C'est désormais un fait établi que même en tant que prochain premier ministre de la Fédération de Russie, le président sortant Vladimir Poutine continuera d'exercer toute son influence autant sur les aspects intérieur qu'extérieur de son pays. C'est désormais un fait établi que même en tant que prochain premier ministre de la Fédération de Russie, le président sortant Vladimir Poutine continuera d'exercer toute son influence autant sur les aspects intérieur qu'extérieur de son pays. A trois semaines à peine de son départ du Kremlin mais aussi de sa nomination en tant que Premier ministre avec des pouvoirs renforcés, Vladimir Poutine se rend en Libye, en voyage officiel, à l'invitation de Mouamar ElKhadafi, demain et après-demain, essentiellement pour y négocier d'importants contrats d'armements évalués pour l'heure à plus de deux milliards et demi de dollars. Le Kremlin, qui vient de faire cette annonce, précise également qu'il sera question de discussions, voire de négociations allant dans le sens de l'implantation du géant gazier russe, Gazprom, pour le développement et la prospection de champs gaziers en Libye. On rappelle aussi qu'entre autres raisons de ce déplacement de Poutine, il y a le fait que la semaine dernière le président ukrainien, Viktor Ioutchenko, s'était rendu à Tripoli dans le but, non seulement de permettre à des entreprises ukrainiennes d'extraire du pétrole, mais aussi de tenter, par la signature de contrats, d'arracher son pays de l'emprise russe en matière de fourniture de gaz. Or il se trouve qu'aux yeux de Moscou, la prééminence absolue en matière de fourniture de gaz aux ex-républiques de l'URSS est toujours une priorité tant elle permet de garder intacte l'influence que la Russie actuelle ne veut d'aucune façon voir amoindrie ou encore remise en question. Carte d'importance primordiale dans la manche de Vladimir Poutine, le fait que des négociations soient actuellement en cours entre son pays et la Libye, et ce, vu l'intention libyenne de conditionner la signature de ces contrats astronomiques d'armements par l'effacement de la dette libyenne envers l'ex-URSS évaluée à plus de trois milliards et demi de dollars. Un responsable militaire russe avait déclaré il y a deux jours que "des contrats portant sur la livraison de matériel d'aviation, de systèmes perfectionnés de défense anti-aérienne ainsi que d'équipements navals et terrestres devraient être signés lors de cette visite. Toutes les questions d'ordres technique et financier sont d'ores et déjà pratiquement réglées". Le onze mars dernier, Poutine avait lui-même annoncé le principe de visites réciproques au plus haut niveau entre les deux pays, et ce, dans la foulée de la visite officielle effectuée en décembre passé par le ministre russe de la défense, Serguei Lavrov, en Libye. La Russie ne cache par ailleurs pas son intérêt à développer la coopération en matière de nucléaire civil, de transports ainsi que pour ce qui concerne la construction de logements dans ce pays. Dans la perspective de résultats positifs lors de cette visite de deux jours, Vladimir Poutine aura incontestablement réussi à contrecarrer les projections françaises mais aussi américaines pour tout ce qui concerne l'exploration de plus de deux cents champs off-shore au large des côtes libyennes et pour lesquels des entreprises françaises telles que, entre autres, TotalFinaElf avaient déjà souscrit. C'est dire tout l'intérêt économico-stratégique de cette visite. Enfin et pour bien montrer qu'il est toujours au devant de la scène, Vladimir Poutine est attendu aujourd'hui au Congrès annuel du parti au pouvoir, Russie Unie, où il devrait non seulement prendre la direction de ce parti fort de plus de deux millions de membres et très influent au niveau de tous les organes du pouvoir en Russie, mais également prononcer un discours concernant autant la politique interne qu'externe russe pour les prochaines années. A trois semaines à peine de son départ du Kremlin mais aussi de sa nomination en tant que Premier ministre avec des pouvoirs renforcés, Vladimir Poutine se rend en Libye, en voyage officiel, à l'invitation de Mouamar ElKhadafi, demain et après-demain, essentiellement pour y négocier d'importants contrats d'armements évalués pour l'heure à plus de deux milliards et demi de dollars. Le Kremlin, qui vient de faire cette annonce, précise également qu'il sera question de discussions, voire de négociations allant dans le sens de l'implantation du géant gazier russe, Gazprom, pour le développement et la prospection de champs gaziers en Libye. On rappelle aussi qu'entre autres raisons de ce déplacement de Poutine, il y a le fait que la semaine dernière le président ukrainien, Viktor Ioutchenko, s'était rendu à Tripoli dans le but, non seulement de permettre à des entreprises ukrainiennes d'extraire du pétrole, mais aussi de tenter, par la signature de contrats, d'arracher son pays de l'emprise russe en matière de fourniture de gaz. Or il se trouve qu'aux yeux de Moscou, la prééminence absolue en matière de fourniture de gaz aux ex-républiques de l'URSS est toujours une priorité tant elle permet de garder intacte l'influence que la Russie actuelle ne veut d'aucune façon voir amoindrie ou encore remise en question. Carte d'importance primordiale dans la manche de Vladimir Poutine, le fait que des négociations soient actuellement en cours entre son pays et la Libye, et ce, vu l'intention libyenne de conditionner la signature de ces contrats astronomiques d'armements par l'effacement de la dette libyenne envers l'ex-URSS évaluée à plus de trois milliards et demi de dollars. Un responsable militaire russe avait déclaré il y a deux jours que "des contrats portant sur la livraison de matériel d'aviation, de systèmes perfectionnés de défense anti-aérienne ainsi que d'équipements navals et terrestres devraient être signés lors de cette visite. Toutes les questions d'ordres technique et financier sont d'ores et déjà pratiquement réglées". Le onze mars dernier, Poutine avait lui-même annoncé le principe de visites réciproques au plus haut niveau entre les deux pays, et ce, dans la foulée de la visite officielle effectuée en décembre passé par le ministre russe de la défense, Serguei Lavrov, en Libye. La Russie ne cache par ailleurs pas son intérêt à développer la coopération en matière de nucléaire civil, de transports ainsi que pour ce qui concerne la construction de logements dans ce pays. Dans la perspective de résultats positifs lors de cette visite de deux jours, Vladimir Poutine aura incontestablement réussi à contrecarrer les projections françaises mais aussi américaines pour tout ce qui concerne l'exploration de plus de deux cents champs off-shore au large des côtes libyennes et pour lesquels des entreprises françaises telles que, entre autres, TotalFinaElf avaient déjà souscrit. C'est dire tout l'intérêt économico-stratégique de cette visite. Enfin et pour bien montrer qu'il est toujours au devant de la scène, Vladimir Poutine est attendu aujourd'hui au Congrès annuel du parti au pouvoir, Russie Unie, où il devrait non seulement prendre la direction de ce parti fort de plus de deux millions de membres et très influent au niveau de tous les organes du pouvoir en Russie, mais également prononcer un discours concernant autant la politique interne qu'externe russe pour les prochaines années.