Actos est le premier médicament antidiabétique à réduire la progression de l'athérosclérose, indique un essai clinique dont les résultats ont été publiés lundi. Jusqu'alors, aucun antidiabétique n'avait montré une capacité à réduire la progression de l'athérosclérose coronarienne, une accumulation de plaque de cholestérol et de calcium dans les artères, a souligné le Dr Steven Nissen, le patron du service de cardiologie de la Cleveland Clinic (Ohio), principal auteur de l'étude. L'essai clinique baptisé PERISCOPE a comparé Actos (pioglitazone), du laboratoire japonais Taketa, une nouvelle classe d'antidiabétiques qui connaît un grand succès commercial, à l'Amaryl (glimepiride) du laboratoire français Sanofi, un médicament plus ancien. Tous les deux sont largement prescrits. L'étude a porté sur un groupe de 543 patients atteints de maladies coronariennes et de diabète pendant 18 mois dans 97 centres hospitaliers en Amérique du Nord et du Sud d'août 2003 à mars 2006. Le volume des plaques dans leurs artères a été mesuré avant le début de l'étude puis à la fin à l'aide d'une échographie. Or, dans le sous-groupe des sujets traités avec Actos, aucune progression des plaques artérielles n'a été observée, mais au contraire une réduction (-0,16%) tandis que l'accroissement a été notable chez ceux ayant pris l'Amaryl (+0,73%). "Selon moi, cette étude représente une percée" médicale, a estimé ce cardiologue réputé en présentant ces travaux à la 57e conférence annuelle de l'American College of Cardiology (ACC) réuni à Chicago jusqu'à mardi. Il a rappelé que les maladies cardiovasculaires sont dans 75% des cas responsables du décès des diabétiques souffrant de diabète de type 2 ou adulte, la forme la plus fréquente souvent liée à l'obésité. Avant cet essai clinique, il n'y avait aucune raison de recommander un antidiabétique plutôt qu'un autre, a poursuivi le cardiologue. "Cette étude a des implications majeures sur la manière dont seront traitées les maladies coronariennes dans le futur", a estimé le Dr Nissen tout en soulignant que d'autres études devront être conduites pour changer la pratique médicale actuelle. L'étude a été simultanément publiée lundi dans l'édition en ligne du Journal of the American Medical Association (JAMA). Mais Actos a également des mauvais côtés. Dans un éditorial, les docteurs Philippe Gabriel Steg du Centre Hospitalier Bichat-Claude Bernard et éditeur du JAMA-français et Michel Marre de l'Université de Paris VII soulignent que «toute cette classe d'antidiabétiques a les mêmes effets secondaires néfastes, à savoir qu'ils accroissent le risque de défaillance cardiaque et de fracture osseuse». Cependant, ces deux médecins jugent que globalement "l'essai clinique PERISCOPE offre une perspective rassurante pour les diabétiques avec un risque cardiovasculaire élevé". Le Dr Salim Yusuf, professeur de Médecine à l'Institut canadien de recherche sur la santé de la population à Hamilton (Ontario), a souligné lors d'une conférence de presse que les patients de l'essai clinique PERISCOPE avaient eu un taux élevé de fractures. Actos est le premier médicament antidiabétique à réduire la progression de l'athérosclérose, indique un essai clinique dont les résultats ont été publiés lundi. Jusqu'alors, aucun antidiabétique n'avait montré une capacité à réduire la progression de l'athérosclérose coronarienne, une accumulation de plaque de cholestérol et de calcium dans les artères, a souligné le Dr Steven Nissen, le patron du service de cardiologie de la Cleveland Clinic (Ohio), principal auteur de l'étude. L'essai clinique baptisé PERISCOPE a comparé Actos (pioglitazone), du laboratoire japonais Taketa, une nouvelle classe d'antidiabétiques qui connaît un grand succès commercial, à l'Amaryl (glimepiride) du laboratoire français Sanofi, un médicament plus ancien. Tous les deux sont largement prescrits. L'étude a porté sur un groupe de 543 patients atteints de maladies coronariennes et de diabète pendant 18 mois dans 97 centres hospitaliers en Amérique du Nord et du Sud d'août 2003 à mars 2006. Le volume des plaques dans leurs artères a été mesuré avant le début de l'étude puis à la fin à l'aide d'une échographie. Or, dans le sous-groupe des sujets traités avec Actos, aucune progression des plaques artérielles n'a été observée, mais au contraire une réduction (-0,16%) tandis que l'accroissement a été notable chez ceux ayant pris l'Amaryl (+0,73%). "Selon moi, cette étude représente une percée" médicale, a estimé ce cardiologue réputé en présentant ces travaux à la 57e conférence annuelle de l'American College of Cardiology (ACC) réuni à Chicago jusqu'à mardi. Il a rappelé que les maladies cardiovasculaires sont dans 75% des cas responsables du décès des diabétiques souffrant de diabète de type 2 ou adulte, la forme la plus fréquente souvent liée à l'obésité. Avant cet essai clinique, il n'y avait aucune raison de recommander un antidiabétique plutôt qu'un autre, a poursuivi le cardiologue. "Cette étude a des implications majeures sur la manière dont seront traitées les maladies coronariennes dans le futur", a estimé le Dr Nissen tout en soulignant que d'autres études devront être conduites pour changer la pratique médicale actuelle. L'étude a été simultanément publiée lundi dans l'édition en ligne du Journal of the American Medical Association (JAMA). Mais Actos a également des mauvais côtés. Dans un éditorial, les docteurs Philippe Gabriel Steg du Centre Hospitalier Bichat-Claude Bernard et éditeur du JAMA-français et Michel Marre de l'Université de Paris VII soulignent que «toute cette classe d'antidiabétiques a les mêmes effets secondaires néfastes, à savoir qu'ils accroissent le risque de défaillance cardiaque et de fracture osseuse». Cependant, ces deux médecins jugent que globalement "l'essai clinique PERISCOPE offre une perspective rassurante pour les diabétiques avec un risque cardiovasculaire élevé". Le Dr Salim Yusuf, professeur de Médecine à l'Institut canadien de recherche sur la santé de la population à Hamilton (Ontario), a souligné lors d'une conférence de presse que les patients de l'essai clinique PERISCOPE avaient eu un taux élevé de fractures.