Les classes d'alphabétisation concernent cette année plus de 500.000 personnes. C'est ce qu'a déclaré hier le directeur de l'Office national d'alphabétisation, Mohamed-Tahar Bekkouche. Ce chiffre, annoncé à l'occasion de Youm El-Ilm célébré avant-hier au club du FLN, est assez loin de représenter l'ensemble de la population analphabète qui se compte par millions en Algérie. D'après M. Bekkouche, sur le total des inscrits, plus de 450 mille personnes sont inscrites au niveau I, le reste des «étudiants» sont répartis entre les niveaux II (plus de 61.000) et III (plus de 35.000). Et l'un des constats qui sautent aux yeux concerne la prédominance des femmes. Elles représentent plus de 82% des effectifs inscrits au niveau I. Il ressort donc, d'après les chiffres de l'Office national d'alphabétisation, que l'ambition des femmes algériennes est assez modeste, puisqu'elles se contentent du premier palier, tout juste suffisant pour pouvoir se débrouiller dans la vie de tous les jours. Mais cela semble suffire aux responsables qui pensent éradiquer l'analphabétisme à l'horizon 2016. L'on prévoit, en effet, de recevoir plus de 1,6 million d'«étudiants» durant l'année scolaire 2010/2011. L'on estime que l'objectif fixé pour 2016 peut facilement être atteint, au vu des capacités du pays. Dans le registre de la formation via des circuits hors éducation, l'Algérie mise sur le principe de la formation à distance, dont un centre lui a été dédié. Cette démarche s'est matérialisée par le programme «Clik format» qui fait appel aux nouvelles technologies de l'information et de la communication en tant que support d'enseignement. Une expérience dont on n'a pas encore chiffré les résultats, mais l'on retient que ce programme virtuel auquel on peut accéder via Internet dispense près de 600 cours audiovisuels, dans diverses matières, destinés aux élèves des collèges et des lycées. Quant à la vedette de l'alphabétisation en Algérie, l'Association nationale d'alphabétisation, elle a réussi à faire sortir des ténèbres de l'ignorance «plus de 700.000 personnes dont 600.000 femmes». Tous ces chiffres indiquent une évolution dans le bon sens de la lutte contre l'analphabétisme en Algérie. Mais nombreux sont les observateurs qui estiment que le rendement est médiocre, si l'on prend en considération tous les moyens dégagés par l'Etat pour la promotion de l'éducation nationale. Il y a certes des résultats probants en matière de taux de scolarisation, mais la déperdition scolaire assez importante "fabrique" souvent de nouveaux analphabètes. Pour l'heure, l'on affirme à l'Office national de l'alphabétisation que ce sont les personnes âgées qui constituent l'essentiel de la population analphabète, mais force est de constater que l'âge moyen pourrait être amené à baisser si l'on considère les ravages de la déperdition constatés durant les années 90. Les classes d'alphabétisation concernent cette année plus de 500.000 personnes. C'est ce qu'a déclaré hier le directeur de l'Office national d'alphabétisation, Mohamed-Tahar Bekkouche. Ce chiffre, annoncé à l'occasion de Youm El-Ilm célébré avant-hier au club du FLN, est assez loin de représenter l'ensemble de la population analphabète qui se compte par millions en Algérie. D'après M. Bekkouche, sur le total des inscrits, plus de 450 mille personnes sont inscrites au niveau I, le reste des «étudiants» sont répartis entre les niveaux II (plus de 61.000) et III (plus de 35.000). Et l'un des constats qui sautent aux yeux concerne la prédominance des femmes. Elles représentent plus de 82% des effectifs inscrits au niveau I. Il ressort donc, d'après les chiffres de l'Office national d'alphabétisation, que l'ambition des femmes algériennes est assez modeste, puisqu'elles se contentent du premier palier, tout juste suffisant pour pouvoir se débrouiller dans la vie de tous les jours. Mais cela semble suffire aux responsables qui pensent éradiquer l'analphabétisme à l'horizon 2016. L'on prévoit, en effet, de recevoir plus de 1,6 million d'«étudiants» durant l'année scolaire 2010/2011. L'on estime que l'objectif fixé pour 2016 peut facilement être atteint, au vu des capacités du pays. Dans le registre de la formation via des circuits hors éducation, l'Algérie mise sur le principe de la formation à distance, dont un centre lui a été dédié. Cette démarche s'est matérialisée par le programme «Clik format» qui fait appel aux nouvelles technologies de l'information et de la communication en tant que support d'enseignement. Une expérience dont on n'a pas encore chiffré les résultats, mais l'on retient que ce programme virtuel auquel on peut accéder via Internet dispense près de 600 cours audiovisuels, dans diverses matières, destinés aux élèves des collèges et des lycées. Quant à la vedette de l'alphabétisation en Algérie, l'Association nationale d'alphabétisation, elle a réussi à faire sortir des ténèbres de l'ignorance «plus de 700.000 personnes dont 600.000 femmes». Tous ces chiffres indiquent une évolution dans le bon sens de la lutte contre l'analphabétisme en Algérie. Mais nombreux sont les observateurs qui estiment que le rendement est médiocre, si l'on prend en considération tous les moyens dégagés par l'Etat pour la promotion de l'éducation nationale. Il y a certes des résultats probants en matière de taux de scolarisation, mais la déperdition scolaire assez importante "fabrique" souvent de nouveaux analphabètes. Pour l'heure, l'on affirme à l'Office national de l'alphabétisation que ce sont les personnes âgées qui constituent l'essentiel de la population analphabète, mais force est de constater que l'âge moyen pourrait être amené à baisser si l'on considère les ravages de la déperdition constatés durant les années 90.