Aujourd'hui, l'Algérie célèbre la journée du savoir. Le mot savoir renvoie instinctivement à l'école à travers ses trois paliers. Que de changements a subi l'école algérienne depuis le lancement de la réforme. Une réforme qui s'achèvera à la fin de cette année scolaire 2007-2008, avec la mise en application de nouveaux programmes pour la cinquième année primaire et la troisième année secondaire. Il serait judicieux d'en tirer les premiers enseignements de cette réforme en cette journée célébrant le savoir, même si le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a laissé entendre à la veille de la rentrée scolaire en septembre dernier que «l'heure de l'évaluation et de la réforme scolaire en Algérie approche». Cette évaluation concernera les programmes dans leur globalité, le niveau des élèves et celui des enseignants. Seront relevés les points forts et les points faibles. Le premier responsable du secteur a promis de remédier aux lacunes constatées. Menée aux pas de charge par le ministère de l'Education nationale, sans consultation ni association ni préparation des premiers concernés, à savoir les enseignants chargés de l'appliquer sur le terrain, la réforme scolaire a laissé apparaître les premières lacunes. Les élèves de la troisième année secondaire de l'ensemble des lycées du territoire national se sont fait un malin plaisir à les porter à la connaissance de Boubekeur Benbouzid en organisant des grèves à l'échelle nationale. Les causes : un programme surchargé et la peur de ne pas être au rendez-vous de l'examen du baccalauréat. Une exigence sine qua non pour reprendre le chemin des cours. L'allègement des programmes pédagogiques et la suppression de certaines matières jugées non essentielles. Quelle a été la réponse du ministre de l'éducation nationale ? Dans un premier temps, des menaces de sanctionner tout élève n'ayant pas rejoint les bancs des classes. Cette menace n'a pas été du goût des potaches qui n'ont pas tardé à renvoyer la balle au premier responsable du secteur, soulignant que la sanction qui pèse sur les élèves qui subissent la surcharge des programmes actuels est plus grave que les menaces du ministre. Face à la détermination des lycées, Boubekeur Benbouzid recule et rassure les futurs bacheliers que seuls les programmes réalisés seront pris en compte pour l'examen final. Un bras de fer qui a fait perdre finalement aux élèves des dizaines de cours précieux pour arriver à un résultat qui donne raison aux milliers d'élèves de la troisième année secondaire. Il est certain que s'ils étaient plus éveillés, les autres potaches des autres paliers auraient exigés sûrement l'allègement des programmes pédagogiques qui leur fait tourner leurs petites têtes. Il ne s'agit nullement de critiquer le sens de la réforme, mais d'observer que dans le contexte des réalités algériennes, il était nécessaire d'imprimer à la réforme un rythme à la mesure des principaux concernés, sachant que toute nouvelle démarche nécessite un certaine période d'adaptation. Aujourd'hui, l'Algérie célèbre la journée du savoir. Le mot savoir renvoie instinctivement à l'école à travers ses trois paliers. Que de changements a subi l'école algérienne depuis le lancement de la réforme. Une réforme qui s'achèvera à la fin de cette année scolaire 2007-2008, avec la mise en application de nouveaux programmes pour la cinquième année primaire et la troisième année secondaire. Il serait judicieux d'en tirer les premiers enseignements de cette réforme en cette journée célébrant le savoir, même si le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a laissé entendre à la veille de la rentrée scolaire en septembre dernier que «l'heure de l'évaluation et de la réforme scolaire en Algérie approche». Cette évaluation concernera les programmes dans leur globalité, le niveau des élèves et celui des enseignants. Seront relevés les points forts et les points faibles. Le premier responsable du secteur a promis de remédier aux lacunes constatées. Menée aux pas de charge par le ministère de l'Education nationale, sans consultation ni association ni préparation des premiers concernés, à savoir les enseignants chargés de l'appliquer sur le terrain, la réforme scolaire a laissé apparaître les premières lacunes. Les élèves de la troisième année secondaire de l'ensemble des lycées du territoire national se sont fait un malin plaisir à les porter à la connaissance de Boubekeur Benbouzid en organisant des grèves à l'échelle nationale. Les causes : un programme surchargé et la peur de ne pas être au rendez-vous de l'examen du baccalauréat. Une exigence sine qua non pour reprendre le chemin des cours. L'allègement des programmes pédagogiques et la suppression de certaines matières jugées non essentielles. Quelle a été la réponse du ministre de l'éducation nationale ? Dans un premier temps, des menaces de sanctionner tout élève n'ayant pas rejoint les bancs des classes. Cette menace n'a pas été du goût des potaches qui n'ont pas tardé à renvoyer la balle au premier responsable du secteur, soulignant que la sanction qui pèse sur les élèves qui subissent la surcharge des programmes actuels est plus grave que les menaces du ministre. Face à la détermination des lycées, Boubekeur Benbouzid recule et rassure les futurs bacheliers que seuls les programmes réalisés seront pris en compte pour l'examen final. Un bras de fer qui a fait perdre finalement aux élèves des dizaines de cours précieux pour arriver à un résultat qui donne raison aux milliers d'élèves de la troisième année secondaire. Il est certain que s'ils étaient plus éveillés, les autres potaches des autres paliers auraient exigés sûrement l'allègement des programmes pédagogiques qui leur fait tourner leurs petites têtes. Il ne s'agit nullement de critiquer le sens de la réforme, mais d'observer que dans le contexte des réalités algériennes, il était nécessaire d'imprimer à la réforme un rythme à la mesure des principaux concernés, sachant que toute nouvelle démarche nécessite un certaine période d'adaptation.