Les dépenses de l'Etat en matière de santé ont atteint les 105 milliards de dinars dont 47milliards de DA au titre de remboursement du médicament par la CNAS. Ces chiffres qui paraissent refléter un niveau exorbitant de dépenses ne le sont pas plus que ceux des années précédentes, car selon un rapport du CNES sur les dépenses de santé, le ratio reste faible avec un taux de 1,3% par habitant noté déjà en 2005. Jusqu'en 2010, le taux des dépenses se situerait selon les prévisions 7,5% de l'ensemble des budgets qui seront alloués pour le secteur. Les experts en santé notent que l'Etat engage plus de dépenses dans les pathologies lourdes tel que le cancer, les maladies cardiaques graves, les tumeurs et toutes les maladies compliquées nécessitant un transfert de soins à l'étranger. Une étude récente portant sur 12 wilayas, conduite par le ministère de la santé et de la population fait ressortir que «60% des maladies dégénératives sont la première cause des transferts pour soins à l'étranger». Mais combien coûtent donc ces transferts ? Les pouvoirs publics confortent le chiffre de 2,7 milliards de dinars pour la seule année de 2005 alors qu'en 2004, ce coût était de l'ordre de 3,9 milliards de DA. Aux dernières statistiques, il y a eu plus de 1.282 malades qui ont été transférés pour soins à l'étranger. Sur ces cas, il y a un autre indice qui donne plus de commentaire puisqu'on évoque le transfert de 11.000 malades à l'étranger pour un montant global de 10 milliards de DA. Assurément, c'est le niveau de la prise en charge d'un malade qui reste le plus élevé depuis ces cinq dernières années. Ainsi, pour le cas d'un malade qui subit une greffe rénale dans un hôpital étranger, l'Etat doit débourser pas moins de 100.000 euros sans compter les frais de séjour hospitalier en cas de prolongation. Pour les interventions en rapport avec le cancer, la dépense par malade est de 35.000 euros, auquel il faut adjoindre les frais de radiothérapie et de scanner. Il y a, en outre, le coût moyen de 15.000 euros par malade qui doit subir une greffe de cornée vitale pour éviter la cécité. Ce qui est le casse-tête de responsables du ministère de la santé, ce sont les maladies qui frappent les catégories de la population âgée. Selon le professeur Mohammed Bougherbal du ministère de la santé, «ces maladies nécessitent des IRM, scanner, radiothérapie et un personnel coûteux ». Il arrive même faute de réseaux de soins adéquats que la fréquence des décès devienne inquiétante. Ainsi, il y a eu 544 malades parmi les nouveaux-nés présentant des cardiopathies avancées qui y ont succombés durant l'année 2005 . La question est de savoir comment réduire les maladies à risque et quelle serait donc l'incidence financière sur le budget de l'Etat pour la prise en charge médicale ? La réponse du Pr Bougherbal se trouve « dans l'investissement dans les soins que comptent engager les pouvoirs publics ». Mais est-ce suffisant ? « Pour réussir ce projet, il ne faut pas traiter la maladie mais les types de la pathologie ». Cela veut dire que l'investissement doit porter essentiellement sur de nouvelles infrastructures bien équipées et un pôle de compétences humaines bien rémunérées. « Il est prévu dans le programme de 2006 à 2009, de créer un réseau de soins avec des plateaux techniques adéquats » renchérit le responsable de la commission médicale au niveau du ministère de tutelle. L'ambition est donc de réduire les transferts de soins à l'étranger de l'ordre de 30% en 2008 et d'y mettre fin définitivement en 2009. Un pas a été déjà franchi avec la chirurgie plastique qui n'est plus éligible au transfert à l'étranger. Quant aux autres types de maladies, l'Etat n'engagera que 5 milliards de DA pour les transferts de soins à l'étranger. Et pour ce faire, des conventions de partenariats entre les structures sanitaires publiques et privées seront signées au fur et à mesure que la conjoncture le permet. Les dépenses de l'Etat en matière de santé ont atteint les 105 milliards de dinars dont 47milliards de DA au titre de remboursement du médicament par la CNAS. Ces chiffres qui paraissent refléter un niveau exorbitant de dépenses ne le sont pas plus que ceux des années précédentes, car selon un rapport du CNES sur les dépenses de santé, le ratio reste faible avec un taux de 1,3% par habitant noté déjà en 2005. Jusqu'en 2010, le taux des dépenses se situerait selon les prévisions 7,5% de l'ensemble des budgets qui seront alloués pour le secteur. Les experts en santé notent que l'Etat engage plus de dépenses dans les pathologies lourdes tel que le cancer, les maladies cardiaques graves, les tumeurs et toutes les maladies compliquées nécessitant un transfert de soins à l'étranger. Une étude récente portant sur 12 wilayas, conduite par le ministère de la santé et de la population fait ressortir que «60% des maladies dégénératives sont la première cause des transferts pour soins à l'étranger». Mais combien coûtent donc ces transferts ? Les pouvoirs publics confortent le chiffre de 2,7 milliards de dinars pour la seule année de 2005 alors qu'en 2004, ce coût était de l'ordre de 3,9 milliards de DA. Aux dernières statistiques, il y a eu plus de 1.282 malades qui ont été transférés pour soins à l'étranger. Sur ces cas, il y a un autre indice qui donne plus de commentaire puisqu'on évoque le transfert de 11.000 malades à l'étranger pour un montant global de 10 milliards de DA. Assurément, c'est le niveau de la prise en charge d'un malade qui reste le plus élevé depuis ces cinq dernières années. Ainsi, pour le cas d'un malade qui subit une greffe rénale dans un hôpital étranger, l'Etat doit débourser pas moins de 100.000 euros sans compter les frais de séjour hospitalier en cas de prolongation. Pour les interventions en rapport avec le cancer, la dépense par malade est de 35.000 euros, auquel il faut adjoindre les frais de radiothérapie et de scanner. Il y a, en outre, le coût moyen de 15.000 euros par malade qui doit subir une greffe de cornée vitale pour éviter la cécité. Ce qui est le casse-tête de responsables du ministère de la santé, ce sont les maladies qui frappent les catégories de la population âgée. Selon le professeur Mohammed Bougherbal du ministère de la santé, «ces maladies nécessitent des IRM, scanner, radiothérapie et un personnel coûteux ». Il arrive même faute de réseaux de soins adéquats que la fréquence des décès devienne inquiétante. Ainsi, il y a eu 544 malades parmi les nouveaux-nés présentant des cardiopathies avancées qui y ont succombés durant l'année 2005 . La question est de savoir comment réduire les maladies à risque et quelle serait donc l'incidence financière sur le budget de l'Etat pour la prise en charge médicale ? La réponse du Pr Bougherbal se trouve « dans l'investissement dans les soins que comptent engager les pouvoirs publics ». Mais est-ce suffisant ? « Pour réussir ce projet, il ne faut pas traiter la maladie mais les types de la pathologie ». Cela veut dire que l'investissement doit porter essentiellement sur de nouvelles infrastructures bien équipées et un pôle de compétences humaines bien rémunérées. « Il est prévu dans le programme de 2006 à 2009, de créer un réseau de soins avec des plateaux techniques adéquats » renchérit le responsable de la commission médicale au niveau du ministère de tutelle. L'ambition est donc de réduire les transferts de soins à l'étranger de l'ordre de 30% en 2008 et d'y mettre fin définitivement en 2009. Un pas a été déjà franchi avec la chirurgie plastique qui n'est plus éligible au transfert à l'étranger. Quant aux autres types de maladies, l'Etat n'engagera que 5 milliards de DA pour les transferts de soins à l'étranger. Et pour ce faire, des conventions de partenariats entre les structures sanitaires publiques et privées seront signées au fur et à mesure que la conjoncture le permet.