La PME en Italie, à l'instar d'autres pays développés, constitue le fer de lance de développement économique et de la croissance. Tirer profit de l'expérience italienne en matière de développement de la Pme et entrevoir des projets de partenariats antre les entreprises algériennes et italiennes serait de bon augure pour mettre la PME algérienne sur le devant de l'activité économique nationale. Les journées d'étude parlementaire algéro-italiennes sur le secteur des PME/PMI, ne sont, dans ce sens pas de trop, dans la mesure où les présents à ce conclave sont unanimes à dire que les PME/PMI constituent un secteur favorable pour consolider le partenariat entre les deux pays en matière d'industrie et d'investissements directs. Ils ont convenu, à cet effet, de l'importance de l'expérience des PME italiennes et de leur capacité à contribuer au développement des activités productives en Algérie, et ce, en partenariat avec les entreprises algériennes à travers, notamment, l'engagement d'investissements productifs, le transfert de technologie et la formation. Les participants ont estimé, d'autre part, qu'un renforcement des relations entre le Conseil national économique et social (CNES) et son homologue italien (CNEL), ainsi que le développement des relations entre les institutions financières et bancaires et l'amélioration de l'intermédiation financière et notamment entre les fonds de garantie, jouera un rôle de levier pour la promotion des échanges commerciaux et de l'investissement entre les deux pays. Qualifiant les programmes et les expériences de l'Italie et de l'Algérie dans le domaine des énergies renouvelables d'»intéressants», ils ont souligné l'importance d'établir une coopération et des échanges réguliers entre les deux pays pour le développement de ce type d'énergie dont la disponibilité dégagera des avantages tangibles notamment pour les PME, qui verront leur compétitivité s'améliorer. Ils ont appelé à l'accélération de la réalisation du projet de gazoduc sous-marin «Galsi» d'une capacité de 8 milliards de mètres cubes par an, l'augmentation de la capacité du 1er gazoduc et la création par la Sonatrach d'une filiale (Sonatrach-Gas Italia), pour commercialiser le gaz naturel sur le marché italien. Les recommandations ont également porté sur l'accompagnement pour la création d'un institut de formation pour la promotion de la sous-traitance, et la contribution pour la mise en place d'une ‘'cité industrielle'', ainsi que la nécessité de développer les filières agroalimentaires relatives notamment au lait et à ses dérivés et à l'oléiculture.