Nouveau rebondissement dans l'affaire du THS ou traitement hormonal substitutif de la ménopause. Après avoir été réhabilité, il est à nouveau accusé d'augmenter le risque de cancer du sein. Explications et argumentation d'un spécialiste. Nouveau rebondissement dans l'affaire du THS ou traitement hormonal substitutif de la ménopause. Après avoir été réhabilité, il est à nouveau accusé d'augmenter le risque de cancer du sein. Explications et argumentation d'un spécialiste. En 1997, une analyse anglo-saxonne démontrait que le traitement de la ménopause augmentait le risque de cancer du sein. Mais cette hausse du risque était vraiment minime, pas même supérieure au fait de boire plus de 2 verres de vin par jour, d'être en surpoids ou d'avoir eu son premier enfant après 30 ans. Ainsi, les autorités de santé des différents pays considèrent qu'il y a bien plus d'avantages à ce traitement que d'inconvénients. Simplement, elles engagent les femmes et les médecins à la vigilance et à la surveillance. Quels sont les avantages du THS ? L'avantage est cardiovasculaire. En 1997, on considère que le traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS) diminue de moitié le risque cardiovasculaire, ce qui est beaucoup par rapport à l'augmentation du risque de cancer du sein (20-30% du risque). Par ailleurs, le THS corrige et prévient l'ostéoporose, sans parler de l'aide considérable qu'il apporte aux nombreuses femmes ménopausées qui voient leur qualité de vie très dégradée lorsqu'elles n'ont pas de traitement. Tout était calme jusqu'en 2002, lorsqu'une étude américaine (WHI) annonce que le THS ne protège pas du risque cardiovasculaire, mais l'augmente (30% du risque). Dans ces conditions, la balance des bénéfices / risques n'était plus favorable au THS. Mais en 2006, lors de la publication des résultats complets et définitifs de cette étude, on s'aperçoit que cette augmentation du risque cardiovasculaire dépend de l'âge et n'est observée que chez des femmes traitées à partir de 65 ans. Le THS reste donc bénéfique entre 50 et 65 ans. Et en pratique, en France, ce sont bien des femmes relativement jeunes, en tout début de ménopause, qui bénéficient de ce traitement en diminuant leur risque d'infarctus du myocarde. Par la suite, une étude française (E3N - Inserm) a montré que pour le risque de cancer du sein, tout dépendait du type de progestatifs contenus dans le THS, certains faisant augmenter le risque de cancer du sein, d'autres non. Ceux qui n'augmentent pas le risque de cancer du sein sont la progestérone micronisée Utrogestan® et la dydrogestérone (Duphaston 10®), très proches de la progestérone naturelle. En 1997, une analyse anglo-saxonne démontrait que le traitement de la ménopause augmentait le risque de cancer du sein. Mais cette hausse du risque était vraiment minime, pas même supérieure au fait de boire plus de 2 verres de vin par jour, d'être en surpoids ou d'avoir eu son premier enfant après 30 ans. Ainsi, les autorités de santé des différents pays considèrent qu'il y a bien plus d'avantages à ce traitement que d'inconvénients. Simplement, elles engagent les femmes et les médecins à la vigilance et à la surveillance. Quels sont les avantages du THS ? L'avantage est cardiovasculaire. En 1997, on considère que le traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS) diminue de moitié le risque cardiovasculaire, ce qui est beaucoup par rapport à l'augmentation du risque de cancer du sein (20-30% du risque). Par ailleurs, le THS corrige et prévient l'ostéoporose, sans parler de l'aide considérable qu'il apporte aux nombreuses femmes ménopausées qui voient leur qualité de vie très dégradée lorsqu'elles n'ont pas de traitement. Tout était calme jusqu'en 2002, lorsqu'une étude américaine (WHI) annonce que le THS ne protège pas du risque cardiovasculaire, mais l'augmente (30% du risque). Dans ces conditions, la balance des bénéfices / risques n'était plus favorable au THS. Mais en 2006, lors de la publication des résultats complets et définitifs de cette étude, on s'aperçoit que cette augmentation du risque cardiovasculaire dépend de l'âge et n'est observée que chez des femmes traitées à partir de 65 ans. Le THS reste donc bénéfique entre 50 et 65 ans. Et en pratique, en France, ce sont bien des femmes relativement jeunes, en tout début de ménopause, qui bénéficient de ce traitement en diminuant leur risque d'infarctus du myocarde. Par la suite, une étude française (E3N - Inserm) a montré que pour le risque de cancer du sein, tout dépendait du type de progestatifs contenus dans le THS, certains faisant augmenter le risque de cancer du sein, d'autres non. Ceux qui n'augmentent pas le risque de cancer du sein sont la progestérone micronisée Utrogestan® et la dydrogestérone (Duphaston 10®), très proches de la progestérone naturelle.