un montant de 10,4 milliards de DA à travers 31 projets répartis entre 12 projets d'investissements directs d'une valeur de 5,3 milliards de DA, et 19 projets en partenariat de 5,1 milliards de DA, selon les chiffres de l'Agence nationale de développement des investissements (Andi). Ces projets ont permis la création de 1.417 emplois, notamment dans les secteurs de l'industrie sidérurgique et métallurgique, l'agroalimentaire, le bâtiment, les travaux publics et les services aux entreprises.