Le sida, malgré sa prévalence au sein de notre société, continue à être une pathologie «taboue» et les patients atteints de ce trouble sont stigmatisés, rejetés et enfermés dans un état de désespoir et d'isolement qui altère davantage leur état psychique. Le sida, malgré sa prévalence au sein de notre société, continue à être une pathologie «taboue» et les patients atteints de ce trouble sont stigmatisés, rejetés et enfermés dans un état de désespoir et d'isolement qui altère davantage leur état psychique. Selon les dernières statistiques de l'organisation mondiale de la santé, le nombre des malades atteints du virus de l'immunodéficience acquise (VIH) a atteint 869 personnes. Ces chiffres révélés dernièrement reflètent l'alarmante expansion de cette maladie face à laquelle la médecine continue de lutter afin de trouver le remède capable de guérir toutes les personnes qui souffrent à travers le monde du VIH. En Algérie, le nombre des personnes séropositives a atteint les 9.100 cas, selon le docteur Bardreddine Merioud, spécialiste des maladies infectieuses au centre Pierre et Marie Curie au CHU Mustapha. Ce chiffre est loin de refléter la réalité vu que nombre de personnes atteintes, n'effectuant pas systématiquement le test de dépistage du sida, ignorent qu'elles sont porteuses du virus. Les modes de transmission du sida, selon le même professeur, passent principalement dans 90 % de cas par les rapports sexuels non protégés, alors que dans 25 % des cas, il s'agit de transmission génitale de la maladie. Le sida, malgré sa prévalence au sein de notre société, continue à être une pathologie «taboue» et les patients atteints de ce trouble sont stigmatisés, rejetés et enfermés dans un état de désespoir et d'isolement qui altère davantage leur état psychique. Mme S. Ferhat, psychologue, affirme que l'évolution du sida, comme toute autre maladie organique, dépend de l'état psychologique du patient. «L'espérance de vie du séropositif comme celle du cancéreux d'ailleurs dépend largement de son état psychique. Sauf que le séropositif n'est pas seulement une personne qui souffre sur le plan physique, mais qui est de surcroît condamnée à subir le regard social sévère que porte la société à son égard. Le VIH, bien que les modes de sa transmission restent variés, est intrinsèquement lié à la sexualité, domaine considéré comme tabou. De ce point de vue, toute personne atteinte est considérée comme ayant enfreint le contrat social tacite de ne jamais toucher à un domaine prohibé. Malheureusement, au sein de notre contexte social, le séropositif est exposé à une réalité dure qui lui vaut l'exclusion. Condamnée par la maladie et par la société, cette frange sociétale souffre le martyre dans un contexte culpabilisant et intolérant. A mon avis, il serait nécessaire de lever le voile sur cette maladie et d'épargner à ces personnes en souffrance un jugement sévère», affirme la psychologue. En effet, le regard négatif porté sur cette tranche de la société en difficulté nuit profondément à son psychisme et rend la prise en charge de son état de plus en plus difficile. Le rejet dont elle fait objet ne lui est point salutaire. Il faut dire que de par le tabou qui entoure la sexualité, les Algériens sont très mal informés sur cette maladie et notamment sur les différentes voies de transmission, dont la voie sexuelle. Une ignorance qui, notons-le, expose plus d'un aux risques de la contamination. La sexualité, étant le mode le plus répandu de transmission, est totalement méconnue par la population algérienne, ce qui expose les personnes à l'adoption de comportements périlleux pour leur santé. Prévenir ne vaut-il pas mieux que guérir ? L'initiation de campagnes de sensibilisation ne doit être aucunement occasionnelle. Le rôle que joue l'école dans la sensibilisation ne doit pas aussi être négligeable. Ouvrir le dialogue sur la maladie, favoriser l'accès précoce et permanent à l'information pour les jeunes et les adultes sur le VIH et bien d'autres maladies sexuellement transmissibles. Dire basta à la culture du tabou, à la stigmatisation des sidéens et à leur exclusion est la première étape vers la lutte contre cette pathologie. L'urgence aujourd'hui est d'agir concrètement par la vulgarisation de l'information sur le VIH. L'éducation sexuelle qui implique la connaissance approfondie de tout ce qui a trait à la sexualité, de la fonction de cette dernière, des rapports sexuels, des modes de protection contre les maladies sexuellement transmissible lors des relations sexuelles et autres aspects doivent être expliqués à la population en toute ouverture, si l'on désire réellement prévenir cette pathologie. Tout passe par la prévention. Selon les dernières statistiques de l'organisation mondiale de la santé, le nombre des malades atteints du virus de l'immunodéficience acquise (VIH) a atteint 869 personnes. Ces chiffres révélés dernièrement reflètent l'alarmante expansion de cette maladie face à laquelle la médecine continue de lutter afin de trouver le remède capable de guérir toutes les personnes qui souffrent à travers le monde du VIH. En Algérie, le nombre des personnes séropositives a atteint les 9.100 cas, selon le docteur Bardreddine Merioud, spécialiste des maladies infectieuses au centre Pierre et Marie Curie au CHU Mustapha. Ce chiffre est loin de refléter la réalité vu que nombre de personnes atteintes, n'effectuant pas systématiquement le test de dépistage du sida, ignorent qu'elles sont porteuses du virus. Les modes de transmission du sida, selon le même professeur, passent principalement dans 90 % de cas par les rapports sexuels non protégés, alors que dans 25 % des cas, il s'agit de transmission génitale de la maladie. Le sida, malgré sa prévalence au sein de notre société, continue à être une pathologie «taboue» et les patients atteints de ce trouble sont stigmatisés, rejetés et enfermés dans un état de désespoir et d'isolement qui altère davantage leur état psychique. Mme S. Ferhat, psychologue, affirme que l'évolution du sida, comme toute autre maladie organique, dépend de l'état psychologique du patient. «L'espérance de vie du séropositif comme celle du cancéreux d'ailleurs dépend largement de son état psychique. Sauf que le séropositif n'est pas seulement une personne qui souffre sur le plan physique, mais qui est de surcroît condamnée à subir le regard social sévère que porte la société à son égard. Le VIH, bien que les modes de sa transmission restent variés, est intrinsèquement lié à la sexualité, domaine considéré comme tabou. De ce point de vue, toute personne atteinte est considérée comme ayant enfreint le contrat social tacite de ne jamais toucher à un domaine prohibé. Malheureusement, au sein de notre contexte social, le séropositif est exposé à une réalité dure qui lui vaut l'exclusion. Condamnée par la maladie et par la société, cette frange sociétale souffre le martyre dans un contexte culpabilisant et intolérant. A mon avis, il serait nécessaire de lever le voile sur cette maladie et d'épargner à ces personnes en souffrance un jugement sévère», affirme la psychologue. En effet, le regard négatif porté sur cette tranche de la société en difficulté nuit profondément à son psychisme et rend la prise en charge de son état de plus en plus difficile. Le rejet dont elle fait objet ne lui est point salutaire. Il faut dire que de par le tabou qui entoure la sexualité, les Algériens sont très mal informés sur cette maladie et notamment sur les différentes voies de transmission, dont la voie sexuelle. Une ignorance qui, notons-le, expose plus d'un aux risques de la contamination. La sexualité, étant le mode le plus répandu de transmission, est totalement méconnue par la population algérienne, ce qui expose les personnes à l'adoption de comportements périlleux pour leur santé. Prévenir ne vaut-il pas mieux que guérir ? L'initiation de campagnes de sensibilisation ne doit être aucunement occasionnelle. Le rôle que joue l'école dans la sensibilisation ne doit pas aussi être négligeable. Ouvrir le dialogue sur la maladie, favoriser l'accès précoce et permanent à l'information pour les jeunes et les adultes sur le VIH et bien d'autres maladies sexuellement transmissibles. Dire basta à la culture du tabou, à la stigmatisation des sidéens et à leur exclusion est la première étape vers la lutte contre cette pathologie. L'urgence aujourd'hui est d'agir concrètement par la vulgarisation de l'information sur le VIH. L'éducation sexuelle qui implique la connaissance approfondie de tout ce qui a trait à la sexualité, de la fonction de cette dernière, des rapports sexuels, des modes de protection contre les maladies sexuellement transmissible lors des relations sexuelles et autres aspects doivent être expliqués à la population en toute ouverture, si l'on désire réellement prévenir cette pathologie. Tout passe par la prévention.