Au troisième jour de la grève, de nombreux secteurs de l'administration, au début hésitants, ont rejoint le mouvement. Les personnels des hôpitaux de Miliana, d'El Khemis, d'Aïn Defla, d'El Attaf et de Rouina ont adheré en masse, mais, cependant, le service minimum a été assuré normalement. Chez les enseignants, où les membres des bureaux des syndicats autonomes sont très actifs, la grève a été suivie à plus de 85%. La direction de l'éducation a tenté de minimiser la participation des professeurs mais la réalité est toute autre sur le terrain. Plusieurs enseignants interrogés sont unanimes pour nous signaler leur ras-le-bol et les nombreux problèmes qui restent sans solution : absence de logements dans les établissements éloignés, absence de transport, retard considérable dans le virement des traitements et surtout un blocage délibéré de l'information et du dialogue. Au troisième jour de la grève, de nombreux secteurs de l'administration, au début hésitants, ont rejoint le mouvement. Les personnels des hôpitaux de Miliana, d'El Khemis, d'Aïn Defla, d'El Attaf et de Rouina ont adheré en masse, mais, cependant, le service minimum a été assuré normalement. Chez les enseignants, où les membres des bureaux des syndicats autonomes sont très actifs, la grève a été suivie à plus de 85%. La direction de l'éducation a tenté de minimiser la participation des professeurs mais la réalité est toute autre sur le terrain. Plusieurs enseignants interrogés sont unanimes pour nous signaler leur ras-le-bol et les nombreux problèmes qui restent sans solution : absence de logements dans les établissements éloignés, absence de transport, retard considérable dans le virement des traitements et surtout un blocage délibéré de l'information et du dialogue.