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L'appendicite chez l'adulte
Affections abdominales
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 04 - 2008


Qu'est-ce que c'est ?
Il semblerait que le pic de fréquence se situe entre 15 et 30 ans bien que l'appendicite puisse se voir à tout âge.C'est l'inflammation aiguë de l'appendice, qui est un diverticule naturel (coin se trouvant à la fin du colon droit, (entre l'intestin grêle et le colon droit).
Comment le médecin pose- t-il son diagnostic ?
Il est évident que pour établir son diagnostic, le médecin doit faire un interrogatoire à son patient. Ensuite, il passera à l'examen clinique (palpation de l'abdomen, il lui demandera un bilan biologique, notamment la formule de numération sanguine (FNS), pour voir si le taux de glubules blancs est élevé, si c'est le cas, cela témoigne d'une infection .
Son diagnostic impose une sanction chirurgicale rapide, car il n'y a pas de discordance entre les signes cliniques et l'importance des lésions anatomiques.
Les signes de la maladie
D'habitude, le début est brutal avec une douleur vive située dans la zone en bas et à droite de l'ombilic. Les douleurs sont vives, paroxystiques, irradiant vers les lombes et la racine de la cuisse droite. Les vomissements alimentaires ou bilieux sont discrets, et peuvent être remplacés par des nausées. Une constipation est parfois associée.
La fièvre est souvent modérée autour de 38°5. Le pouls est accéléré en rapport avec cette hyperthermie. La langue est recouverte d'un enduit blanchâtre. Le faciès est fatigué.
A l'examen, la palpation douce et prudente l'abdomen met en évidence une douleur provoquée constante, vive au niveau du point latéral droit de l'abdomen). Cette douleur provoquée s'accompagne d'une défense provoquée souvent discrète et d'une hyperesthésie cutanée. La douleur devient plus vive si l'on fait lever au malade sa jambe droite tendue.
Autres formes d'appendicite
Les signes cliniques sont malheureusement loin d'être toujours aussi faciles à reconnaître. Plusieurs cas atypiques rendent le diagnostic beaucoup plus difficile :
l'appendicite de la femme enceinte ;
l'appendicite décapitée par un traitement antibiotique prescrit à l'aveugle ;
l'appendicite de siège ectopique (différent) : pelvien, sous-hépatique, rétro-cæcal, mésocoeliaque...
Les complications ?
C'est l'inflammation ou l'infection du péritoine qu'on appelle la péritonite, et ceci se produit suite à la rupture de la paroi de l'appendice. La péritonite d'emblée est parfois la forme révélatrice d'une appendicite perforée. Elle peut également être la complication d'une appendicite non traitée.
La péritonite purulente a un début très brutal marqué par des douleurs violentes) qui se généralisent rapidement à tout l'abdomen. Les vomissements sont constants. L'arrêt des matières et des gaz n'est pas net. La fièvre est à 40°C. Le pouls est rapide en rapport avec la fièvre. La langue est chargée, le faciès est angoissé.
Les symptômes sont marqués : l'abdomen est immobile et ne respire pas. Le traitement chirurgical est urgent. A l'intervention, le chirurgien trouve du pus dans le péritoine, des fausses membranes et une perforation appendiculaire. La vitesse de sédimentation est accélérée.
Les examens radiologiques sont généralement inutiles. L'échographie donne souvent des images typiques. La radiographie de l'abdomen sans préparation est normale une fois sur deux. Dans 10 % des cas, elle montre un stercolithe (calcification opaque). Elle sert surtout à éliminer un autre diagnostic chirurgical.
Quel traitement préconiser ?
Appendicectomie classique
Elle se fait sous anesthésie générale avec intubation. L'intervention consiste à retirer l'appendice malade. Le temps moyen est de 30 minutes.
En post-opératoire, la perfusion est enlevée après la 6° heure. Les douleurs cèdent sous calmants. L'état nauséeux avec parfois des vomissements gênant le patient opéré pendant un ou deux jours. Dès le lendemain, le patient se lève. L'alimentation légère est reprise précocement. Les antibiotiques et anticoagulants ne sont pas utilisés à titre systématique.
L'émission des gaz marque le début de la guérison environ 48 heure, la sortie est possible après quelques jours. L'ablation des fils se fait au septièmejour.
La décision d'opérer est prise au moindre doute. Les risques de l'appendicectomie inutile sont minimes. Le risque vital est 40 fois inférieur à celui d'un retard thérapeutique engendrant une perforation et une péritonite.
Appendicectomie sous coelioscopie
L'appendicectomie peut également être pratiquée par voie coelioscopique. La coelioscopie apporte souvent la clé du diagnostic et permet en même temps le traitement.
L'intervention se pratique sous anesthésie générale. L'abdomen est distendu par insufflation gazeuse puis le coelioscope est introduit par voie ombilicale dans la cavité péritonéale. C'est un tube composé de fibres optiques, qui va permettre à une caméra vidéo de capter les images de l'intérieur de l'abdomen. Les outils sont mis en place par de minuscules points de ponction. L'appendice est ensuite cherché, libéré, observé et la voie d'extraction est ensuite choisie si besoin.
Les suites opératoires sont très simples : reprise des gaz et du transit en 24 heures, absence de douleurs cicatricielles et de cicatrices, sortie de l'opéré au 3° jour, reprise de l'activité 2 à 4 jours plus tard.
Qu'est-ce que c'est ?
Il semblerait que le pic de fréquence se situe entre 15 et 30 ans bien que l'appendicite puisse se voir à tout âge.C'est l'inflammation aiguë de l'appendice, qui est un diverticule naturel (coin se trouvant à la fin du colon droit, (entre l'intestin grêle et le colon droit).
Comment le médecin pose- t-il son diagnostic ?
Il est évident que pour établir son diagnostic, le médecin doit faire un interrogatoire à son patient. Ensuite, il passera à l'examen clinique (palpation de l'abdomen, il lui demandera un bilan biologique, notamment la formule de numération sanguine (FNS), pour voir si le taux de glubules blancs est élevé, si c'est le cas, cela témoigne d'une infection .
Son diagnostic impose une sanction chirurgicale rapide, car il n'y a pas de discordance entre les signes cliniques et l'importance des lésions anatomiques.
Les signes de la maladie
D'habitude, le début est brutal avec une douleur vive située dans la zone en bas et à droite de l'ombilic. Les douleurs sont vives, paroxystiques, irradiant vers les lombes et la racine de la cuisse droite. Les vomissements alimentaires ou bilieux sont discrets, et peuvent être remplacés par des nausées. Une constipation est parfois associée.
La fièvre est souvent modérée autour de 38°5. Le pouls est accéléré en rapport avec cette hyperthermie. La langue est recouverte d'un enduit blanchâtre. Le faciès est fatigué.
A l'examen, la palpation douce et prudente l'abdomen met en évidence une douleur provoquée constante, vive au niveau du point latéral droit de l'abdomen). Cette douleur provoquée s'accompagne d'une défense provoquée souvent discrète et d'une hyperesthésie cutanée. La douleur devient plus vive si l'on fait lever au malade sa jambe droite tendue.
Autres formes d'appendicite
Les signes cliniques sont malheureusement loin d'être toujours aussi faciles à reconnaître. Plusieurs cas atypiques rendent le diagnostic beaucoup plus difficile :
l'appendicite de la femme enceinte ;
l'appendicite décapitée par un traitement antibiotique prescrit à l'aveugle ;
l'appendicite de siège ectopique (différent) : pelvien, sous-hépatique, rétro-cæcal, mésocoeliaque...
Les complications ?
C'est l'inflammation ou l'infection du péritoine qu'on appelle la péritonite, et ceci se produit suite à la rupture de la paroi de l'appendice. La péritonite d'emblée est parfois la forme révélatrice d'une appendicite perforée. Elle peut également être la complication d'une appendicite non traitée.
La péritonite purulente a un début très brutal marqué par des douleurs violentes) qui se généralisent rapidement à tout l'abdomen. Les vomissements sont constants. L'arrêt des matières et des gaz n'est pas net. La fièvre est à 40°C. Le pouls est rapide en rapport avec la fièvre. La langue est chargée, le faciès est angoissé.
Les symptômes sont marqués : l'abdomen est immobile et ne respire pas. Le traitement chirurgical est urgent. A l'intervention, le chirurgien trouve du pus dans le péritoine, des fausses membranes et une perforation appendiculaire. La vitesse de sédimentation est accélérée.
Les examens radiologiques sont généralement inutiles. L'échographie donne souvent des images typiques. La radiographie de l'abdomen sans préparation est normale une fois sur deux. Dans 10 % des cas, elle montre un stercolithe (calcification opaque). Elle sert surtout à éliminer un autre diagnostic chirurgical.
Quel traitement préconiser ?
Appendicectomie classique
Elle se fait sous anesthésie générale avec intubation. L'intervention consiste à retirer l'appendice malade. Le temps moyen est de 30 minutes.
En post-opératoire, la perfusion est enlevée après la 6° heure. Les douleurs cèdent sous calmants. L'état nauséeux avec parfois des vomissements gênant le patient opéré pendant un ou deux jours. Dès le lendemain, le patient se lève. L'alimentation légère est reprise précocement. Les antibiotiques et anticoagulants ne sont pas utilisés à titre systématique.
L'émission des gaz marque le début de la guérison environ 48 heure, la sortie est possible après quelques jours. L'ablation des fils se fait au septièmejour.
La décision d'opérer est prise au moindre doute. Les risques de l'appendicectomie inutile sont minimes. Le risque vital est 40 fois inférieur à celui d'un retard thérapeutique engendrant une perforation et une péritonite.
Appendicectomie sous coelioscopie
L'appendicectomie peut également être pratiquée par voie coelioscopique. La coelioscopie apporte souvent la clé du diagnostic et permet en même temps le traitement.
L'intervention se pratique sous anesthésie générale. L'abdomen est distendu par insufflation gazeuse puis le coelioscope est introduit par voie ombilicale dans la cavité péritonéale. C'est un tube composé de fibres optiques, qui va permettre à une caméra vidéo de capter les images de l'intérieur de l'abdomen. Les outils sont mis en place par de minuscules points de ponction. L'appendice est ensuite cherché, libéré, observé et la voie d'extraction est ensuite choisie si besoin.
Les suites opératoires sont très simples : reprise des gaz et du transit en 24 heures, absence de douleurs cicatricielles et de cicatrices, sortie de l'opéré au 3° jour, reprise de l'activité 2 à 4 jours plus tard.


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