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Service maternité (Aïn Defla) : Des citoyens interpellent le ministre
Publié dans El Watan le 27 - 09 - 2009

Faute de spécialiste des parturientes se trouvent das l'obligation de parcourir 70 km jusqu'à Blida pour pouvoir accoucher.
Rien ne va plus dans le service de maternité de la wilaya de Aïn Defla où le constat rapporté récemment dans ces mêmes colonnes demeure toujours en l'état à en croire les nombreux témoignages recueillis auprès des familles de parturientes ayant malheureusement fait les frais d'une situation qui perdure et empire en l'absence de décision palliative. En effet, des citoyens et syndicalistes, notamment au niveau de la ville de Khemis Miliana, tirent la sonnette d'alarme pour la énième fois, s'adressant particulièrement à la tutelle pour intervenir et mettre fin ,nous dit-on, à la désorganisation qui règne dans ces services saturés et au comportement de certains membres du personnel en charge d'apporter assistance aux parturientes à toutes les étapes de la grossesse. A signaler que les plaintes auprès de l'administration ou introduites au niveau des tribunaux sont de plus nombreuses de l'aveu-même des concernées, c'est-à-dire de sages-femmes, lesquelles se disent « victimes d'incompréhension et évoquent des conditions de travail déplorables, dues à un manque d'effectif ».
De leur côté, des personnes ayant fait appel à ces structures pointent un doigt accusateur en direction du personnel opérant dans les maternités, dénonçant « un comportement loin de toute déontologie ». Pire, certains interlocuteurs évoquent « la non-assistance à personne en danger ». C'est le cas de ce couple résidant à Khemis Miliana dont la femme a accouché dans la nuit du 12 au 13 du mois courant dans la voiture qui la conduisait vers l'EPH d'El Attaf, sur orientation du service de maternité de Khemis Miliana. Le nourrisson et sa maman ont eu la vie sauve grâce à la Providence et au savoir-faire de la belle-mère qui accompagnait le couple ainsi qu'au sang-froid du mari. Si, heureusement, pour cette famille l'aventure s'est achevée par un « happy-end », ce n'est malheureusement pas le cas pour une autre famille résidant à la même ville qui a enterré son nouveau-né le premier jour de l'Aïd El Fitr.
En effet, selon des sources proches de cette famille, le nouvea-né est mort dans le ventre de sa mère, faute, affirment les mêmes sources, « d'une prise en charge efficiente au niveau des services concernés à l'EPH de Khemis Miliana où l'on a décidé d'évacuer la petite victime vers le secteur sanitaire de Blida avec tout ce que cela implique comme perte de temps ». « En l'absence de gynécologues » ont affirmé des sages-femmes, lors d'un précédent entretien sur le sujet, « le personnel paramédical ne peut prendre aucune attitude médicale face à des cas compliqués et la seule alternative qui s'offre à ce moment-là est celle de l'évacuation de la patiente ou du nouveau-né vers un autre secteur, généralement celui de Blida, distant de 70 km environ ou plus, quand cela s'effectue à partir d'un autre secteur de la wilaya de Aïn Defla qui en compte quatre ».
Douleur des familles
Inutile de décrire la douleur de ceux qui perdent leur enfant en raison de la défaillance humaine. Certains ne l'entendent pas de cette oreille et vont vers la justice pour calmer leur douleur mais, surtout, dira l'un d'eux, « afin de dénoncer ce qui se passe réellement dans ces structures ». Rappelons qu'en date du 20 mars dernier, la mission médicale chinoise comprenant des gynécologues quittait la wilaya de Aïn Defla, créant du coup un déséquilibre flagrant au niveau des quatre secteurs de la wilaya, à savoir ceux d'El Attaf, Aïn Defla, Miliana et Khemis Miliana. A lui seul, le service de gynécologie-obstétrique de Miliana assure 22 gardes de wilaya et reçoit des parturientes en provenance des wilayas voisines, telles que Tissemsilt et Tiaret. « Il va sans dire que le personnel est débordé en permanence et soumis constamment au stress, ce qui peut engendrer », a confié une source sûre, « des défaillances graves ».
Des lits posés à même le sol, deux parturientes dans un même lit, des mamans tenant debout leurs nouveau-nés, d'autres criant de douleurs dans les couloirs ou accouchant sur des chaises et parfois sur le sol.Telle est la situation qui prévaut également à Khemis Miliana ou des sages-femmes se plaignent d'un trop-plein de travail durant les jours de garde. Si les responsables du secteur rassurent sur le fait que des recrutements sont envisagés pour pallier le manque de personnel paramédical et de spécialistes, il s'agit aussi, pour eux, de revoir leur copie relative à l'organigramme des gardes. Cependant, d'aucuns estiment, à juste titre, que ni l'acquisition de nouveaux équipements ni la disponibilité de structures flambant neuf ne peuvent venir à bout de telles situations et améliorer les prestations de service dans ce milieu, sans la sensibilisation du personnel en place sur le respect des droits de l'être humain et celui des lois en vigueur régissant les relations dans ce secteur délicat ou, heureusement, on trouve également des personnes dévouées mais, souvent, impuissantes face au laxisme ambiant.


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